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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 01 juillet
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Politique

Ceni : Papa Mboso… la récréation a trop duré !

2021-10-04
04.10.2021
2021-10-04
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Le troisième et dernier moratoire de 72 heures accordé par le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, aux confessions religieuses en vue de dégager un consensus autour du futur président de la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante) a expiré hier lundi 04 octobre à minuit, en pure perte. Ainsi qu’on le pressentait depuis le début du compte à rebours, le vendredi 1er octobre, cette « sous-composante » de la Société Civile a brillé par son inqiétude totale à s’accorder sur un candidat de compromis.

Après avoir entretenu, de bout en bout, un langage de sourds, des ministres de Dieu de qui on attendait un dialogue constructif pour l’intérêt supérieur de la Nation viennent de décevoir tous les espoirs. La journée d’hier lundi a été particulièrement décevante pour nombre de nos concitoyens qui espéraient un sursaut d’orgueil de leur part. Les deux camps antagonistes ont étalé leur division sur toute la ligne, en se retranchant au Centre Interdiocésain pour la Cenco et l’ECC et au siège de CIME pour les six confessions religieuses (Kimbanguiste, Musulmane et quatre églises de réveil) porteuses de la candidature de Denis Kadima comme futur président de la Ceni.

Toutes ses offres de dialogue ayant fait flop, Papa Mboso n’a plus qu’une alternative : siffler la fin d’une récréation qui n’a que trop duré. Concrètement, il devrait convoquer son institution en plénière en vue de lever une option de nature à éviter au pays une crise institutionnelle activement recherchée par les délégués des églises catholique et protestante ainsi que plusieurs officines politiques. C’est clair comme l’eau de roche qu’un agenda caché de glissement du processus électoral est paradoxalement entretenu par ceux-là mêmes qui feignent, dans leurs discours, de se battre pour la tenue des élections de 2023 dans le délai constitutionnel.

C’est le lieu de relever qu’un soubassement se trouve sur la table du président de l’Assemblée nationale, à savoir le procès-verbal établi en son temps par les « six », dans lequel est consigné leur vote en faveur de Denis Kamba, candidat endossé par l’Eglise de Jésus sur la Terre par le Prophète Simon Kimbangu. Les sceptiques qui, à un moment donné, avaient émis des réserves sur l’appartenance du précité à la communauté kimbanguiste ,étaient recadrés par son chef spirituel en personne, Simon Kimbangu Kiangani, qui avait validé publiquement sa candidature, à l’occasion d’un culte religieux organisé à Nkamba/Jérusalem.

Comme dit plus d’une fois dans ces colonnes, il y a une majorité de « grands électeurs » des confessions religieuses qui s’est déjà prononcée en faveur d’un technocrate bien connu de la Ceni, Denis Kadima. L’Assemblée nationale ne devrait pas faire comme si le dossier était vide. Les députés nationaux devraient prendre leurs responsabilités pour examiner le procès-verbal des « six », de manière à savoir si la procédure a été respectée.

La position des « six »

Après la réunion avortée d’hier, le porte-parole des « six » confessions religieuses ayant choisi de longue date Denis Kadima pour succéder à Corneille Nangaa à la tête de la Ceni a animé un point de presse au siège de CIME (Commission d’Intégrité et de Médiation Electorale). En résumé, Dodo Kamba a renvoyé la balle dans le camp de l’Assemblée nationale : « Nous sommes convaincus que notre choix a été judicieux, objectif et conséquent. Ce qui renvient à dire que pour nous, nous estimons qu’au niveau de l’Assemblée nationale, il y ait entérinement du PV que nous avons apporté depuis le 18 août…

Je vais apporter une lumière. Le candidat que nous avons choisi à la tête de la Ceni n’a pas été trouvé par les six confessions religieuses unanimement reconnaissant ses capacités et son savoir-faire. Mais, pour des raisons inédites, quelques uns ont estimé qu’il fallait jeter de l’opprobre sur celui-là injustement. Nous disons qu’en tant que pasteurs, nous ne pouvons pas endosser la responsabilité lorsqu’il y a une haine personnelle, une haine ethnique qui ne dit pas son nom. Nous sommes là pour enseigner à la population l’amour, le respect pour tout le monde ».

La fausse jurisprudence Malonda

On entend parler, dans cercles politiques et de la Société civile, de la jurisprudence Ronsard Malonda, allusion faite à cet ancien candidat président de la Ceni présenté sous la casquette de « Kimbanguiste » par un délégué non mandaté par cette confession religieuse le pasteur Katalayi. Dès lors que le dossier était entaché d’irrégularité en amont, l’Assemblée nationale, alors à majorité FCC, au lieu de le retourner à sa sous-composante d’origine, avait préféré opérer un passage en force, dont tout le monde connaît le sort, à savoir le veto du Chef de l’Etat.

On ne peut donc parler de jurisprudence Malonda dans une affaire boutiquée sur fond de tricherie.


ACP / MCP, via mediacongo.net
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