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Politique

Fausse alerte, Kabund n’est pas libéré, son dossier encore sous examen

2024-07-13
13.07.2024
2024-07-13
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L’opposant Jean-Marc Kabund, leader de l’Alliance pour le changement condamné à 7 ans de prison ferme depuis septembre 2023 @Photo Droit tiers.

Entre espoirs et désillusions, la libération de Kabund reste au cœur des discussions. À Ouragan, l’avocat de l’opposant a tu la fausse nouvelle selon laquelle son client serait relaxé.

“Je viens d’apprendre qu’on a libéré le président”, non non, ce n'est pas fait, retorque Me Kahasha. “C’est faux, mais comment peut-on tromper toute la population ? Comment peut-on être aussi peu sérieux ?“, s’indigne-t-il.

La confusion serait probablement partie du travail d’une commission spéciale, instituée par le ministre de la Justice Constant Mutamba, qui examine les cas de prisonniers pour une éventuelle grâce présidentielle ou libération conditionnelle. “Y’a une libération en vue, il y a des libérations en vue”, confirme à Ouragan une source judiciaire.

L’équipe, dirigée par Kibamba Moke de la Cour de cassation, inclut des magistrats et des médecins du secteur pénitentiaire. Elle a déjà auditionné plusieurs détenus, dont l’ancien ministre du Tourisme Mobero Nsimba. “Le cas de Kabund est examiné aussi”, a-t-on appris des sources pénitentiaires.

Face à la question de la libération imminente de l’ex-premier président de l’Assemblée nationale, Maître Kahasha reste mesuré : « Vous pensez que ça va aboutir? Non mais moi je n’ai pas à penser que ça va aboutir. C’est à la justice d’exécuter l’instruction du président de la République ». Un défenseur des droits de l’homme évoque également les conditions carcérales désastreuses : “La population carcérale aujourd’hui à Makala est passée de 16 000 à 22 000 alors que les infrastructures étaient habilitées pour recevoir 8 000”.

S’agissant de la légalité de la procédure, Me Kahasha a signifié que c’est la loi qui doit être appliquée. « Kabund n’a jamais bénéficié d’une libération provisoire », a-t-il fait remarquer avant de rappeler l’ordonnance de la Cour de cassation du 12 août, qui assignait à résidence surveillée son client. « La cour a précisé qu’au lieu qu’il reste à Makala, Kabund devrait rentrer chez lui. Mais cela n’a pas été fait, il a été détenu de manière arbitraire », s’est-il offusqué.

Maître Kahasha appelle à une plus grande vigilance. L’affaire Jean-Marc Kabund reste donc en suspens, mais la population en quête de clarté et de justice sur le sort du fils idéologique de feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba se hâte pour avoir la vraie info.

Absent dans le box des accués lors du prononcé, la Cour avait, malgré tout, égrené en septembre 2023, dans la sentence, chaque infraction correspondant à la peine encourue. Et le total cumulé faisait 84 mois, soit 7 ans. Le radical opposant a été condamné donc notamment pour offense au chef de l’État et propagation de faux bruits.

Les juges ont été sévères. La défense avait été surprise de voir la peine allait jusqu’à 7 ans alors que le ministère public n’avait requis que trois ans de prison ferme. Depuis le début de cette “parodie de procès”, les avocats crient au défaut de preuves nécessaires pour la condamnation de leur client. Un cadre du parti de Kabund a, sans mâcher les mots, parlé de la forfaiture d’une justice à la solde du régime Tshisekedi. Pour lui, “Kabund sortira comme Mandela afin de libérer le peuple congolais de la dictature actuelle”.

Arrêté le 9 août 2022 et détenu depuis à Makala, la grande prison de Kinshasa, plusieurs chefs d’accusation pèsaient sur l’ancien chef du parti présidentiel. Malgré ses démêlés judiciaires, Jean-Marc Kabund s’affichait toujours en candidat à la présidentielle de décembre 2023. Malheureusement, son parti n’a pas été reconnu par l’État.

Élu de Kinshasa, JM Kabund est passé à l’opposition en juillet 2022 après avoir été radié du parti présidentiel et avoir démissionné de son poste de 1ᵉʳ vice-président de l’Assemblée nationale. Lors de l’annonce de la création de son propre parti politique, “Alliance pour le changement”, il avait fustigé “l’absence de vision claire”, “l’incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée caractérisée par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’État” par le camp du président Félix Tshisekedi. Des propos qu’il n’avait cessé de reprendre lors du procès.

Patrick Mputu
OURAGAN / MCP, via mediacongo.net
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