Politique
Le coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), Lisanga Bonganga a accusé mardi dans une déclaration faite devant la presse à Kinshasa, l’Union sacrée initié par le président de la République, Félix Tshisekedi d’être à l’origine de la déstabilisation des institutions provinciales.
D’après lui, le régime politique en place, toujours en violation de la Constitution et de la loi portant libre administration des provinces, s’acharne maintenant sur « la déstabilisation des institutions provinciales au travers soit de la remise en cause des actes légaux pris par les Assemblées provinciales, soit au travers des chantages odieux exercés sur les gouverneurs de provinces réfractaires à toute adhésion à l’Union sacrée ».
Le radical opposant rappelle que la volte-face de la vice-gouverneure de Lualaba, Fifi Masuka à l’origine des accusations de mégestion contre son titulaire Richard Muyej, s’explique simplement par son adhésion à l’Union sacrée.
« On se demande, au nom de quel principe éthique et de moralité politique, une vice-gouverneure élue sur le même ticket que son titulaire, ayant tari plusieurs fois d’éloges à l’endroit de son titulaire Richard Muyej, concernant la bonne gestion de leur province, le Lualaba, peut d’un seul coup faire volte-face, au nom de son adhésion à l’Union sacrée, et accusé faussement son titulaire ? », s’indigne Bonganga.
Le leader de la DYSOC indique que des tels actes, politiquement indécents, altèrent l’image de la classe politique congolaise et choquent l’opinion dans ce sens qu’ils ne préservent pas l’hygiène démocratique.
Le proche de Fayulu s’interroge si c’est sur base de la déstabilisation généralisée des institutions de la République que le président Félix Tshisekedi Tshilombo veut bâtir « la fameuse Union sacrée de la nation dont l’acte de création reste secret, à l’image du deal qu’il a conclu avec son prédécesseur l’ancien président Joseph Kabila Kabange et dont le mode d’adhésion demeure déclaratoire ».
Et d’ajouter qu’ « il n’y a pas meilleure façon de détruire l’agencement constitutionnel de notre pays, ainsi que les équilibres du pouvoir qu’il établit. En d’autres termes, il s’agit ni plus ni moins d’un coup d’Etat constitutionnel et donc une dérive totalitaire contre laquelle tout Congolais doit se lever, conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution ».
Lisanga prévient que le blocage institutionnel, qui s’en suit, expose dangereusement notre pays à l’arbitraire et à l’implosion.
Ainsi, la DYSOC en appelle au sens de responsabilité de la classe politique, afin de se ressaisir et se départir surtout des faux fuyants, du cynisme, du népotisme, des calculs de positionnement, et de ne considérer que l’intérêt général.
Depuis quelques temps, le gouverneur du Lualaba, Richard Muyej et sa colistière, Fifi Masuka sont à couteaux tirés. Mme Masuka accuse son titulaire de mauvaise gestion de la province, l’endettement et surtout l’opacité dans la passation des marchés.
Toutes ces allégations ont été rejetées totalement par le camp Muyej qui a brandi des preuves à l’appui pour montrer que le gouv a les mains propres.
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Jean-Pierre Lisanga Bonganga