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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 01 juillet
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Economie

Augustin Matata Ponyo met en cause « la stabilité macro-économique » (Tribune)

2021-02-06
06.02.2021
2021-02-06
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Réfléchissant à haute voix sur l’évolution de la situation économique et politique de la République démocratique du Congo dans le 45ème numéro du mensuel « Congo Challenge » dont il est initiateur, l’ancien Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo pense que la stabilité du cadre macroéconomique tant avancée par les autorités tant politiques qu’économiques est fausse.

Pour ce professeur d’économie, la fameuse stabilité du cadre macroéconomique n’en est pas une.

Ci-dessous, l’intégralité de sa réflexion :

La fausse stabilité macro-économique

Ce que je pense est que la stabilité macro-économique est comme le 36°C pour le corps humain. Celui-ci a besoin d’une température oscillant autour de 36°C pour être au point.
C’est la température dite « normale ». En dessous, c’est préoccupant, au-dessus, c’est inquiétant.

Dans les deux cas, le corps humain est incapable de délivrer les meilleurs résultats, sauf exception. Voilà la première indication dont le médecin a besoin pour s’assurer que vous êtes en forme : la température du corps. C’est l’un des meilleurs symptômes pour alerter l’humain ou le médecin que la machine corporelle va mal et qu’il faut la réparer.

Ce que je pense est que lorsque le corps affiche plus de 37,2°C ou moins de 36°C, c’est qu’il y a disfonctionnement.

Le médecin procède alors par son diagnostic.

La Médecine recommande aux spécialistes d’examiner les organes vitaux du corps humain pour connaitre leur état par rapport aux normes imposées par le Créateur. Les reins, le foie, le cœur, le cerveau passent aux peignes fins.

Il existe des plages au-dessus ou en dessous desquelles le médecin est contraint de déclarer malade la personne en examen. Il faut donc intervenir pour que le corps retrouve sa santé et son potentiel pour bien performer. En économie, c’est la même chose.

Ce que je pense est qu’il existe, comme pour le corps humain, des indicateurs clés capables de mesurer la stabilité macro-économique, parmi lesquels le taux d’inflation et le taux de change.

Le premier indique l’évolution des prix intérieurs sur le marché des biens et services. Le second est la valeur externe de la monnaie nationale sur le marché de change.

Lorsque les prix montent, c’est, selon le degré, on parle de l’inflation ou l’hyperinflation. Lorsqu’ils baissent, c’est la déflation. Lorsque le taux de change monte (CDF/USD), la monnaie locale perd sa valeur externe, c’est la dépréciation monétaire.

Dans tous les cas de figure, l’économie se porte mal et doit retrouver la stabilité pour mieux performer.

Ce que je pense est que la stabilité macro-économique est la fondation d’une économie.

En effet, autant on veut élever un bâtiment en hauteur et s’assurer qu’il va résister à toute sorte d’intempérie et tremblement de terre, autant on doit s’assurer notamment de la profondeur et de la solidité de sa fondation.

La stabilité des prix intérieurs et de taux de change balaie les perspectives à court et moyen terme et rassure la population que l’économie fonctionne bien.

Les entrepreneurs peuvent alors élaborer leurs business plans et escompter les bénéfices avec assurance.

La stabilité préserve le pouvoir d’achat du consommateur et le bénéfice du producteur.

Elle constitue un facteur clé de la cohésion sociale. Ne dit-on pas que l’inflation est un impôt tacite qui frappe durement les citoyens, en particulier les gagne-petits ? Surtout ceux qui touchent leurs revenus en monnaie nationale.

La stabilité favorise l’épargne, laquelle conditionne l’investissement, facteur clé pour la production, et donc pour la prospérité.

Ce que je pense est qu’il y a une « vraie » stabilité macro-économique et une « fausse ». La vraie est celle qui permet à l’économie de fonctionner de manière efficace et de favoriser le développement.

La fausse est plutôt apparente. Elle ne l’est pas du tout, car en réalité, elle détruit l’économie.

