Législatives en France : Giorga Meloni, la Première ministre issue de d'extrême droite italienne, se félicite que la "diabolisation ne fonctionne plus"

"Nous l'avons observé en Italie, on le voit de plus en plus en Europe et dans tout l'Occident" a déclaré la cheffe du gouvernement italien.

"La tentative de diaboliser les gens qui ne votent pas à gauche (...) est un piège dans lequel tombent de moins en moins de gens", s'est réjouie la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni citée lundi par l'agence de presse AdnKronos.

La cheffe de file du parti post-fasciste, Fratelli d'Italia, assure que ce phénomène a été "observé en Italie" et qu'il est "de plus en plus" présent "en Europe et dans tout l'Occident".

La dirigeante italienne s'exprimait au lendemain de la débâcle enregistrée par le camp d'Emmanuel Macron au premier tour des élections législatives anticipées, au profit du RN (Rassemblement National) et de ses alliés.

A noter que la question migratoire, chère au RN comme à Giorgia Meloni, est un point crucial de la relation entre la France et l'Italie, de par le point de transit que constitue la frontière franco-italienne entre Vintimille et Menton.

Pour rappel, les résultats définitifs du premier tour des législatives ont été publiés par le ministère de l’intérieur et font état de 33.15% pour le RN et ses alliés de droite et d’extrême-droite, 28.14% pour le NFP, et 20.76% pour le camp présidentiel et ses alliés.