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Politique

"Nos économistes passent leur temps à vanter les politiques des institutions de Bretton Woods" (Tribune du prof André Mbata)

2020-02-26
26.02.2020
2020-02-26
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André Mbata Mangu

Samir Amin, qui prônait la «déconnection» comme conséquence de la pratique meurtrière de la «théorie du centre et de la périphérie», regrettait il y a quelques années que la plupart de nos économistes soient restés très accrochés au modèle libéral et passent leur temps à vanter les politiques des institutions de Bretton Woods, qui ont pourtant montré leurs limites, au lieu de penser aux alternatives pour le développement.

Un collègue de New Delhi me taquinait récemment en déclarant que les pays africains n’avaient pas encore produit des économistes critiques de la trempe de l’indien Amartya Sen.

Pourtant, le «berceau de l’humanité» et donc aussi de la civilisation (Cheik Anta Diop) avait produit plusieurs «dieux» que l’Occident a refusé d’adorer comme «le Pharaon du Savoir» (Diop) lui-même!

Cependant, la plupart de nos économistes seraient devenus des «garçons de course» des institutions de Bretton Woods et auraient accepté le statut d’ «assistants» de leurs «économistes en chef» pour nous prêcher l’évangile du «Washington consensus», qui est pourtant loin d’être une «bonne nouvelle» au stade actuel du «développement de notre sous-développement».

Dans le domaine de l’économie comme dans plusieurs autres domaines (bâtiments, ponts, chaussées, agriculture, mines, numérique, technologies de l’information…), nous avons encore besoin des Indiens, des Chinois et des Occidentaux pour nous aider à reconstruire nos pays, malgré le nombre des «universités» et établissements d’enseignement supérieur qui pullulent dans un pays comme la RD Congo.

L’enseignement et la recherche scientifique tardent à devenir une priorité pour les gouvernants.

Pour leur part, plus préoccupés par les besoins de leur survie matérielle, les universitaires congolais semblent avoir déserté le monde de la recherche et ne se sentent guère interpellés par le fait qu’aucune de leurs universités ne soit classée parmi les 200 meilleures universités africaines, tout en continuant à inonder le marché des diplômés.

L’on assiste à une démission, une trahison et une défaite collective de la pensée.

Il y a bien sûr quelques exceptions qui confirment malheureusement la règle de la médiocrité et de cette défaite collective de la pensée.

Pour revenir à l’économie, les critiques du modèle libéral dominant et de l’aide au développement qui ont été formulées par certains de nos brillants économistes n’ont pas fait l’objet de beaucoup de publicité …parce qu’elles remettaient en cause «le modèle».

Il en est ainsi de celles plus récentes de la jeune économiste zambienne Dambisa Moyo qui avait démontré dans son livre intitulé «Dead Aid» (Aide mortelle), publié en 2009, que l’aide au développement avait contribué à augmenter la pauvreté en Afrique.

Il en est de même des critiques plus anciennes de Samir Amin ou de Thandika Mkandawire.

C’est donc sans surprise qu’une récente étude menée au sein de la Banque mondiale a conclu du reste tardivement que l’aide au développement nourrit la corruption des pays pauvres.

Ainsi, la corruption déplorée dans nos pays n’est pas le seul fait des Africains. Des institutions internationales, des sociétés multinationales et même des gouvernements des pays étrangers qui s’érigent en donneurs de leçons de bonne gouvernance entretiennent directement ou indirectement la corruption en Afrique.

Plus d’un demi-siècle après les indépendances, contrairement à leurs collègues sud-américains, indiens, chinois, coréens ou d’autres sud-asiatiques, il me semble que sur le plan de la pensée, nos économistes ne se sont pas encore sentis interpellés pour réfléchir sur les alternatives qui nous permettent de sortir durablement de la situation d’éternels assistés se nourrissant des mamelles des institutions de Bretton Wood pour contribuer a la Renaissance africaine.

Même si les phénomènes sociaux sont totaux, il est navrant de constater que les débats actuels en RDC tournent uniquement autour des questions politiques et juridiques alors que la situation dans laquelle nous nous trouvons interpelle également les spécialistes de l’économie, de l’agronomie, de l’éducation, des sciences de la santé, des sciences «exactes», des technologies de l’information, du management, des constructions et d’autres.