En effet, la stabilité d’une économie n’est pas une fin en soi. C’est plutôt un moyen indispensable pour atteindre les objectifs de développement.

La vraie stabilité va de pair avec un bon comportement des principaux indicateurs macro-économiques.

La production s’accroit à un niveau soutenable et supérieur au taux de croissance démographique, la masse monétaire est compatible avec le volume de biens et services en circulation, le solde des finances publiques reste dans les limites acceptables du produit intérieur brut, permettant ainsi de contrôler la demande globale et le niveau d’endettement intérieur et extérieur ; le solde de la balance des paiements demeure dans la fourchette qui permet de consolider les réserves de change et de préserver la valeur externe de la monnaie nationale.

Et comme pour le corps humain, il existe en économie des marges définies par les spécialistes du domaine dans lesquelles doivent se trouver certains indicateurs clés comme le Produit intérieur Brut (PIB), le taux du chômage, la Masse monétaire (M1, M2), le Solde des finances publiques et le Solde de la balance des paiements, pour admettre que l’économie se porte bien ou pas.

Ce que je pense est que l’économie congolaise est rentrée dans une zone d’instabilité du cadre macro-économique en 2017-2018 et de fausse stabilité du cadre macroéconomique en 2019-2020.

Les taux d’inflation et de dépréciation monétaire sont restés élevés au cours de la première période, et relativement bas au cours de la seconde, dissimulant ainsi le mauvais état des principaux agrégats macro-économiques.

En effet, au cours de deux dernières années, l’équilibre sur le marché des biens et services a été maintenu artificiellement par la compression de la demande globale, notamment par l’accumulation des arriérés des salaires de certaines catégories d’institutions ou structures étatiques (parfois jusqu’à neuf mois), le non-paiement de certains frais de fonctionnement et la faible part des dépenses publiques d’investissement par rapport aux dépenses totales (7% en 2019 et 3% en 2020). Ce qui étouffe la production.

La croissance est estimée à 0,8% en 2020 contre 4,4% une année auparavant. Sinon, en 2019 et 2020, les taux d’inflation annuels auraient atteint des niveaux de loin supérieurs à ceux enregistrés officiellement, soit 4,38% en 2019 et 16,2% en 2020.

Le faux équilibre du marché de changes procède notamment de l’usage inefficient de réserves de change, de l’utilisation de crédits relais du FMI et appuis budgétaires de la Banque Mondiale et de la BAD pour financer notamment la consommation.

Est-ce efficient d’utiliser des devises empruntées ou reçues en don pour payer une partie des salaires? Sinon, le taux de dépréciation monétaire aurait été de loin supérieur à celui enregistré au cours de quatre dernières années.

Le taux de change serait aujourd’hui à plus de 4.000 CDF/USD.

A quoi alors servirait une telle stabilité macro-économique ?

Une stabilité plutôt politique qu’économique, celle qui tue la production ; en un mot, une stabilité appauvrissante.

Ce que je pense est que certains féticheurs économistes de la FEC et de la Banque centrale du Congo ont soutenu plusieurs fois alors que j’étais premier ministre qu’un taux d’inflation bas étouffe la production. Je n’ai jamais cru à ce fantasme économique et j’ai refusé de les suivre.

Comment un entrepreneur peut-il préférer faire les affaires dans un environnement inflationniste ? Comment un entraîneur peut-il croire que son athlète performerait mieux avec une température corporelle supérieure à 37°C ?

Après mon départ de la primature, ils ont relâché les prix intérieurs jusqu’à un taux d’inflation annuel respectivement de 43,07% en 2017 et 30,14% en 2018.

Malheureusement, la croissance économique les a trahis en s’accommodant à la théorie économique, pour se situer à 3,5% en 2017 et 5,8% en 2018 contre une moyenne de près de 7,0% alors que j’étais en fonction (2012-2016).

Encore une fois, il a été démontré que le fonctionnement d’une économie obéit aux règles cardinales qui régissent les sciences économiques. Elles ne changent jamais en fonction des titres que l’on peut assumer ou de l’influence que l’on peut exercer à travers les médias.

