Politique
20 mai 2019, Ilunga Ilunkamba est nommé Premier Ministre. La fin de sept mois de tractations et d’incertitudes. L’homme d’Etat congolais a fait l’unanimité dans la coalition CACH et FCC. Un sacre pour ce natif de Djino, dans le Katanga profond. Ce fils du terroir a gravi les échelons de la vie sociale, au mental et à l’abnégation.
En une année jour pour jour, il aura été au front face aux multiples préoccupations liées principalement à la santé, l’éducation et la sécurité. Bien avant de constituer son équipe gouvernementale, Sylvestre Ilunga a actionné toutes ses capacités pour pouvoir contribuer, de manière idoine, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens congolais dans la transparence et la bonne gouvernance.
Aujourd’hui devant l’imprévisible pandémie de covid-19, le chef de l’Exécutif central ne dort que d’un œil pour assurer une gestion efficace de la riposte.
En effet, dans la même optique que le président de la République, Tshisekedi Tshilombo, Ilunga Ilunkamba a fait sienne la lutte contre la corruption, le tribalisme, le népotisme, etc. mais aussi, se consacre-t-il fortement à concourir au fonctionnement de la coalition FCC-CACH, au niveau de l’équipe gouvernementale.
Discret et travailleur, Sylvestre Ilunga incarne pour plusieurs congolais l’homme d’Etat dont la République démocratique a besoin pour la sortir de l’auberge.
Investi depuis septembre 2019, il a instauré un dynamisme de travail à la Primature, à tel point qu’il enchaine 3 à 4 réunions par jour, avec tous les représentants de divers secteurs et couches de la population en vue de trouver des solutions aux différents problèmes, avec efficience.
Les réunions de conjoncture économique tous les mardis en présence des responsables concernés, permettent d’évaluer la situation économique qui prévaut dans le pays et de trouver rapidement des réponses aux préoccupations.
Bonne gouvernance et lutte contre la corruption
Alors que les pourparlers pour la mise en place des membres du gouvernement se poursuivaient et prenaient du temps, Sylvestre Ilunga s’était déjà mis au travail. En quelques sorties, le Premier ministre a fait le tour de quelques entreprises publiques, question pour lui de se rendre personnellement compte du fonctionnement des différents secteurs des finances publiques et prendre connaissance des réalités nécessaires à la conduite de l’action gouvernementale. Ceci, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance. Une année après, ses actions se caractérisent par la même motivation.
Le programme de 100 jours du chef de l’Etat pris en main par le gouvernement il y seulement quelques mois, a connu une réelle accélération et des résultats probants un peu partout sur le territoire national.
En outre, quelques jours avant que le premier cas de covid-19 ne soit déclaré en RDC, Ilunga Ilunkamba a entamé le processus de priorisation de mobilisation des recettes de l’Etat. Il a, en effet, démarré une série de descente sur terrain notamment, à la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), et qui devait se poursuivre à l’intérieur du pays. Il était question de traduire la volonté du gouvernement d’accompagner la douane ainsi que d’autres régies financières pour réaliser les recettes prévues dans le budget de l’année en cours.
Il sied de rappeler qu’un collectif budgétaire est en pleine élaboration, en raison de la pandémie de covid-19 et ses effets néfastes sur l’économie congolaise.
Au front contre la pandémie de Covid-19
A ce propos, il y a lieu de relever qu’en mars dernier, le Premier ministre Ilunga a engagé des discussions avec quelques membres du gouvernement, la Banque Centrale, les régies financières ainsi que les entreprises publiques et privées, aboutissant à des mesures exceptionnelles prises pour atténuer l’impact économique de l’épidémie sur les ménages.
En gros, l’Exécutif central a levé plusieurs options, entre autres, l’octroi, durant deux mois, de la fourniture d’eau et d’électricité à titre gratuit aux ménages, aux hôpitaux ainsi qu’aux MPME frappées par la mesure de fermeture.
Mais également l’exonération pour une durée de six mois de tout impôt, droit, taxe et redevance sur l’importation et la vente des intrants et produits pharmaceutiques ainsi que sur les matériels et équipements médicaux.
