Union sacrée de la Nation: des pro Katumbi entre loyauté à Fatshi et fidélité à Katumbi

Il est un secret de polichinelle que l'Union sacrée de la Nation est au bord de l'implosion. Une grosse fissure est perceptible depuis la loi dite Tshiani, portée par le député Nsingi Pululu, limitant à certains compatriotes qui ne sont pas Congolais de père et de mère l'accès à quelques postes de responsabilité dont la magistrature suprême.

Aujourd'hui, la plateforme créée le 6 décembre 2020 est au bord de l'implosion, après la désignation, l'entérinement et l'investiture de Denis Kadima et son équipe à la tête de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Une importante réunion a été tenue par Moïse Katumbi et quelques cadres d' Ensemble pour la République dimanche 24 octobre dernier à Lubumbashi pour lever une option définitive, au regard du décor politique planté par Félix Tshisekedi.

Le chairman du Tout puissant Mazembe débarque à Kinshasa, cette semaine pour des consultations avec toute sa famille politique. Au finish, il sera question de décider s'il continuera de marcher ou non avec Fatshi au sein de l'Union sacrée de la Nation.

Au cas où Katumbi quittait la barque, comme cela se profile à l'horizon, ses députés (Ensemble pour la République et AMK), ainsi que les membres du gouvernement qui lui sont proches, devront, logiquement, tirer toutes les conséquences.

C'est l'ultime moment de démontrer à la face du monde son courage en prenant une décision que l'on ne peut regretter demain.

Quelques membres du gouvernement appartenant à la famille politique de Moïse Katumbi subissent déjà des pressions de la part de la grande communauté katangaise.

Cette structure leur impose de soutenir le président d’Ensemble pour la République, en quittant l'Union sacrée de la Nation, au cas où cette option était levée. Contrairement, "qu'ils ne mettent plus leurs pieds au Katanga", laisse-t-on entendre.

Dans l'entre-temps, des propositions alléchantes, dont la primature, sont faites de l'autre côté si jamais ils ne regardaient plus dans la même direction que leur leader.

Ces ministres pro Katumbi sont entre le marteau et l'enclume.

Mais déjà, du côté du Palais du peuple, quelques députés Ensemble et AMK avaient déjà déclaré, depuis la semaine dernière, continuer à soutenir Félix Tshisekedi au cas où Moïse Katumbi quittait l'Union sacrée de la Nation.