Ce que je pense est que la vraie stabilité macroéconomique a existé à plusieurs reprises dans ce même pays, notamment de 2012 à 2016 sans crédit relais du FMI ou appui budgétaire de la Banque mondiale et de la BAD.

Les taux d’inflation ont été parmi les plus bas depuis 1960. Une moyenne annuelle de 1,9% au cours de la période considérée (avec 0,8% en 2015) contre une moyenne de 23,4% de 2017 à 2020.

Les taux de dépréciation monétaire, en régime de change flottant, ont été parmi les plus bas de l’histoire économique du pays.

Une moyenne annuelle de 2,15% de 2012 à 2016 contre 19,81% de 2017 à 2020. Cette vraie stabilité macro-économique a permis au pays de réaliser des performances économiques exceptionnelles. Le PIB s’est accru en moyenne de près de 7% (avec un pic de près de 10% en 2014) contre une moyenne de 4,63% au cours de quatre dernières années.

Le solde budgétaire cumulé a été de -72,03 milliards de CDF entre 2012 et 2016 alors qu’il est globalement de -241,12 milliards de CDF au cours de quatre dernières années. Le solde de la balance des paiements par rapport au PIB est passé de -14% entre 2012 et 2016 à -24% au cours de quatre dernières années.

Les réserves de change ont chuté d’une moyenne de 1,4 milliard de dollars américains à près de 800 millions d’USD d’une période à une autre.

Les réserves seraient négatives n’eût-été les interventions directes des institutions financières internationales.

Ce que je pense est qu’il faut à tout prix rechercher la vraie stabilité macro-économique parce qu’elle contribue efficacement au progrès économique, et qu’il faut se méfier de la fausse stabilité macro-économique, celle obtenue sur base des expédients monétaires. A terme, ce type de stabilité est contre-productif.

Elle ressemble à celle des années 70-80 avec les ajustements structurels du FMI.

Elle se réalisait en défaveur des investissements publics dans les secteurs clés de l’économie telles les infrastructures, l’éducation et la santé.

Tout comme le gouvernement pouvait l’obtenir sur base de maquillage des chiffres à la veille de l’arrivée des missions du FMI pour permettre la conclusion heureuse du programme économique. Qui trompait qui ?

Ce que je pense est que la RDC a maintenant besoin d’une vraie stabilités macro-économique, celle avec des taux d’inflation « réellement » bas et des taux de change « sincèrement » stables.

Une stabilité qui reflète la santé réelle de l’économie nationale. Une stabilité capable de garantir un meilleur comportement des agrégats macro-économiques et donc de produire la prospérité du peuple.

Sous l’impulsion du Président de la république et le leadership d’un nouveau premier ministre, le gouvernement congolais est capable de le faire, et sans appui financier du FMI, parce qu’il l’a fait entre 2012 et 2016.

Au cours de cette période, la RDC n’était pas en programme avec le FMI, mais elle a réalisé les meilleures performances économiques et sociales de son histoire.

En effet, selon l’indice du développement humain (IDH) élaboré par le PNUD en 2014, la RDC avait fait un saut qualitatif de 11 places dans le classement mondial des pays, passant de 186ème à 176ème sur 187 pays.

Une première dans l’histoire du classement des pays depuis la création de cette institution, nous a-t-on dit.


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Freemasonry @6M8WZFV   Message  - Publié le 12.02.2021 à 10:56
Comment je gagne de l'argent et j'ai acquis un appartement de luxe de première classe en Belgique, Depuis que je suis devenu membre de la franc-maçonnerie, le pouvoir de richesse m'a été accordé Mme Lina Elisa, Rejoignez cette famille, faites-moi comprendre que donner aux gens et les aider à apporter bénédictions pour nous, je viens de célébrer 32 millions d'euros la semaine dernière, et j'ai réalisé tous mes rêves dans la vie, Donnant à ma famille la meilleure vie qu'elle désire, si vous voulez rejoindre la franc-maçonnerie écrivez et envoyez un message à l'adresse e-mail du temple worldunitedpowersociety@gmail com ou envoyez WhatsApp +2348159768201, le maître du Seigneur vous expliquera comment vous pouvez également être membre

