Société
A l’occasion de la commémoration de la journée des martyrs de l’Indépendance, le président de l’Alliance des Bakongo « Abako » a tenu un point de presse le samedi 4 janvier 2014 au siège du parti à Bumbu.
Petelo Nsi a Muini a dans un premier temps cité les noms de Nzeza Landu, Kasa-Vubu, Bikebi, Nzita..., figures de proue de l’Abako, qui a-t-il précisé, a vu le jour en 1954. Il a rappelé que le 4 janvier 1959 avait marqué un tournant dans la lutte pour la récupération de nos droits aliénés par la colonisation dont les revendications ont abouti à l’indépendance.
Et d’indiquer que l’aïeul des bakongo Nimi Nkanga, avait séjourné en Egypte et fondé les « Mvila za Mikanda » pour déterminer le peuple Kongo de son appartenance à un ancêtre commun.
Il avait reçu l’ordre plus tard de quitter ces terres souillées de sang pour s’établir au Kongo dia Ntotila dont Mbanza Kongo fut la capitale.
A leur arrivée au Congo, les Portugais avaient privilégié une coopération bilatérale et s’étaient arrangés plus tard par aliéner nos droits. Les rois Kongo opposés à cette aliénation avaient été assassinés. En 1706, Kimpa Vita qui s’y était opposée à son tour avait été brûlée vive. En 1921, Kimbangu et 37.000 familles kimbanguistes furent déportées loin de leur fief.
La révolution du 4 janvier 1959 avait occasionné l’arrestation du président de l’Abako et de ses compagnons de lutte. L’ouragan de l’histoire avait fini par faire tomber l’arbre colonial et déboucher sur l’indépendance du Congo.
Kimbangu ayant prédit de grands bouleversements au troisième millénaire, l’accomplissement de ces prophéties est imminent, a précisé Petelo.
« Avec courage et détermination, nous devons dire tout haut et à chaque occasion que le sang des martyrs versé en 1959 pour notre autodétermination ne sera jamais oublié. Nous avons le devoir de transmettre ce serment aux générations futures ».
Revenant à certaines choses souvent énoncées par l’Abako, il a fait savoir que les puissances coloniales mues par l’idée de se doter des espaces d’exploitation avaient tracé de manière arbitraire les frontières des pays africains.
Rappel
Il s’est appesanti sur les positions défendues par Kasa-Vubu et d’autres leaders congolais à la Table Ronde de Bruxelles et d’autres étapes de l’histoire politique de notre pays.
Diwa Ndompetelo, membre du Bureau Politique de l’Abako, s’est attardé sur ce qui s’est passé le 4 janvier 1959.
La place Ymca, à Kalamu, censée accueillir les militants de l’Abako ce jour là, était noire de monde. Les Congolais voulaient faire entendre leurs voix et curieusement il n’en était pas question pour l’Abako. Qui avait pourtant écrit à Thordeur, le premier bourgmestre de Léopoldville de l’époque pour l’informer de la tenue du meeting de Kasa-Vubu. Ce dernier avait demandé au président de l’Abako de faire disperser la foule. Cela s’était avéré compliqué.
Le président de l’Abako qui avait eu l’audace de prononcer le mot indépendance avait été suivi par la foule qui scandait à son tour « Dipanda », a souligné Diwa. Kasa-Vubu et consorts avaient été amenés ensuite au Camp Léopold II, aujourd’hui Kokolo. Diwa est revenu sur le rôle joué par Me Croquet et bien d’autres faits saillants de cette période de notre histoire.
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