Afrique
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a dépêché des émissaires de haut-rang auprès de plusieurs homologues du continent pour leur assurer que leurs citoyens étaient les bienvenus dans son pays, malgré la vague de violences xénophobes du début du mois.
Cette mission, emmenée par l'ex-ministre Jeff Radeba, a quitté l'Afrique du Sud samedi et doit faire étape au Nigeria, au Niger, au Ghana, au Sénégal, en Tanzanie, en République démocratique du Congo et en Zambie, a annoncé dimanche 15 septembre 2019 la présidence.
Les émissaires doivent notamment confirmer à leurs interlocuteurs que leur pays "s'engage à respecter les idéaux panafricians d'unité et de solidarité" et les informer des mesures prises par Pretoria "pour mettre un terme aux attaques et juger leurs auteurs".
Au début du mois, l'Afrique du Sud a été secouée pendant plusieurs jours par une vague d'émeutes et de pillages dirigées en priorité contre les habitants et les commerces des étrangers, principalement dans sa plus grande ville Johannesburg.
Ces violences ont fait au moins 12 morts, dont une majorité de Sud-Africains, et causé d'importants dégâts.
Samedi 14 septembre 2019, M. Ramaphosa a été hué au Zimbabwe lors des obsèques de l'ancien président Robert Mugabe et a présenté ses excuses aux Zimbabwéens après les émeutes qui ont visé les étrangers.
"Nous travaillons très dur pour encourager notre peuple à accueillir toute la population des pays africains", a-t-il assuré, "les Sud-Africains ne sont pas xénophobes".
Les violences xénophobes sont fréquentes en Afrique du Sud, nourries par le chômage endémique et la pauvreté.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique Dialogue à Doha : l’AFC/M23 soumet à la facilitation une liste de plus de 700 prisonniers détenus par Kinshasa
23.04.2025, 8 commentairesSociété Affaire Bukanga-Lonzo : le ministère public requiert 20 ans de prison contre Matata Ponyo et 10 ans d’inéligibilité
23.04.2025, 8 commentairesProvinces Suspension du PPRD : Jacquemain Shabani donne l'ordre aux Gouverneurs pour le respect de sa décision
22.04.2025, 7 commentaires
Ils nous font confiance
Jeff Radeba