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:51
SUITE A la suite de Allenspach et Perrez (2008) qui ont évalué les interactions entre la stabilité bancaire et les performances macroéconomiques de la Suisse, Monnin et Jokippi (2010) éva-luent, à travers une modélisation VAR en panel de 18 pays de l’OCDE, le lien entre la stabilité bancaire et la croissance de la production réelle et l’inflation. Ils mesurent la stabilité bancaire par la probabilité de défaut du secteur bancaire, i e la probabilité qu’entre deux trimestres, la valeur globale des actifs du système bancaire soit inférieure à la somme de ses engagements Cette mesure a l’avantage d’être continue par nature et capte donc un continuum d’états, plutôt que la classification en tant que crise ou non crise. Les conclusions de cette étude soulignent que la stabilité bancaire est un déterminant majeur de l’évolution future de la croissance du PIB réel des pays de l’OCDE. Les périodes de stabilité bancaire sont généralement suivies par un accroissement stable de la production réelle et vice versa

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:49
SUITE SUr le plan empirique, plusieurs travaux ont été conduits sur l’évaluation des liens entre la stabilité bancaire et la stabilité macroéconomique au cours de ces dernières années. Ils se sont globalement articulés autour, d’une part, de l’évaluation des coûts macroéconomiques des crises bancaires et, d’autre part, de l’analyse des déterminants macroéconomiques de la fragilité des systèmes bancaires S’agissant de l’évaluation des coûts macroéconomiques des crises, Gupta (2005) montre, à travers une modélisation de l’occurrence des crises bancaires à l’aide un modèle DSGE (Dynamic Stochastic General Equilibrium) que, quelle que soit leur nature ponctuelle (crise de liquidité) ou durable (crise de solvabilité), les crises bancaires affectent négativement les performances macroéconomiques à travers deux principaux canaux

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:47
SUITE:Les évaluations empiriques des deux précédentes approches ont souvent aboutis à des ré- sultats mitigés, laissant ainsi émerger une troisième approche dite feedback-hypothesis. Suivant cette approche, la stabilité bancaire et la stabilité macroéconomique s’influencent mutuellement Il s’en découle que l’eet causal n’est essentiellement pas univoque mais rétroactive c’est-à-dire l’influence est dans le deux sens Enfin, pour les tenants de l’approche dite « neutrality hypothesis », les liens entre stabilité bancaire et stabilité macroéconomique sont peu évidentes. Cette hypothèse est soutenue par les travaux empiriques de Jokipii and Monnin (2013), Creel et al. (2015), and Hogart et al. (200

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:46
MATATA ds les cpier coller comme ce que tu fais, aie COMME LE FAIT MON NEVEU DE 9 ANS l'honn^teté de citer les VRAIS AUTEURS :Suivant l’hypothèse dite « supply-leading », un secteur bancaire stable contribue à la stabi- lité macroéconomique à travers deux principaux canaux : la mobilisation et l’allocation optimale des ressources dans l’économie, et la maitrise des risques auxquels font face les agents écono-miques, à travers la surveillance de l’utilisation des ressources par les agents. Dans de nombreux cas, les banques, à travers la surveillance de l’utilisation des ressources, jouent un rôle dans la définition des stratégies des entreprises du fait des apports financiers qu’elles leur accord

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:15
ET VOILA Citoyen Matata Ponyo les copier coller de mon neveu de 9 ans: lui au moins n'efface pas les noms des auteurs et en plus son choix démontre que votre soit disant raisonnemnent que vous insérez entre deux copier coller est TOTALEMENT PLEIN D' HERESIES