Comme universitaires, nous avons trop parlé du droit et de la politique, mais trop peu de l’éducation, de l’enseignement et de la recherche scientifique, pourtant indispensable dans tous les domaines, y compris celui de l’économie.

Dans «Social science and imperialism», Claude Ake condamnait l’impérialisme en sciences sociales qui fait que même dans leurs enseignements, plusieurs universitaires africains ne font que «recycler» les concepts imposés dont ils deviennent des répétiteurs. Il suffit qu’un économiste de la Banque mondiale ou du Fonds monétaire international produise un concept pour qu’il soit immédiatement consommé par des dirigeants africains et d’autres universitaires de service qui s’occupent de sa diffusion dans les médias publics et dans les amphithéâtres des Facultés des sciences économiques et de gestion!

«Ajustement structurel», «bonne gouvernance», «équilibres macro-économiques», «croissance inclusive»…, nous avons entendu parler de toutes les théories économiques libérales et accepté toutes les conditionnalités qui n’ont malheureusement pas débouché sur l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

La «pauvreté» est devenue la principale richesse de nos pays et nos richesses la pauvreté de nos peuples !

Le constitutionnaliste en appelle à une réflexion froide sur les alternatives qui nous permettent de construire une économie puissante et prospère au coeur de l’Afrique et de mettre fin au paradoxe congolais qui fait que nous soyions l’un des pays les plus riches de la planète mais avec l’une des populations les plus pauvres.

Ou sont les économistes congolais? Cette situation devrait nous interpeller au plus haut point.

Les temps présents devraient d’abord être ceux de la pensée ou de la réflexion sans laquelle il nous est impossible de bâtir un pays plus beau qu’avant.

La Banque Mondiale et le Fond monétaire international n’ont jamais développé un pays.

Par ailleurs, ce n’est ni Trump, ni De Gaulle, ni les patrons de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui me contrediront: les Etats n’ont pas d’amis; ils n’ont que des intérêts.

La RD Congo ne saurait être développée par un gouvernement étranger ou une institution internationale. Le développement du Congo est et restera d’abord l’oeuvre des Congolais eux-mêmes et le fruit de leur génie collectif.

Nous devrions revisiter les théories apprises principalement dans les universités étrangères, mais qui ne conviennent pas nécessairement au contexte de nos pays ou de nos économies.

L’on ne peut qu’être révolté de voir des économistes de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international venir tous les deux mois enseigner à nos gouvernants et même aux universitaires d’un niveau scientifique parfois plus élevé.

Peu importe les critiques parfois acerbes et aveugles formulées contre eux, nous avons besoin de nos Keynes, Amartya Sen ou Samir Amin.

Pour sortir de l’enfer du sous-développement et de la dépendance, iI nous faut définitivement mettre fin au complexe et cesser de dormir sur «La natte (de la pensée) des autres» pour emprunter le titre de l’un des ouvrages de Joseph Ki-Zerbo.

A force de dormir sur la natte des autres, on fait le rêve des autres et dans l’intérêt des autres.

Nous ne bâtirons pas un pays plus beau qu’avant si nous devrions continuer à dormir sur «la natte de la pensée des autres» en économie ou dans d’autres domaines du savoir.

André Mbata Mangu

Professeur des Universités


Le Phare / MCP, via mediacongo.net
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kake @HZX6B4X   Message  - Publié le 26.02.2020 à 16:57
Trump a bien compris et a trouvé un qualificatif pour nous.

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ANNET @VNPCJ5R   Message  - Publié le 26.02.2020 à 16:09
CE COMMENTAIRE A ETE SUPPRIME (PUB)

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Un combatant @BE8KI5L   Message  - Publié le 26.02.2020 à 12:22
Mampuya | GFNVXBG - Nous pouvons produire tous les économistes que nous voulons, mais le commerce mondiale est interdépendant. Les économistes ne sont pas des commerçants our des agriculteurs. Les économistes mesurent les operations économiques et cherchent les méthodes et pratiques qui augmentent la production. Ils étudient l’offre et la demande et expliquent pourquoi le prix se lève et s’abaisse. Un architecte fait des calculs et croquis. Il ne construit pas. Donc, Prof, Mbata doit se taire et s’occuper de ses droits et lois.

