Dans l’Enseignement primaire et secondaire, EPS, les vacances des Pâques qui commencent officiellement le 2 avril, s’entendront sur une semaine, et non deux comme à l’accoutumée. Il nous revient que cette décision vise à préserver l’équilibre, dans la gestion du calendrier scolaire de l’année en cours. Car en janvier dernier, le calendrier scolaire a été secoué par de fâcheuses manifestations de rue survenues alors.
Dans un article paru le 22 janvier dernier, « L’Avenir » avait rapporté les tristes événements, et déploré le contrecoup subi par le calendrier scolaire, à la suite du déferlement des manifestations populaires. L’article (dont reproduction suit), a paru sous l’intitulé :
Le calendrier scolaire sapé : Les écoles incapables d’ouvrir pendant la semaine
Après la demi-journée du vendredi 15 courant, le calendrier scolaire aura enregistré un début de semaine inquiétant. Ceci dans la mesure où, les échauffourées du lundi ont empêché l’école d’ouvrir ses portes. Le jour suivant, le climat de sérénité n’ayant pas rassuré, les élèves n’avaient pas à attendre quelque communiqué des responsables scolaires, pour savoir s’ils devaient prendre la direction de l’école ou non. Les parents se sont assumés en demandant, comme un seul homme, à leur progéniture de rester terrée chez soi. Enseignants et élèves ont partagé, les uns et les autres dans leurs quartiers résidentiels respectifs, les méandres d’une journée sapée par des manifestants s’illustrant notamment par des barricades sur la voie publique.
Des pneus brûlés sur les artères, des jets de pierres sur les quelques véhicules visibles. Le mercredi, les uns et les autres hésitants, et ainsi la journée a pris son rythme avec le concours des personnes qui ont pris le courage de l’animer comme à l’accoutumée. C’est alors qu’on a vu des femmes vendeuses aux abords des chaussées quasi désertes, se déplaçant d’un quartier à l’autre, d’une commune à l’autre en quête des produits à revendre. Celles qui gagnent leurs étals du marché dès le lever du jour, ne se sont pas fait prier pour cette routine. Des curieux s’attroupant devant des boutiques pillées la veille, contemplaient les débris d’étagères en bois ou en métal non emportés en par des dévastateurs. Des mères sous la poussée de l’instinct maternel, criaient à l’entrée de parcelles, pour faire revenir à la maison un enfant prolongeant sa présence sur la grande artère dans une journée confuse.
Vers le renforcement du monnayage des cours de rattrapage
Comme on le comprend, le calendrier scolaire est sapé en ce mois de janvier, par des imprévus en termes une d’échauffourées, qui se seront étendus quasiment sur une semaine entière. A cela s’ajoutent trois autres journées de la semaine dernière, dont la demi-journée du 15 et les jours fériés respectivement des 16 et 17. Une situation que pourraient bien capitaliser certains responsables scolaires habitués à monnayer des cours dits de rattrapage pendant des congés de détente voire les vacances des Pâques.