Avec l'extension des activités de l'entreprise de pêche Bosa à Matadi : enfin, du poisson frais et de bonne qualité à la disposition de la population !

Si hier ceci était un rêve, la réalité devient palpable aujourd'hui avec l'extension, à Matadi, des activités de l'entreprise de pêche, Bosa, qui vient d'installer sur l'avenue Nkala-Nkala, une importante chambre froide où se vendront désormais les poissons frais de bonne qualité et de très bon goût venus tout droit des eaux profondes de l'Océan Atlantique à Muanda. L'entreprise de pêche, Bosa, qui y était installée il y a plusieurs mois déjà, se donne comme objectif, de s'approcher de plus en plus des populations de nos grandes villes qui ont tout intérêt à consommer local.

Sa gamme de poissons mis sur le marché est très variée. Elle est composée des poissons capitaine noir, ceinture, bouton, capitaine blanc, misekese, morue, venian, zebra, malev, thomson, sole, solé, raie, rouget, dorade rouge, capati, crevettes royales, crevettes kosa-kosa… La production est abondante, indique notre source. Sur le fleuve Congo tout comme sur la haute mer, les poissons (toute catégorie confondue), meurent de vieillesse. L'entreprise de pêche, Bosa, possède 4 chalutiers (bateaux de pêche) qu'elle a du mal à exploiter à plein régime tellement que la demande, jusqu'à ce jour, paraît encore moins forte côté consommateurs.

Les 4 bateaux de pêche fonctionnent donc à mi-temps, faute de consommateurs, l'entreprise étant appelée à limiter sa production. Ces chalutiers restent très souvent à quai des journées entières étant donné que l'entreprise Bosa ne sait pas emmagasiner une forte quantité de poissons indéfiniment. Sa production par jour peut aller jusqu'à 2 tonnes.

D'après notre source, les 4 conteneurs frigorifiques de 40 pieds que possède l'entreprise de pêche BOSA ne devaient être que des conteneurs de transit pour juste conserver, pendant un laps de temps, la quantité des poissons produite, peu avant de l'évacuer en toute urgence pour sa commercialisation par les opérateurs économiques qui, malheureusement, ne se pointent pas encore à l'horizon.  

Cette entreprise de pêche nouvellement installée à Muanda dans le Bas-Congo voudrait que les opérateurs économiques s'approprient pourtant de cette opportunité qui leur est offerte en s'approvisionnant directement en poissons frais, nutritifs et riches en vitamines qu'ils peuvent, le plus régulièrement possible, commercialiser auprès de nos populations en proie à la malnutrition. Ces pauvres consommateurs, comme on le sait, sont de tout les temps exposés à manger du n'importe quoi, des poissons et ou de la viande de qualité douteuse faute de mieux.

Chaque chose a son temps, dit-on. Le temps est donc venu où le commun des mortels doit se ressaisir en cherchant à préserver sa propre santé qui a un grand prix. Du coup, l'espérance de vie se verra améliorée. Sinon, pourquoi chercherait-on à mourir avant l'âge en consommant du n'importe quoi ?

L'entreprise de pêche Bosa mérite d'être soutenue et encouragée. Les opérateurs politiques ont tout intérêt à la protéger un peu fiscalement. Qu'on lui épargne des tracasseries de tout genre. On espère bien que le gouverneur de province veillera à ce que Bosa ne se décourage. Lui qui avait réagi rapidement pour que soit libéré les 2 bateaux confisqués pendant 55 jours par les Angolais alors que ces 2 chalutiers se trouvaient en plein activité dans les eaux territoriales congolaises. Jacques Mbadu Nsitu a vite fait d'envoyer une délégation au Cabinda où avaient été arraisonnés lesdits bateaux.