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Un combatant @BE8KI5L   Message  - Publié le 26.02.2020 à 12:17
Jean Jacques Bukasa, if eut reconnaitre qu’une théorie est une méthode et pratique pour atteindre un objectif mais pas une solution. Une théorie est comme votre téléphone. Elles ne téléphone pas vos amis d’elle même. Ainsi qu’ un tracteur ne va pas cultiver votre champs.

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Un combatant @BE8KI5L   Message  - Publié le 26.02.2020 à 12:07
Le modèle libéral provient d’une étude quantitative. 10 kinois veulent 10 chikwanges, ils paient 1 dollar chacun. 100 personnes veulent ses 10 chikwanges, le prix augmente. Ils paient 10$. Le ‘mécanisme de prix’ est le coeur du système liberal. Les Congolais ne veulent pas produire des ‘chikwanges’. Les économétriques ne sont que des calculateurs et non des machines à fabriquer vos chikwanges.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 26.02.2020 à 12:07
Une lecture superficielle ,voir meme stupide sans fond. Mais dans le toile de fond c'est le ministre des finances la nouvelles bete noir de la pensée suicidaire de Tshilombo. En effet,l’indien Amartya Sen n'a pas résolu la misère de l'Inde. Nous pouvons produire tous les économistes que nous voulons, mais le commerce mondiale est interindépendante. Hier c'était les memes intellectuels d'un coin donné, qui félicité Tshilombo des ses voyages,dans les pays ou les théories économiques critiquées sont produites.

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 11:41
...en créent plusieurs entreprises qui cassent les pierres etc , en employant le maximum de population possible, en imprimant assez d'argent pour les payer etc. Les autres ressources comme minières pour les diviser entre tous, il faut chacun des Congolais soit actionnaire dans ces ressources et contribue au choix des gérants. Le vote électronique peut aujourd'hui gérer. Bref tout ceci veut dire qu'il nous faut apprendre a penser autrement et mettre la politicaillerie de coté!

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 11:38
...Un exemple peut etre qui montre comment notre cerveaux a été lave et que nous ne réfléchissons plus qu'en esclaves aveugles de certaines théories économiques nous enseignées est celui-ci: si nous possédons autant des ressources, pourquoi nos populations doivent rester pauvres alors que nous pouvons nous concentrer a diviser ce qui est divisible entre les 20 millions de familles et individus adultes, comme les terres sans minerais, d’où l'importance de la route; et si la route est importance pourquoi nous ne nous concentrons pas a les construire nous mêmes en faisant l'exploration des matières qui entrent dans la route, mêmes de fortune au départ; en créent plusieurs entreprises qui cassent les pierres etc , en employant le maximum de population possible, en imprimant assez d'argent pour les payer etc. Les autres ressources comme minières pour les diviser entre tous, il faut chacun des Congolais soit actionnaire dans ces ressources et contribue au choix des gérants. Le vote électronique peut aujourd'hui gérer. Bref tout ceci veut dire qu'il nous faut apprendre a penser autrement!

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 11:07
...a été conditionné sans qu'ils ne le sachent à servir un certain système international et ont perdu toute notion de l'exploration du simple et de l'interrogation du status quo.

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 11:02
...qu'ils possèdent déjà en abondance Il ne faut pas se tromper, les théories économiques qui nous sont enseignées a l’école sont faites pour servir le même système international qui fait que les autres restent toujours pauvres. Elles sont bonnes à connaître pour plutôt les contourner. C'est ce qu'ont fait les pays qui se sont sorti de la pauvreté. ...La solution est souvent plutôt dans les choses simples! L'une des raisons possible qui fait que les économistes aujourd'hui et bien d'autres soit disant experts dans d'autres domaines n'arrivent pas a résoudre les problèmes de leurs pays une fois en poste malgré tend d’années d’études est que le cerveau a été conditionné sans qu'ils ne le sachent a servir un certains système et ont perdu toute notion de l'exploration du simple et de l'interrogation du status quo.

