L’émergence de la RDC a besoin des capacités humaines

Le ministre du Plan et  Révolution de la modernité, Kamitatu Etsu a déclaré que « l’émergence de la République démocratique du Congo à l’horizon 2030, a besoin des capacités humaines », à l’ouverture lundi 13 juillet, à Kinshasa, du séminaire sur la formation des formateurs de huit (8) centres d’excellence créés  à travers le pays.

Organisé à l’initiative du Senarec (Secrétariat national pour le  renforcement des capacités), ce séminaire a pour but de former des personnes capables d’assurer la formation des agents et fonctionnaires de l’administration publique à travers le pays. Ce qui permettra de former plus de 650.000 agents et fonctionnaires du secteur, hormis les services de l’armée et de la sécurité  conformément au vœu du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, afin qu’ils accompagnent la vision du chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange pour l’émergence du pays, a laissé entendre le ministre.

A cet effet,  le gouvernement a créé 8 centres d’excellence en RDC : 3 centres à Kinshasa, à savoir, l’Ecole nationale des finances (ENF), l’Ecole nationale d’administration (ENA) et le CENACOF, ainsi que  deux  centres à Lubumbashi dont l’Institut Salama pour l’informatique et le centre d’excellence de l’UNILU (Université de Lubumbashi), un centre à Kisangani, un autre centre d’excellence à l’UNIKIS (Université de Kisangani) et un centre à l’Université catholique de Bukavu.

Ces centres, a-t-il précisé, servent uniquement au renforcement des capacités des agents et fonctionnaires de l’Etat en vue de les mettre  à un niveau répondant  aux grandes exigences de développement et de décentralisation dans l’administration. L’avancement en grade sera conditionné par la formation et l’évaluation régulière des agents et cadres.

Ne seront promus que ceux qui auront suivi avec succès les épreuves de la formation. Voilà pourquoi « Former les formateurs va être l’objet de toutes les préoccupations du gouvernement », a  averti M. Kamitatu, notant que cette formation débute avec le Senarec considéré comme un guichet unique de renforcement des capacités de l’administration. C’est une innovation en Afrique, a-t-il indiqué. Le ministre a souhaité que le gouvernement et les bailleurs de fonds appuient ce projet.