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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 aout 2024
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Elections 2023: l’enrôlement des électeurs prévu en octobre prochain

2022-07-14
14.07.2022
2022-07-14
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Pour ces scrutins, le président de la CENI entend jouer la carte de la transparence en réactivant la Cellule de gestion des projets et marchés publics (CGPM) de la Centrale électorale qui existait sur papier.

On commence à voir un peu plus clair dans le chronogramme des élections de 2023. La CENI procède depuis le lundi 11 juillet courant à l’analyse des différentes offres soumises pour l’acquisition des kits d’enrôlement. Le nom de l’heureux gagnant sera dévoilé dans environ deux semaines, tandis que l’enrôlement des électeurs est annoncé pour le mois d’octobre prochain.

La RDC a mis le cap sur les élections de 2023. Les préparatifs vont s’accélérant désormais à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) où la transparence est le maître mot de son président, Denis Kadima. Et pour joindre le geste à la parole, ce dernier a réactivité la Cellule de gestion des projets et marchés publics de la Céni (CGPM), qui existait sur papier, pour le marché d’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeurs et services connexes dans le cadre de la révision du fichier électoral.

Denis Kadima entend assurer toutes les parties prenantes des règles justes et équitables pour le processus électoral en cours. Le mot « rebranding », qui pourrait se traduire par « redorer l’image… », prononcé à quatre reprises dans un speech de près de 6 minutes à l’ouverture, à Kinshasa, le mardi 12 juillet courant, de l'« Atelier d’élaboration du plan national d’information et de communication de la CENI », témoigne de la volonté du patron de la Centrale électorale de faire différemment les choses.

« Cette recherche d’une nouvelle identité, d’une nouvelle image ne se limitera pas par des mots, des discours, mais aussi par des actes. Ceux qui étaient avec nous dans la salle Abbé Malumalu ont vu une démonstration dans le cadre de la passation du marché. Une démonstration à laquelle tous les 15 membres de la plénière étaient présents. Des techniciens de haut rang de la CENI, notamment 4 directeurs et des conseillers expérimentés venant de notre administration y ont participé. C’était d’une très grande transparence et je pense que tout le monde est sorti de la salle, impressionné d’abord par cette ouverture-là, où des gens sont en train de compatir pour gagner un marché essentiel, et tous assis là-bas, nous ne savons pas qui va gagner. Personne jusque-là ne sait qui va gagner. Ça, c'est la nouvelle CENI, les actes doivent suivre les paroles », a indiqué Denis Kadima.


Denis Kadima, président de la CENI

Et de poursuivre : « Il y a de bonnes habitudes que nous avons trouvées dans l’institution, il y a aussi des habitudes qui doivent être modifiées. Certaines personnes résistent au changement, d’autres tiennent le discours du rebranding mais agissent autrement. Nous n’allons pas permettre cela. La CENI avec ses 15 membres ne permettra pas cela », a-t-il prévenu.

« Beaucoup de trafics d’influence, beaucoup de gesticulations, mais dans le cadre du rebranding, dans le cadre de la nouvelle CENI, dont dépend la stabilité de la RDC, dit-il, si nous faisons les choses comme elles l’étaient par le passé, nous aurons contribué à la déstabilisation du pays ».

Restaurer la confiance en la CENI

Le président de la CENI insiste sur la communication, mais pas n’importe laquelle. « Dans ce cadre-là, nous devons communiquer, mais la communication doit être sincère. Nous ne pouvons pas communiquer une belle image de nous si nous nous comportons comme des bandits. Nous devons être ce que nous disons que nous sommes, nous ne pouvons pas juste tenir un discours. Ça, c'est le sens de la communication dont je parle. Parfois, on me pose la question, vous parlez de rebranding, vous avez changé de logo, vous avez fait toutes ces choses-là. Ce sont des symboles, ça ne suffit pas », note Kadima.