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 10:44
...voulais dire lorsqu’il a mentionné que le Congo pouvait se passer de certaines institutions financières Ne trouvez-vous pas étrange que la pauvreté est définie en termes d'argent c'est à dire l’incapacité des populations à se procurer des biens et services, un moyen que les autres possèdent sauf l’Afrique; qu'ils contrôlent et vous empêchent d'avoir, et non pas en termes de ressources naturelles qui si divisées entre chaque citoyens du Congo par exemple ferait de lui l’un des hommes les plus riches du monde ? Ce que je veux dire est que contrôlons et utilisons notre monnaie et mettons les gens au travail pour produire les biens en abondance avec les ressources qu'ils possèdent déjà en abondance Il ne faut pas se tromper, les théories économiques qui nous sont enseignées a l’école sont faites pour servir le même systèmes qui fait que les autres restent toujours pauvres. Elles sont bonnes à connaître pour plutôt les contourner. C'est ce qu'ont fait les qui se sont sortie de la pauvreté. ...La solution est souvent plutôt dans les choses simples! L'une des raisons possible qui fait que les économistes aujourd'hui et bien d'autres soit...

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 10:40
...d' insuffisance de biens, n'est-ce pas là, le fameux problème de qui de l'œuf et de la poule est venue avant ? Si on n'emploie pas on ne peut pas produire plus de biens, et si on emploie il faut payer les gens et il faut beaucoup d'argent. Mais pour produire il faut aussi des machines ; voilà à quoi doit servir le peu de devises que nous recevons de nos minerais et non pas pour payer les gens et importer ce qui n'est pas nécessaire à la production. 2eme point, tout système financier international qui nous empêche de manipuler la quantité d'argent nécessaire a notre bénéfice devrait être mal vue. Je crois que c’est ce que l’ancien premier ministre Mapong voulais dire lorsqu’il a mentionné que le Congo pouvait se passer de certaines institutions financières Ne trouvez-vous pas étrange que la pauvreté est définie en termes d'argent c'est à dire l’incapacité de se procurer des biens et services, un moyen que les autres possèdent sauf l’Afrique, contrôle ou vous empêchent d'avoir, et non pas en termes de ressources naturelles qui si divisées entre chaque citoyens du Congo par exemple ferait de lui l’un des hommes les plus riches du monde ?...

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 10:37
Je voudrais que nous lancions un sérieux débat sur l’avantage et le désavantage que le Congo pourrait avoir à imprimer toute la monnaie dont elle a besoin pour avoir un enorme budget, financer la production, et créer le plein emploi pour plus de production ; Cela résoudrait beaucoup de nos problèmes financiers. Qu'est ce qui nous limite ? Est-ce l'appartenance à un système financier international quelconque ou la théorie qui dit que lorsqu'il y a trop d'argent sur le marché et pas assez de biens, le prix des biens a tendance à accroitre ? Une autre theorie montre cependant dans quelles conditions l'impression de plus de monnaie peut etre vital. Pour le dernier le cas d' insuffisance de biens, n'est-ce pas le fameux problème de qui de l'œuf et de la poule est venue avant ? Si on n'emploie pas on ne peut pas produire plus de biens, et si on emploie il faut payer les gens et il faut beaucoup d'argent. Mais pour produire il faut aussi des machines ; voilà à quoi doit servir le peu de devises que nous recevons de nos minerais et non pas pour payer les gens et importer ce qui n'est pas nécessaire à la production. 2eme point, tout système financier international...

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 26.02.2020 à 10:35
Je voudrais que nous lancions un sérieux débat sur l’avantage et le désavantage que le Congo pourrait avoir à imprimer toute la monnaie dont elle a besoin pour avoir un enorme budget, financer la production, et créer le plein emploi pour plus de production ; Cela résoudrait beaucoup de nos problèmes financiers. Qu'est ce qui nous limite ? Est-ce l'appartenance à un système financier international quelconque ou la théorie qui dit que lorsqu'il y a trop d'argent sur le marché et pas assez de biens, le prix des biens a tendance à accroitre ? Une autre theorie montre cependant dans quelles conditions l'impression de plus de monnaie peut etre vital. Pour le dernier le cas d' insuffisance de biens, n'est-ce pas le fameux problème de qui de l'œuf et de la poule est venue avant ? Si on n'emploie pas on ne peut pas produire plus de biens, et si on emploie il faut payer les gens et il faut beaucoup d'argent. Mais pour produire il faut aussi des machines ; voilà à quoi doit servir le peu de devises que nous recevons de nos minerais et non pas pour payer les gens et importer ce qui n'est pas nécessaire à la production. 2eme point, tout système financier international...

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la perspicacité @5LBBWWK   Message  - Publié le 26.02.2020 à 09:19
André Mbata dits cela a TSHISEKEDI car il a reprit avec les institutions de Bretton Woods

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