Création d'un regroupement sociopolitique dénommé "Sauvons le Congo"

Les forces sociales et une centaine de partis politiques de la République Démocratique du Congo (RDC), majoritairement de l'opposition n'ayant pas pris part aux concertations nationales, ont annoncé lundi à Kinshasa, la création d'un regroupement sociopolitique dénommé "Sauvons le Congo".

Selon l'acte constitutif de ce regroupement, ce dernier utilisera tous les moyens de mobilisation et de communication légalement reconnus aux organisations sociales et politiques dans le pays.

Il exclut par ailleurs les forces sociales et politiques ayant pris part aux concertations nationales convoquées  dernièrement par le président de la République.

 "Pour sauver la RDC, chaque congolais doit s'impliquer maintenant et jouer un rôle. Nous n'avons plus droit d'être inactifs et nous avons la capacité de structurer les actions et les stratégies pour sortir notre pays de la où nous sommes embourbés", a déclaré le coordonnateur national de la société civile Christopher Ngoyi.

"Notre ambition est d'inviter tout le monde au patriotisme, à la bonne gouvernance et au respect des droits de l'homme", a ajouté Vital Kamerhe, président national de l'Union nationale congolaise (UNC).

D'après Martin Fayulu, coordonnateur des Forces acquises aux changements (FAC), le regroupement Sauvons le Congo a pour objectifs de consolider la démocratie, notamment en veillant à la tenue des élections législatives provinciales et sénatoriale dans un délai raisonnable avant les prochaines élections présidentielle et législatives nationales qui doivent se tenir obligatoirement en 2016.

"Il a aussi pour objectif d'exiger la tenue d'un dialogue national conformément à l'Accord-cadre du 24 février 2013, à la ré solution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi qu' au rapport du Secrétaire général des Nations unies du 24 septembre 2013", a-t-il poursuivi.

Le regroupement "Sauvons le Congo" regroupe aussi trois anciens candidats à l'élection présidentielle de 2011, dont Vital Kamerhe, suivi du président national de l'Union des Démocrates Mobutistes (UDEMO) Nzanga Mobutu et de Mbusa Nyamwisi.