Prenant acte de l’auto-exclusion du G7 et du départ de Moïse Katumbi, le parti MJNK exhorte Joseph Kabila à convoquer vite un Dialogue inclusif

Les enjeux de l’heure ont obligé le Bureau politique du Mouvement de jeunes nationalistes kabilistes (M.J.N.K), parti membre de la Majorité présidentielle, à se réunir le mercredi 30 septembre 2015, à Kinshasa, sous la direction de son Secrétaire général, Emmanuel Bandi Bakafuta.

Après avoir réaffirmé, à cette occasion, son "soutien indéfectible au président de la République, chef de l’Etat, pour toutes les actions menées pour la stabilité, la croissance économique et la modernisation du pays", le MJNK exhorte Joseph Kabila à "accélérer les initiatives et démarches pouvant aboutir à la convocation dans un bref délai du Dialogue inclusif, gage d’une paix durable et protection des institutions de la République".

Dans la déclaration lue pour la circonstance par le porte-parole Boni Kalala Kalombo, le MJNK dit aussi "prendre acte de l’auto-exclusion du G7 de la Majorité présidentielle et met en garde tous les opportunistes politiques" qui, selon le parti cher à Emmanuel Bandi, roulent contre les intérêts de la République.

Le Bureau politique de ce parti rappelle par ailleurs que "le départ de Moïse Katumbi est un non-évènement car sa position était bel et bien connue depuis la promulgation de la loi sur le découpage territorial, et que depuis lors, les gouvernements provinciaux et les gouverneurs de provinces démembrées étaient tous réputés démissionnaires".

Face à cette situation, le MJNK invite aussi le président de la République, chef de l’Etat, à procéder également à d’autres nominations dans la diplomatie, le Portefeuille de l’Etat et la territoriale tout en souhaitant que les kabilistes du MJNK ne soient pas oubliés cette fois-ci.

Quant à l’affaire d’une présumée cargaison d’armes et drogue interceptée par la police kenyane dans un bateau norvégien au port de Mombassa, le Mouvement de jeunes nationalistes kabilistes exige une enquête tripartite ONU – SADEC – RDC, pour faire toute la lumière et établir les responsabilités, en vue de traduire les coupables devant les instances judiciaires. Le MJNK se dit aussi favorable au départ des forces onusiennes du sol congolais.