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:12
SUITE:"A contrario, nous montrons que l’instabilité macroéconomique exerce une influence négative dans le seul cas de l’Afrique. Nous incluons le logarithme népérien de un plus le taux d’inflation annuelle comme étant la variable de la stabilité macroéconomique dans l’équation de croissance. Ce choix se justifie également sur le plan technique. En effet, nous supposons que l’effet d’une réduction unitaire de l’inflation dans une situation de forts taux inflation est beaucoup plus petit que l’effet d’une réduction unitaire de l’inflation dans une situation de faibles taux d’inflation ou de taux d’inflation modérés. Cela suggère en retour que la relation entre taux de croissance économique et taux d’inflation devrait être concave, au moins à des taux d’inflation élevés"

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:10
sSUITE:"Pour tenir compte à la fois du caractère endogène des IDE et de l’inflation et de la corrélation entre les termes d’erreur des équations du modèle, nous utilisons la méthode des triples moindres carrés. Notre principale conclusion est que les IDE ont effectivement une influence positive sur la croissance pour les pays d’Afrique et ceux d’Amérique latine et Caraïbes. A contrario, nous montrons que l’instabilité macroéconomique exerce une influence négative dans le seul cas de l’Afrique. Nous incluons le logarithme népérien de un plus le taux d’inflation annuelle comme étant la variable de la stabilité macroéconomique dans l’équation de croissance. Ce choix se justifie également sur le plan technique. En effet, nous supposons que l’effet d’une réduction unitaire de l’inflation dans une situation de forts taux inflation est beaucoup plus petit que l’effet d’une réduction unitaire de l’inflation dans une situation de faibles taux d’inflation ou de taux d’inflation modérés. Cela suggère en retour que la relation entre taux de croissance économique et taux d’inflation devrait être concave, au moins à des taux...

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:09
SUITE :Il s’avère cependant que la thèse jusqu’alors communément acceptée, selon laquelle les IDE sont l’un des principaux vecteurs de la croissance ou même qu’ils contribuent à cette croissance, est loin de faire aujourd’hui l’unanimité. Dans cette contribution, nous cherchons à vérifier si la stabilité macroéconomique, mesurée par le taux d’inflation, joue un rôle sur l’influence éventuelle des flux internationaux de capitaux entrants sur la croissance économique du pays de destination de ces investissements. Notre étude porte sur un échantillon de 87 pays en développement appartenant à trois zones géographiques : Afrique, Amérique latine/Caraïbes et Asie. Cette relation est testée à la fois globalement sur la totalité de l’échantillon et sur chacune des trois zones géographiques distinctement. L’étude s’intéresse à la période 1990- 2005. Nous contrôlons à la fois pour les effets individuels et l et les effets de tendance temporels dans l’estimation économétrique de l’équation de croissance économique

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:07
SUITE La spécification de l’équation de croissance économique vise surtout à établir le lien ente le taux de croissance économique et deux de ces déterminants majeurs que sont le niveau d’inflation et le niveau des flux nets d’investissements directs étrangers (IDE) entrants. Afin de réduire un éventuel biais excessif qui pourrait être dû aux variables omises, nous incluons des variables indicatrices spécifiques au pays et à l’année. Ces dernières variables permettent de contrôler à la fois les effets individuels et les effets de tendance temporels. Étant donné que dans notre échantillon certains pays présentent des valeurs négatives de flux nets d’IDE entrants, la variable d’IDE est prise en niveau. En d’autres termes, la variable d’IDE ne fait l’objet d’aucune transformation

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:05
SUITE "Nous avons tenté d’évaluer l’influence que pouvait exercer la stabilité macroéconomique sur l’impact des IDE dans les pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Nous avons pu mettre en évidence le fait que les IDE favorisent la croissance à la condition que le taux d’inflation soit maintenu à un niveau suffisamment bas, avec un effet de seuil que nous avons tenté de quantifier. Toutefois, le caractère réduit de notre échantillon (11 pays) limitait sensiblement la portée des conclusions obtenues. La présente contribution remédie à cette insuffisance en prenant en considération un échantillon beaucoup plus vaste, incluant 87 pays en développement appartenant à quatre zones géographiques différentes (Afrique, Amérique latine, Caraïbes et Asie), ce qui devrait à la fois permettre d’améliorer la significativité de nos résultats et autoriser une plus grande finesse d’appréciation en comparant ces groupes géographique"

