Afrique
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a signé mercredi un accord de paix avec les rebelles, en vertu duquel un cessez-le-feu doit entrer en vigueur dans 72 heures, a annoncé le chef de la diplomatie soudanaise, Al-Dirdiri Mohamed Ahmed.
Un porte-parole de la rébellion a toutefois rejeté plusieurs points de l'accord.
Conclu dans la capitale soudanaise Khartoum, cet accord vise à mettre un terme à un conflit civil qui a fait des dizaines de milliers de morts et a provoqué le déplacement de trois millions d'habitants. Plusieurs accords de paix antérieurs ont déjà tourné court.
L'accord-cadre trouvé à Khartoum doit être couronné par un règlement définitif qui permettra l'accès de l'aide humanitaire aux populations dans le besoin, la libération de prisonniers et la formation dans quatre mois d'un gouvernement d'union de transition, a déclaré le chef de la diplomatie soudanaise.
Ce gouvernement de transition sera en place pour trois ans, après quoi des élections législatives seront organisées, a précisé le ministre soudanais.
L'annonce de l'accord est intervenue après deux journées de discussions entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président, le chef rebelle Riek Machar. La guerre civile a éclaté en 2013, moins de deux ans après l'accession du Soudan du Sud à l'indépendance vis-à-vis du Soudan.
"L'accord signé aujourd'hui et le cessez-le-feu vont mettre fin à la guerre au Soudan du Sud et ouvrir un nouveau chapitre", a dit Riek Machar à la presse après la cérémonie de signature.
Salva Kiir a dit son intention de "respecter pleinement" l'accord. L'un des points proposés dans l'accord serait de doter le Soudan du Sud de trois capitales, afin de répartir les pouvoirs à travers le pays, mais un porte-parole de Riek Machar a dit rejeter cette idée.
"Nous allons signer aujourd'hui l'accord-cadre, avec certains amendements. Surtout, nous rejetons le principe de trois capitales - le Soudan du Sud est un seul pays - et nous rejetons l'idée que des forces étrangères viennent sur notre sol", a dit le porte-parole de Machar, Mabior Garang Mabior, qui faisait, semble-t-il, allusion à la surveillance de la trêve par des observateurs de l'Union africaine et de l'Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement, institution est-africaine).
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