Avant cela, un mécanisme de monitoring stratégique, piloté par le Premier Ministre, a été mis en place afin de suivre le tableau d’affectation des fonds décaissés quant à ce. Ces fonds servent non seulement aux soins des malades, leur hébergement et leur restauration dans les bonnes conditions, mais aussi à la prise en charge des policiers commis à cette tâche, aux recherches en cours et à la motivation des Experts du Comité de pilotage.
Décision prise par le chef de l’Etat, après avoir observé une psychose dans le chef de la population, au lendemain de l’annonce du premier cas testé positif. Félix Tshisekedi avait souligné l’urgence qu’il y avait, pour les pouvoirs publics, de la rassurer en prenant des mesures claires de prévention et de gestion de cette crise sanitaire.
La gestion des problèmes socioéconomiques des provinces
Par ailleurs, de la sécurité aux infrastructures, des finances à l’épineuse question liée notamment, à l’amélioration des conditions de vie des congolais, Ilunga Ilunkamba, dans sa démarche, s’y consacre sérieusement.
Avant les multiples séances de travail avec les représentants des provinces depuis septembre 2019, Sylvestre Ilunga avait choisi d’initier en RD. Congo une nouvelle manière de collaborer avec les provinces dans la perspective de leur faire bénéficier de l’accompagnement du pouvoir central. Avec chaque gouverneur qu’il avait reçu quelques mois avant son investiture, le Premier ministre avait un tour d’horizon des défis de sa province notamment, en matière de sécurité, d’infrastructures, des questions financières, ainsi que de la situation sociale de la population. De jour, ce sont les éléments sur lesquels le gouvernement Ilunga agit en priorité pour déclencher, de manière précise, le développement des provinces et, surtout, d’en améliorer rapidement les conditions socio-économiques.
Ilunga Ilunkamba a choisi la stratégie consistant à sonder les causes réelles de tous les maux qui rongent la RD. Congo et font basculer toutes ses provinces dans l’abîme.
Un homme, des réformes
A 24 ans, Sylvestre Ilunga décroche son diplôme de licence en Sciences commerciales à la faculté des sciences économiques à Lovanium, aujourd’hui UNIKIN, la colline inspirée. Il accepte aussitôt d’embrasser la carrière d’enseignant, non sans une pointe d’amertume : à l’époque, les privés s’arrachent les universitaires, et leurs offrent une vie aisée. Ilunga Ilunkamba choisit de partager son savoir avec les jeunes dans les amphithéâtres, tout en continuant à se parfaire.
8 petites années plus tard, il est docteur en économie appliquée. La suite est une success story limpide.
Pendant plus d’une décennie, Il enchaîne les responsabilités au sommet de l’Etat. Directeur de cabinet de Ministre, Secrétaire d’Etat, plusieurs fois vice-ministre, enfin Ministre du Plan puis Ministre des finances.
En 1993, profondément marqué par les pillages de triste mémoire sous Mobutu, il se replie en Afrique du Sud. Le prof. Ilunga sent le besoin de marquer une pause. Mais pas pour longtemps. Sa réputation a franchi les frontières nationales, et la même année, il est Associé-gérant de la Société RETIMEX, basée à Cape-Town. Pendant 10 ans, il y apporte son expertise dans le montage des financements, et dans l’import-export pour l’industrie des métaux non ferreux de la RDC.
En 2003, lorsque la RDC s’engage dans la voie de profondes réformes économiques, c’est un expert aguerri qui répond à l’appel de la nation congolaise, en qualité Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP).
Au moment de sa nomination comme Premier Ministre, il préside aux destinées de la SNCC où il est confronté aux réalités de gestion quotidienne d’une entreprise publique en restructuration.
Le réformateur passe ainsi de la conception des réformes à leurs mises en œuvre, douloureuses certes, mais nécessaires. Il fallait un caractère bien trempé pour concevoir et conduire ces réformes qui bousculaient la quiétude des fossoyeurs des entreprises publiques. Et autant pour les mettre en œuvre.
De fait, l’homme a du caractère, des principes, une intégrité à toute épreuve nourris par son attachement aux valeurs traditionnelles, aux valeurs familiales, et aux valeurs chrétiennes, dont il dit avoir fait le plein durant son cursus scolaire ; en plus d’un calme olympien : presque jamais un mot plus haut que l’autre. La force tranquille.
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