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:03
ET mon neveu de 9 ans ,LUI AU MOINS A l Honnêté de CITER LES AUTEURS:L’interprétation de ce constat est qu’une saine gestion macroéconomique (avec par exemple un taux d’inflation limité) crée un environnement général plus sûr pour les investisseurs, favorisant ainsi la croissance. Simultanément, la stabilité macroéconomique, comme la stabilité politique, est un des déterminants majeurs de l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers. L’idée semblait donc acquise que des facteurs en nombre limité, tels le capital humain, l’ouverture commerciale, le niveau de revenu par tête et la stabilité macroéconomique, jouaient un rôle déterminant. Ce début de consensus a pourtant « volé en éclats » il y a une dizaine d’années, suite à la publication de l’article de référence sur cette question effectuée par Carkovic et Levi

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 07.02.2021 à 15:01
MATATA des copier coller mon neveu de 9ans en est AUSSI CAPABLE voici ce qu'il a copier coller:"Plus précisément, nous cherchons à vérifier si la stabilité macroéconomique, mesurée au moyen du taux d’inflation, contribue à induire un effet positif des IDE sur la croissance dans les pays en développement qui accueillent ces investissements. Cette question n’a guère été traitée Plus rares sont les travaux qui s’intéressent à l’influence que la stabilité macroéconomique exerce sur la liaison entre les IDE et la croissance. Sur cette question, la contribution la plus notable est celle de Bleaney (1996) [7][7]Voir aussi : Fisher (1993) et Kormendi et Meguire (1985) [7]Voir aussi : Fisher (1993) et Kormendi et Meguire (1985) À partir d’un échantillon de pays en développement, l’auteur montre que sur la période 1980-1990, une stabilité macroéconomique est associée à une croissance plus forte pour un taux donné d’investissement (domestique et étranger).

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anaonyme @92D3XD4   Message  - Publié le 06.02.2021 à 13:28
BLA BLA que mon neveu de 9 ANS peut copier coller en cliquantsur google :""stabilité du cadre macroéconomique"VOICI ce que on te demande; MOI EN 12 ans: installation d'une bourse des valeurs, résevre de change augmentées deXPC,FDI de xpc,taux de croissance de xpc,exportations de Xpc,km de routes ,production agricole,baisse chômage xpc,accès eau, electricité, scolarité, et aux soins médicaux augmentés dexpc,place au doing business, transprency,IDH etc TOUT LE RESTANT du copier coller

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Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 06.02.2021 à 10:02
L'homme essaie désespérément de réhabiliter son image ternie par Bukanga Lonzo.

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Les Sans Foufous @5G4VXIJ   Message  - Publié le 06.02.2021 à 09:34
MOYIBI !

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bobo @T3DJ93C   Message  - Publié le 06.02.2021 à 09:26
On vois mieux lorqu'on est de l'exterieur Matata

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Mebele Makange Amena @5RSF2HH   Message  - Publié le 06.02.2021 à 09:05
Ta gestion n'était pas si médiocre

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 06.02.2021 à 08:52
MATATA reste le meilleur premier ministre que ce pays ait jamais connu. Ca suscite des jalousies car c'est la nature vicieuse de l'homme

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le double @EFRMHPD   Message  - Publié le 06.02.2021 à 06:22
Matata a raison sur le plan théorique, mais ce qui lui manque c'est la pratique C'est quelqu'un qui parle que quand il n'est pas aux affaires. Dès qu'il est aux affaires il fait de détournement, C'est malheureux aux donneurs de leçon

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Anonyme! @ET86R2M   Message  - Publié le 06.02.2021 à 06:06
Il a peut-être semé le maïs pour recolter l'UNIVERSITÉ mais il reste que son analyse est non seulement bonne mais surtout juste; pour être franc!

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