Constant Mutamba insiste sur la nécessité d’instaurer la dictature de la loi pour mettre fin à la justice à double vitesse

Le ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga, a émis le vœu de voir l’appareil judiciaire jouer pleinement son rôle de manière à redorer tant soit peu, l’image ternie de ce secteur sous la vision.

C’était au cours d’un échange qu’il a eu, jeudi dernier, avec les différentes couches victimes des dérives judiciaires en République démocratique du Congo, sous l’accompagnement du Bureau de consultations populaires pour les victimes de l’injustice en présence des certains élus nationaux et personnels de l’appareil judiciaire.

À cette occasion, le ministre d’État, ministre de la Justice, a promis de mettre toutes les batteries en place pour redorer l’image de ce secteur. Toutefois, il s’est dit engagé de se battre pour trouver les vrais soins à administrer à la justice qu’il a trouvé à l’agonie. Il a, en outre, mis en garde toutes les personnalités civiles comme militaires citées la mafia de prendre des dispositions nécessaires pour remettre chacun dans ses droits avant que la justice s’en prend à eux.

Il importe de signaler que cette initiative a été saluée par les victimes qui encouragent le ministre d’État à poursuivre dans cet élan pour barrer la route aux hommes puissants qui marchent sur les lois du pays. Et ce, après avoir marqué leur gratitude pour sa disponibilité et les risques qu’il prend d’être devant le public pour écouter les doléances même dans des heures tardives.

Depuis sa prise des fonctions, le redressement de la justice congolaise est le maître-mot de Constat Mutamba par plusieurs activités de terrain afin de palper les réalités de l’appareil judiciaire congolais. Cette campagne dite » consultations populaires avec les victimes d’escroqueries” se déroule chaque jeudi au ministère de la justice où Constant Mutamba écoute des victimes des mauvaises pratiques judiciaires afin d’épingler la nécessité de l’État Congolais de rendre réellement droit sans parti pris et favoritisme.