Santé
Transport, musique, troc... Des applis, il y en a pour tout. Et récemment se sont développées nombre d'applications «médicales». Notre smartphone est-il en passe de supplanter notre médecin personnel ? Babylon, une application en cours d'évaluation, propose d'analyser nos symptômes et nous recommande un traitement. Que faut-il en penser ?
Notre futur médecin sera-t-il une application capable d'établir un diagnostic pour traiter les maux du quotidien ? Probablement oui, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale du Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui dévoile Babylon, une application santé capable de comprendre les symptômes et de proposer un traitement adapté.
Une start-up britannique a mis au point Babylon, une application destinée à remplacer certains rendez-vous médicaux. Babylon utilise un réseau de bases de données et son système est capable d'analyser des centaines de millions de combinaisons de symptômes en temps réel. Il peut prendre en compte des informations médicales personnelles, l'environnement du patient et tous les éléments génétiques connus.
L'application ne délivrera pas de prescriptions officielles mais fournira des recommandations, des noms et la posologie de médicaments disponibles et efficaces pour les symptômes décrits.
En plus d'offrir aux patients des conseils sur les soins de la maladie, Babylon sera en mesure de surveiller en permanence des informations sur les reins, le foie, les os, le taux de cholestérol , le sommeil et le rythme cardiaque. Elle émettra des alertes à propos de toutes les zones qui sont "rouge" ou qui clignotent "orange", et proposera des mesures pour améliorer la santé des utilisateurs au quotidien. Un service qui sera facturé à 7 euros par mois. 21 500 personnes testent actuellement une version de cette application.
Des erreurs d'interprétation possibles
Interrogée par la revue du prestigieux institut, Clare Aitchison, médecin de Norwich (Angleterre), est moins convaincue de la légitimité de ce système. « Il est vrai qu'un ordinateur peut traiter un très grand nombre de données, mais il est incapable de communiquer avec son utilisateur», explique-t-elle. «Les gens décrivent les symptômes de façons très différentes en fonction de leur personnalité." Un médecin humain qui connaît son bien patient est en mesure de filtrer ce qu'on lui dit et de faire un diagnostic en conséquence ».
La médecin affirme aussi que le système peut devenir trop sensible et provoquer une augmentation inutile de consultations médicales ou à l'inverse, les patients risquent des diagnostics manqués.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
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