Culture
C’est après un spectacle en avant-première du festival d’humour Toseka 3ème édition donné par les six jeunes humoristes retenus que, Félix se dit avoir un avenir meilleur dans la comédie. Face à la question de savoir le pourquoi de son exercice dans l’humour, ce dernier fait savoir que cet art reste le seul moyen de communication pour lui de faire passer les messages pour son pays. Et d’insister sur le fait que « L’humour pour moi est d’abord une passion ».
C’est un fort moyen pour faire passer beaucoup de messages, croit-il. Pour lui, comme nous sommes dans un pays où sévissent tant de fléaux et de problèmes, « j’ai opté, outre la musique, pour l’humour afin de véhiculer mes messages forts ». A l’en croire, « je l’ai aussi choisi parce que c’est hilarant de s’amuser et après gagner de l’argent ». Au regard de plusieurs questions que lui a posées la presse, Kisabaka a également fait savoir que sa comédie ne date pas d’aujourd’hui.
Son église le rattrape sur scène
« Mon parcours est assez long. Je l’ai commencé à l’Eglise catholique au sein du Groupe Kizito-Anuarite de la paroisse Saint Albert à Ngaliema. J’ai côtoyé le cabaret du rire puis après, on organisait chaque vendredi des soirées after work pour la détente de ceux qui ont travaillé toute la semaine. Ensuite, j’ai fait beaucoup de figurations dans l’émission Zappe Pas Ton Neveu avant de monter Serge et Félix », précise-t-il. Avant de poursuivre en ces termes :« J’ai participé au Festival Toseka 1, et au Festival international du rire de Katanga. Enfin, je suis co-auteur de la pièce Le mutin de la langue française parue en 2012 lors du XIIème Sommet de la Francophonie à Kinshasa ».
Pour Félix Kisabaka, sa source d’inspiration n’est rien que le quotidien de sa ville natale, Kinshasa.« De tout ! Nous vivons dans une ville -Kinshasa- où tout est comique. C’est d’ailleurs le cas dans presque tous les pays africains. Tout ce que nous faisons : notre façon de manger, de boire, de pleurer… renferme de l’humour. Même les souffrances que nous endurons au quotidien ont une deuxième facette qui est l’humour. C’est de tout ceci dont je m’inspire ».
Parlant de la formation de Kody Kim, l’artiste se dit ne pas se lasser d’apprendre pour devenir grand.« Lorsque l’on veut devenir grand, il ne faut jamais se lasser d’apprendre.
Personne n’est caïd de tous les domaines, ou de toutes les sciences. Il était important d’apprendre des nouvelles techniques de l’humour. Faire rire les gens n’est pas chose facile.
Il y a toute une gamme de principes et techniques à bien maîtriser et à respecter pour mieux affûter son sketch. C’est ce que nous avons appris sous l’encadrement de Kody.
D’ailleurs, je profite de l’occasion pour remercier les organisateurs de Toseka, le label Juste Pour Rire et Kody Kim pour ce qu’ils ont fait pour nous », a-t-il reconnu.
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