Au quatrième jour de la rentrée scolaire, toujours pas d'élèves dans les rues de Kinshasa

C'est depuis le 4 septembre que les élèves ont été appelés à reprendre le chemin de l'école, après deux mois de vacances. Mais jusqu'au 7 septembre, sur le terrain, cette rentrée scolaire n'est quasiment pas effective.

Si, dans la commune de la Gombe, on aperçoit quelques rares élèves, cela n'est pas le cas dans la cité où l'uniforme Bleu et Blanc est invisible.

Pour d'aucuns, enseignants et élèves observent le mot d'ordre de grève lancé par la synergie des syndicats des enseignants. D'autres par contre soutiennent que plusieurs parents hésitent d'envoyer leurs enfants à l'école à cause de l'insécurité. Mais une autre réalité est que beaucoup de tuteurs ne sont pas encore prêts à remplir toutes les conditions requises pour que leurs enfants reprennent le chemin de l'école.

Selon la ministre provinciale de l'Education, Thérèse Olenga, "la rentrée scolaire a été effective, mais beaucoup de parents préfèrent envoyer leurs enfants à l'école une semaine après la rentrée", une pratique qu'elle décrie par ailleurs.

Cela porte entrave au calendrier scolaire qui risque d'être perturbé si cette situation perdure. Les enseignants tiennent à ce que leur salaire corresponde au taux budgétaire fixé par le Premier ministre Bruno Tshibala, avant de reprendre la craie. Quelques uns ont accepté la  bonne foi" du gouvernement qui a promis d'ajouter 20 000 FC, plus 10 000 FC, à leur enveloppe.