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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 01 juillet
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Société

EPSP : Ça se termine mal, plusieurs parents d’élèves absents à la proclamation

2016-07-04
04.07.2016 , Kinshasa
2016-07-04
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Des élèves de l'école primaire

La coutume a été respectée, ce samedi 2 juillet 2016, selon le calendrier scolaire tel que publié par le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP). Dans quelques écoles de la capitale, cette journée n’a pas été aussi vive que les années passées. Les parents d’élèves ont été de grands absents. Pour certains enseignants, cette situation serait due au retard enregistré, quant au paiement du  solde de frais scolaires par les parents. « Nous ne livrons que les bulletins et les billets de vacances des élèves qui sont en ordre avec les frais scolaires. Raison pour laquelle, les parents n’ayant pas soldé les frais, ont préféré se blottir, chez eux », a déclaré un Directeur d’une école de la capitale, sous le sceau de l’anonymat. Les parents en règle, interrogés par des fins limiers de La Prospérité, ont avancé que c’est plutôt la crise économique que traverse le pays qui en serait la cause principale.

Toutefois, dans plusieurs écoles, le comité directeur a répondu présent, excepté la grande absence des parents d’élèves et de leurs enfants. L’on a constaté, curieusement, un climat froid. « Ça et là, on pouvait remarquer la présence de quelques parents et élèves, venus avec retard », a affirmé un enseignant, sous un regard, apparemment, désarçonné.   

« Cette situation est due à l’absence d’engouement des parents d’élèves qui ont peur de venir à cette journée parce qu’ils ont des litiges à régler avec les services des finances des écoles. Nous avons scindé  des bulletins en deux. Il y a des bulletins des élèves en ordre de paiement et ceux des litigieux. Ne peut prendre le bulletin et connaître le résultat de son enfant, que le parent en règle de paiement de tous les  frais scolaires dans notre école. C’est pour nous permettre de mettre les enseignants à l’aise, qui ont fait ce travail depuis le début de cette année. Maintenant, ils méritent un salaire. Les parents qui ne sont pas prêts avec leurs frais scolaires, nous les recevrons plus tard au fur et à mesure. Il y en a qui viennent même à la rentrée scolaire, pour récupérer les résultats de leurs enfants », a souligné, par ailleurs, M. Faustin Mbila Kulumbu, Directeur à l’EPII du complexe scolaire Saint Georges, à la lisière de Kintambo.

Un parent a même déclaré qu’il n’est pas préoccupé par la proclamation de ses enfants, car « après la proclamation, l’enfant aura faim et devra manger. Entre ces deux choses : récupérer le bulletin de l’enfant contre 100 USD à ce jour du 2 juillet. Et, puis, dormir affamé, et, ne pas aller à l’école mais offrir à manger aux enfants. Je crois que le choix est clair, car nos revenus sont très limités pour faire face à trois ou quatre problèmes à la fois, on pourra récupérer ce résultat en septembre pourvu que les enfants passent à la classe supérieure ».

Les enseignants et responsables d’écoles continuent à attendre impatiemment les parents d’élèves pour la récupération des bulletins qu’ils affirment détenir même pour les 3 à 4 ans passés et toujours non récupérés par ces derniers, jusqu’à ce jour.

Cette situation vient encore, une fois de plus, soulever la problématique de la prise en charge des enseignants congolais par les parents. D’où,  le cri d’alarme des enseignants qui souhaitent que l’Etat congolais reprenne à mains ses responsabilités.

De leur côté, les parents jettent la balle dans le camp du gouvernement, affirmant ainsi, ne pas être payés décemment par l’Etat congolais afin de mieux prendre en charge la scolarité de leurs enfants. « L’appareil économique ne tourne pas comme il faut. Il y a la hausse des produits de première nécessité à Kinshasa, l’inflation et dépréciation monétaire », a martelé l’un des parents à qui l’on a privé les bulletins de ses enfants. 

En clair, la situation de morosité constatée ce jour dans les écoles de Kinshasa à l’occasion de la clôture de l’année scolaire 2015-2016, démontre à suffisance l’état de santé médiocre du pouvoir économique des parents qui ont du mal à s’acquitter des devoirs primordiaux de leurs enfants, comme leur éducation.

Emery Mutanda
La Prospérité
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CRBK @NA75Y2G   Message  - Publié le 04.07.2016 à 21:24
Il y a à boire et à manger dans ce dossier. Il est vrai que les enseignants sont mal payés et confisquent les bulletins des élèves qui n'ont pas payés tous les frais scolaires exigés. Les parents sont-ils bien payés pour supporter ces frais scolaires. Les enseignants ne doivent pas prendre les parents pour des vaches à lait alors que ceux-ci sont aussi mal payés. Réfléchissons un peu : 1 parent qui touche 80 000 FC par mois, qui doit scolariser 5 enfants pour qui il doit payer, par mois et par enfant 10 000 FC, doit louer une maison à 50 $ ( 50 000 FC actuellement) par mois, doit soigner les enfants, les vêtir, les nourrir parviendra-t-il à honorer ses frais ? Je pense bien que enseignants doivent cesser que torturer les parents, mais doivent plutôt se liguer avec eux pour contraindre le gouvernement à bine honorer ses engagements, sur le plan social. Où est passé la gratuité de l'enseignement dont nous attendons parler à la longueur de la journée ?

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Emma @HVZ53G8   Message  - Publié le 04.07.2016 à 12:49
dans cet article il manqué l'élement essentiel pour toute information le LE LIEU, si media congo est pour Kinshasa dites et on ne perdra plus notre temps, moi je vous dis, c'est plutôt les enseignants et directeurs qui ne sont pas presentés. A bukavu, dans quasi toutes les écoles, on a affiché les résultats comme on le fait à l'université Raison avancées: peur que les parents s'en prennenent aux autorités scolaire au sujet de la prime. mais en tout c'est de la politique, les autorités scolaires ne veulent pas remettre de bulletins de peur que les parents libres n'amènent leurs enfants ailleurs; nos enfants sont devenus otages d'écoles qui constituent un fond de commerce et pour les enseignant, directeurs, promoteurs conventionnels,etc. les parents, vache laitières pris au piège: à leur revendication de supprimer la prime, l'église leur répond: êtes vous prêts à supporter la consequence "école sans prime?" informez vous, à Bukavu il y a une tension entre parents-écoles et l'archévechée.

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