Science & env.
Des japonais ont révélé l’existence d’une nouvelle sous-catégorie d'espèces de plantes, les Relictithismia kimotsukiensis, baptisée “chandelier de blaireau” à l’apparence d’un calamar.
Non, il ne s’agit pas d’un calamar mais bel et bien d’une nouvelle espèce de plantes. Les chercheurs Kenji Suetsugu, Yasunari Nakar, Takafumi Nakano et Shuichiro Tagane de l’Université de Tokyo, ont repéré pour la première fois l’espèce Relictithismia kimotsukiensis en 2022 dans le sud du Japon, dans les montagnes de Kimotsuki. Dans la revue Journal of Plant Research, ils expliquent la particularité de cette plante aussi rare qu’insolite.
Une plante à l’apparence d’un calamar
Si cette plante est si insolite, c'est parce qu’elle a une apparence et une alimentation très différente de l’espèce à laquelle elle appartient, les Thismaniaceae, rapporte la publication. Ce végétal se distingue tout d’abord par sa forme semblable à celle d’un calamar, car les fleurs de la Relictithismia kimotsukiensis, qui poussent seulement une semaine par an, sont translucides et ont des pétales en forme de tentacule.
D'autre part, ce spécimen est également particulier car, il ne se nourrit pas de la même manière que son espèce. En effet, les scientifiques ont constaté l’absence de photosynthèse et de chlorophylle chez le “chandelier de blaireau”. Ce spécimen se nourrit de mycélium, des filaments blancs des champignons.
Le Japon est l'une des régions du monde où les études botaniques sont les plus avancées, ce qui rend la découverte de nouvelles espèces végétales extrêmement rare, et la découverte d'un nouveau genre encore plus, déclare Kenji Suetsugu.
Une espèce menacée par le changement climatique
Les analyses génétiques et de l'appareil reproductif ont également révélé que cette plante est suffisamment différente des autres genres de Thismiaceae pour justifier la création d'un nouveau genre : Relictithismia kimotsukiensis. Les experts estiment que cette nouvelle espèce est extrêmement rare, avec une population totale ne dépassant probablement pas les 50 spécimens. En outre, leur survie dépend étroitement de leur environnement et de la présence des champignons dont elles se nourrissent, ce qui les place en situation de grande fragilité face aux perturbations écologiques.
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