Lubumbashi : l’église Anglicane sensibilise sur l’importance de l’arbre

”Arbre, facteur de solidarité et de résilience”. Tel est le thème de la séance de sensibilisation des élèves organisée ce mardi 13 décembre à Lubumbashi, par le bureau de développement communautaire de l’église Anglicane en marge de la journée mondiale de l’arbre célébrée le 05 décembre dernier.  Plusieurs élèves venus de huit écoles ont participé activement à cette rencontre.

L’objectif de cette activité est d’inculquer dans l’esprit des jeunes la culture de la protection de l’arbre, et de le replanter, a expliqué Benoît Tshimwang, chargé de la coordination du bureau communautaire de l’église Anglicane.

Les différents intervenants et membres de l’église ont insisté sur le rôle et l’importance de l’arbre dans la santé physique et psychologique de la vie humaine. C’est le cas du docteur Martiné Mwamba. Ce dernier a indiqué que l’arbre protège contre les maladies respiratoires et les rayons ultraviolets.

”Dans le milieu où il n’y a pas d’arbre, la population développe des maladies respiratoires. Ceci parce que nous avons des substances émises par les plantes qui jouent le rôle de nous protéger contre les bactéries. Et quand nous respirons l’air, nous aspirons ces substances qui stimulent nos cellules dans l’organe respiratoire ”.

D’autres intervenants ont insisté sur l’importance de l’arbre sur le plan économique. De ce fait, il a été demandé aux élèves de planter les arbres fruitiers. Car, disent-ils, en plantant ces genres d’arbres, cela permettra plus tard de générer les recettes pour sa survie.

Planter et réimplanter l’arbre

Toutefois, l’évêque Bertin Subi de l’église Anglicane du Congo  a exhorté les élèves en particulier et les chrétiens en général, à protéger et planter les arbres. ”En tant qu’église, j’appelle à la réimplantation d’arbres lorsqu’on les coupe”.

Il faut dire qu’à la fin de cette activité, cinq arbres ont été plantées dans l’enceinte du Guest House Anglican situé sur la chaussée de Kasenga dans la commune Kampemba.

Ainsi, Benoit Tshimwang a demandé aux élèves d’aller répercuter les messages issus de la sensibilisation, dans leurs familles respectives.