« Comprenez ce que je suis en train de dire. Sous ma direction, le rebranding sera une réalité. Mais il sera traduit par des actes. Nous devons restaurer la confiance en la CENI parce que c’est un corps sur lequel beaucoup de gens comptent. Malgré ses moyens limités, l’Etat congolais met beaucoup de moyens dans la CENI, et du coup la CENI s’est tapée la réputation d’une institution où il faut aller pour se taper un peu d’argent. Ça ne peut pas être le cas. Notre mission, c’est d’organiser des élections crédibles qui contribuent à la paix dans notre pays, à la consolidation de la démocratie », explique-t-il.

Denis Kadima insiste : « Ce n’est pas un cadre où les gens viennent se remplir les poches ou déclarer vainqueurs ceux qui n’ont pas vaincu. Ce n’est pas ça notre rôle. Si des choses dans le passé l’ont été de cette façon-là, ça ne se passera plus de la sorte. Et ceux qui ne comprennent pas cela, vont remuer terre et ciel, ils n’auront pas gain de cause. Et moi, je compte sur tout le personnel de la CENI car je vois ce nouvel esprit prendre corps au niveau de la CENI. Mais il y a des gens qui sont venus à la CENI avec des fausses idées, d’enrichissement personnel. Ça ne se fera pas sous mon regard », avertit-il.

« La CENI veut avoir une nouvelle image, mais ça doit être profond, ça doit se faire en réalité de telle sorte que quand nous communiquons, la communication cadre et correspond à notre comportement. Il ne peut avoir de contradiction entre le comportement et ce que nous communiquons. Si ce que nous communiquons est le reflet de ce que nous vivons, c’est facile à exprimer. Nous ne pouvons pas avoir un double langage, une double vie ».

Pour revenir à l’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeurs et services connexes dans le cadre de la révision du fichier électoral, un appel d’offre internationale a été lancé, 6 sociétés ont été présélectionnées et sont en lice pour remporter cet important marché dans un pays où la population électorale est estimée à environ 50 millions d’électeurs.

La société qui va remporter ce marché devra être particulièrement efficace dans le domaine de lutte contre les électeurs fictifs. Le Président de la CENI y veille particulièrement. « Il y a quand même des gens qui travaillent avec leurs mains dont les empreintes peuvent disparaitre. Maintenant, nous ajoutons un autre élément, c’est l’iris, les yeux. L’iris est unique chez chaque personne, on ajoute cette dimension-là », s’est-il exprimé hier mercredi sur les antennes de RFI.

Le nom du prestataire retenu sera dévoilé dans environ deux semaines, tandis que l’enrôlement des électeurs est prévu pour octobre prochain. L’on note 6 soumissions réceptionnées. La première, AISEC, a son enveloppe fixée à plus de 350 milliards de francs congolais (175 millions USD) assortie d’une lettre de facilité de crédit de 10 millions USD. La deuxième soumission, Miru system de la Corée du Sud, fixe au moins 80 millions USD. Acquéreur du marché de la machine à voter en 2018, Miru system brandit la lettre de facilité de crédit de 5 millions USD. La troisième soumission est celle de BIGRADAP Group, qui propose à plus de 270 milliards de francs congolais (135 millions USD) sans aucune facilité de crédit. La quatrième soumission est de Smartmatic qui brandit une offre à plus de 210 milliards sans aucune garantie de facilité de crédit. La cinquième soumission est de AZELTECO-UAC qui présente une facture globale, plus de 140 millions USD sans aucune garantie de facilité de crédit. Et la dernière soumission est celle de UBC SARL & HBC Identification avec sa facture totale fixée à plus de 180 millions USD.

Les prochaines étapes demandent également des sous. Ce que n’ignore Denis Kadima. « Nous avons approché la communauté internationale à travers les Nations unies, jusque-là rien n’est venu. Je crois que nous allons nous rabattre sur le gouvernement, parce que là au moins c’est sa responsabilité directe. Mais ça évolue, je suis persuadé que d'ici au moment où ce processus prendra de l’ampleur, nous aurons déjà l’argent qu’il nous faut », estime-t-il.

Pour cette année, indique-t-on, le processus électoral a besoin de 624 millions de dollars. La Centrale électorale n’aurait reçu jusque-là que l’équivalent de trois mensualités, soit les fonds pour février, mars et avril. L’argent est décaissé mensuellement. 

Didier Kebongo
forum des As/ MCP, via mediacongo.net
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