"Nous ne pouvons pas parler du développement dans un pays en guerre. Si j'étais à sa place, je pouvais me taire" (Kabuya à Katumbi)

Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès social) rejette les accusations faites contre le chef de l'État par l'opposant Moïse Katumbi, dans son discours à l'occasion de la fête de l'indépendance. Le Président de la République, Félix Tshisekedi, indique Augustin Kabuya, n'est ni un dictateur ni un tribaliste comme le présente le président d'Ensemble pour la République.

Très inquiet, Augustin Kabuya balaie d'un revers de la main ce qu'il considère comme des allégations gratuites proférées par Moïse Katumbi à l'endroit de Félix Tshisekedi.

"Katumbi qui était en exil, contraint par Joseph Kabila en confisquant même son passeport. Le même Félix Tshisekedi le retourne au pays et lui octroie son passeport", fait remarquer le secrétaire général de l'UDPS, avant de s'interroger : "Est-ce qu'il connaît bien la définition du mot dictature ?".

Avant d'ajouter : "Félix Tshisekedi n'est pas un dictateur. C'est un démocrate que la RD-Congo n'a jamais connu. Celui qui vous présente le chef de l'État, Félix Tshisekedi, comme dictateur ou tribaliste n'a qu'à se faire soigner au CNPP". Pour étayer son argumentaire, Augustin Kabuya, sur les ondes de Top Congo, a cité quelques chefs des institutions, notamment Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale, ainsi que la Première ministre Judith Suminwa.

En définitive, Augustin Kabuya pense qu'à l'heure actuelle, où la RDC fait face à l'agression rwandaise, principalement dans la partie est, la question sur le développement ne devrait pas être évoquée. "Nous ne pouvons pas parler du développement dans un pays en guerre. Si j'étais à sa place [la place de Katumbi], je pouvais me taire".