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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 01 juillet
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Politique

Loi portant répartition des sièges : l’avant-projet aujourd’hui chez Tshibala !

2018-04-09
09.04.2018
2018-04-09
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Pour la Ceni, les écueils tombent un à un. De sorte que rien,  plus rien alors, ne va faire grésiller la machine. Donc, le calendrier sera respecté. La machine à voter sera utilisée. Ainsi, tous les acteurs politiques sont-ils  appelés à s’y préparer, dès maintenant. Une ébauche de l’avant-projet de loi portant répartition des sièges sera déposée aujourd’hui  sur la table de Tshibala, le Premier ministre, arrivé aux affaires, il y a environ une année, depuis son investiture en mai 2017.

La Centrale électorale, l’instance spécialisée en la matière, a publié, le 6 avril dernier, les statistiques des électeurs, entité par entité, après le traitement qualitatif du fichier électoral dont la refonte totale avait été clôturée, le 31 janvier 2018.

Ainsi, doit-on imaginer, à juste titre d’ailleurs, que le Gouvernement devra y travailler en mode d’urgence afin de transmettre, à son tour, au Parlement, le projet de loi qui permettra aux élus du peuple d’examiner et d’adopter la répartition des sièges, avant d’être soumise, en définitive,   à la signature du Président Kabila, pour sa promulgation.

Déjà, le budget 2018 existe. Les décaissements, selon le ministre des Finances qui avait remis dernièrement plus d’une vingtaine de millions de dollars américains à la Ceni, vont poursuivre au fur et à mesure que le processus électoral l’exigera. Aucun problème en ce qui concerne le financement ne saurait bloquer, ni retarder son avancée.

D’ailleurs, le Gouvernement congolais, s’exprimant à ce sujet, avait rejeté tout chantage ou toute sorte de baliverne autour de cette épineuse question de financement. Car, en tout état de cause, en dépit de la récession économique morose à l’échelle mondiale, l’ascension des cours des matières premières aurait été une aubaine, pour les finances publiques congolaises, de retrouver une bouée de sauvetage. De sorte qu’aucune demande, peu importe sa hauteur, n’a été formellement formulée, ni adressée au monde entier, pour la réalisation du processus électoral qui, du reste, relève de la souveraineté de la RD. Congo.

En des termes clairs, le gouvernement congolais a renoncé, sans ambages, à tout financement extérieur tant que celui-ci n’est pas assorti de multiples conditionnalités.

Bien plus, la loi électorale, quoi qu’elle ait été attaquée devant la Cour constitutionnelle par une frange importante des députés de l’Opposition, produit déjà ses premiers effets. Le seuil de représentativité dont les secrets sont, désormais, connus, oscillera autour de 80.000 électeurs. Alors que le cautionnement n’a pas encore fini d’effrayer, la problématique de la machine à voter se pose avec acuité.

Dans cette ambiance, la Ceni, faisant fi de tous les tralalas, avance inexorablement vers la matérialisation du processus. Le respect des délais devient le maître mot. Le 23 juin prochain, la Ceni convoquera le corps électoral. En juillet, l’opération d’enrôlement des congolais de l’étranger sera lancée. La publication des listes provisoires et définitives sera annoncée, conformément au calendrier, tel que publié, le 5 novembre 2017.  Dans sa foi, la Ceni entend, cette fois-ci, organiser les élections, le 23 décembre 2018, comme prévu.

Du côté de l’Opposition, l’on déplore, cependant, l’absence de transparence et de crédibilité. En amont, les Opposants considèrent, en effet, que l’audit du fichier qui, logiquement, aurait dû être réalisé, à la fois, par les experts des partis politiques ou le groupe d’experts internationaux, n’a pas eu lieu. La Ceni, toute seule, en l’absence d’un regard critique externe et loin de tout observateur, s’est contentée de produire, elle-même, et de publier "ses" statistiques qui, pour eux, cachent beaucoup de non-dits. De cette opacité entretenue, ils en déduisent que la Centrale électorale aurait délibérément éliminé tous les experts qui, pourtant, pouvaient garantir et certifier le contenu de ce fichier actualisé.

