Politique
L’opposant, Jean-Pierre Lisanga Bonganga a annoncé mardi à Kinshasa, sa candidature à la présidentielle de 2023, et s’oppose au même moment, au nom de l’inclusivité, à toute tentative de rejet de la candidature d’un ancien chef de l’État. “S’agissant spécialement de l’élection présidentielle, je voudrais préciser qu’il n’existe aucune disposition constitutionnelle ou légale qui interdit à un ancien président de la République de se porter candidat à la prochaine présidentielle”, a-t-il averti.
Lisanga sûr de lui
Lisanga se lance dans la course à la présidentielle. L’opposant ayant fourbi ses armes aux côtés de Tshisekedi père ambitionne apporter une nouvelle offre politique au pays. Après les ratés de gestion du régime Udps, Lisanga voit son heure de gloire arriver. Bien que ténor de Lamuka, il ne porte plus la candidature de Martin Fayulu. Il veut se battre seul dans l’arène pour se hisser au sommet de l’État. “La candidature de Martin Fayulu est là, celle du président de Nouvel Elan aussi et aujourd’hui vous avez la candidature de la CCD. Au moment opportun, nous allons nous mettre ensemble pour dégager le candidat commun. Toutes ces candidatures sont le fruit de l’expression démocratique”, a-t-il expliqué devant ses cadres et militants.
Le leader de la DYSOC explique que son souci est d’éviter à tout prix l’exclusion. De son expérience politique, il craint des frustrations qui peuvent, à la longue, engendrer des tragédies au pays. Toute mise à l’écart d’un candidat président pour un faux problème de nationalité, sera désapprouvé. Aussi, il réfute tout glissement même d’une seconde. “Dans le souci de l’exclusivité, je m’oppose, avec force, à l’exclusion de toute candidature à l’élection présidentielle de toute Congolaise ou de tout Congolais qui remplit les conditions prévues par la Constitution et les lois de la République, notamment celle relative à la nationalité”, a ajouté le président de la Convention chrétienne pour la démocratie.
Dans son nouveau look, boubou gris et borsalino à la tête, l’ex-élu de Mont-Amba estime que le Rwanda ne peut oser s’amuser si tous les Congolais sont ensemble. Il rappelle que Martin Fayulu et Félix Tshisekedi prêchent, à l’unanimité, l’unité du pays. “Le danger guette présentement notre pays”. Devant ce tableau, Bonganga appelle à l’unité de toute classe politique et demande au peuple congolais de se ranger derrière l’armée congolaise pour vaincre l’ennemi qui menace l’existence de notre pays. “Face à une famille unie, les agresseurs ne feront rien”, insiste-t-il. Voilà pourquoi, il pense mettre en oeuvre son plan de sortie de crise. La primeur de son schéma, a-t-il dit à Ouragan.cd, est réservé au président de la République, aux animateurs des institutions de la République, aux principaux acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, aux activistes de la société civile, plus particulièrement aux confessions religieuses, à la diaspora congolaise ainsi qu’à la communauté internationale.
Des préalables avant les élections
Lisanga, fidèle à sa logique, a posé quelques préalables qu’il juge importants pour s’assurer de la bonne organisation des élections voulues démocratiques, apaisées, transparentes et indépendantes. Il s’agit de :
- l’adoption par concensus de la loi modifiant et complétant la loi électorale ;
- L’adoption par consensus de la loi modifiant la loi électorale ;
- La configuration de la CENI par consensus de toutes les parties prenantes au processus électoral afin de garantir son indépendance ;
- La recomposition de la Cour constitutionnelle pour garantir son impartialité ;
- Le rétablissement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national ;
- L’enrôlement et le vote de Congolais résident à l’étranger (la diaspora congolaise) ;
- Le consensus exigé doit s’obtenir entre les parties prenantes ci-après : la majorité, l’opposition et la société civile.
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