Mark Zuckerberg fête ses 40 ans et sa fortune a évolué au rythme de Méta se porte mieux que jamais comme

Ce 14 mai, Mark Zuckerberg a 40 ans. Quatrième personne la plus riche du monde, le fondateur de Facebook dispose aujourd'hui d'une fortune estimée à 164 milliards de dollars (environ 177 milliards d'euros), contre 33,4 milliards (31 milliards d'euros) en 2015. Il détient 13% des actions du groupe Meta, dont la valeur a augmenté de 700% durant la dernière décennie, précise Business Insider.

Parmi cet argent, 200 millions de dollars (185 millions d'euros) ont été investis dans l'immobilier, 330 millions (309 millions d'euros) dans deux yachts et 14 millions (13 millions d'euros) dans sa sécurité personnelle. Mais sur le long terme, l'objectif est autre: en 2015, Mark Zuckerberg avait annoncé qu'il donnerait 99% de ses actions Facebook à des œuvres philanthropiques au fil de sa vie, notamment via sa fondation Chan Zuckerberg Initiative.

Fondé en 2004, le réseaux social Facebook fait maintenant partie de l'écosystème numérique de Meta, né en 2021. Après le rachat d'Instagram en 2012, de WhatsApp en 2014, et la création de Threads en 2023 (qui vient de dépasser X en termes d'utilisateurs aux États-Unis), la moitié de la population mondiale se connecte désormais au moins une fois par mois à l'un des services proposés par l'entreprise.

Une histoire tumultueuse

Logiquement, l'évolution de la fortune de Zuckerberg retrace l'histoire de son empire numérique. En 2022, le dirigeant sortait du top 30 des plus grandes fortunes du monde alors que les actions de Meta avaient perdu 76% de leur valeur entre septembre 2021 et novembre 2022. En cause: des milliards investis dans le métavers, la multiplication des atteintes à la vie privée et le rôle de plus en plus identifié des plateformes dans la propagation de fausses informations.

Depuis, l'entreprise a repris des couleurs. En février, elle annonçait verser des dividendes pour la première fois de son histoire (dont près de 650 millions d'euros pour Zuckerberg) à la suite du triplement de ses bénéfices en 2023. Peu après cette annonce, la capitalisation boursière de Meta avait gagné 200 milliards de dollars en un jour, un record à Wall Street.

L'avenir n'en est pas pour autant radieux. Le raidissement des États-Unis et de l'Union européenne vis-à-vis des géants de la tech pourrait freiner un modèle d'expansion fondé sur le rachat des concurrents potentiels et l'exploitation des données personnelles. Avec des nouvelles lois introduites des deux côtés de l'Atlantique, Meta fait maintenant face à des menaces de démantèlement d'un côté, et des perspectives de baisse des recettes publicitaires de l'autre. Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités –et des prises de risques.