A la Majorité, pendant ce temps, les Opposants auraient, simplement, peur des élections. Voilà pourquoi, ils publient des subterfuges et cherchent à ternir l’image de la Ceni.

Au Comité Laïc de Coordination, la trêve décrétée jusqu’au 30 avril 2018, demeure en vigueur. L’on attend des mesures de décrispation, tout en exigeant que la Ceni retire son projet de machine à voter dans le circuit électoral, pour éviter une déflagration des scènes des violences ainsi que d’autres actes de résistance pacifique.

Comme quoi, à ceux-ci, s’ajoute  la Communauté internationale qui, dans sa dernière résolution 2409, demande à tous les acteurs politiques et leaders de la société civile, de créer, par contre, des conditions propices à la réalisation des élections, le 23 décembre 2018, selon le calendrier annoncé et qu’aucun report n’est nullement envisageable sous quelque forme que ce soit.

LPM
La Prospérité
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Lenko-Kebi @1NUCCQQ   Message  - Publié le 09.04.2018 à 18:16
A voir des grandes personnalités respectables et respectées comme SHE OKITUNDU, TAMBWE MWAMBA et BAHATI derrière Bruno TSHIBALA à cause de l'argent, ça fait la honte de la classe politique. La presence de l'infirmier José MAKILA et de SHADARI peut s'expliquer mais quant aux premiers cites, j'ai des larmes aux yeux. Ainsi va la république. LES ELECTIONS SANS JKK SERONT APAISEES

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Musa @G14FZFF   Message  - Publié le 09.04.2018 à 16:45
Bruno TSHIBALA,tu joue quel carte? car tu connais bien qu'il n y aura pas des elections le 23 Decembre 2018 puisque le Rwandais Joseph Kabila ne peut pas accepter qu'il ne se presente pas, meme s'il y aura des elections il y aura des faux elections avec des machines a triche' pour passer le CANDIDAT du PPRD au pouvoir. des COOLABO que vous etes. Quel répartition des sièges que tu parle? Le temps nous dira la VERITE'.

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Bondekwe @7Q9HYP3   Message  - Publié le 09.04.2018 à 14:08
Evangéliste Robert KIKIDI - 09 04 2018 09:23, la pratique est fort bien connue dans mon pays. La machine coute 400$, la CENI paye 1500$, la difference revient au pays via des comptes qui ne portent aucun nom connu a la CENI, mais je sais comment recuperer mon argent. C'est cela la malversation dont Kim Jong Hi est victime. Le champ de Bukanga Lonzo, l'asphaltage de nos routes a Kin, l'immeuble intelligent, etc , tout ce qui est fait coute officiellement trop cher et la difference revient intelligemment a ceux qui cachent leur detournement, pourtant bien connu. C'est cela le bilan positif de la MP actuel, on devient riche malhonnetement, mais aucune trace de detournement.

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Bruce Lee @BJIG2SR   Message  - Publié le 09.04.2018 à 13:28
AVEC SES LUNETTES. UN MEDIOCRE INLASSABLE

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Anonyme @NY5VDP3   Message  - Publié le 09.04.2018 à 11:34
Club de médiocres.

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Anonyme @OJS6M5Z   Message  - Publié le 09.04.2018 à 10:39
Le peuple ne veut de votre machine à tricher!!!! Il faut être idiot pour ne pas comprendre! Que veux-tu mr nanga avec ton entêtement? Tu veux que les meurent après tes élections? Nous disons non non et non à ta machine. Le contraire, tu verras toi-même.

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Evangéliste Robert @E84K2UF   Message  - Publié le 09.04.2018 à 09:23
la Commission électorale de Corée a saisi la justice de son pays après des soupçons de malversation contre le secrétaire général d'A-web, une association mondiale de Commissions électorales, basée en Corée, qui faisait justement la promotion de la machine à voter au Congo. Kim-Yong Hi est soupçonné d'avoir favorisé la société coréenne Miru, alors que son organisation est censée favoriser la transparence du processus électoral. La Corée du Sud avait déjà, ces derniers jours, dénoncé l'usage de cette machine au Congo, en évoquant des risques.

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