Politique
Ajoutée au faible niveau du budget de l’Etat voté au Parlement et promulgué par Joseph Kabila, la montée de la tension observée dans le pays amène à croire que les conditions de vie de la population congolaise risquent de se détériorer comme jamais auparavant.
En 2017, la détérioration des conditions de vie de la population congolaise a défrayé la chronique des médias épris de compassion pour les Congolais. La hausse des prix des services et biens de consommation de première nécessité causée par la dévaluation de la monnaie locale, le franc congolais, face au dollar américain et la gestion prédatrice de la chose publique n’ont pas contribué à renforcer le pouvoir d’achat de cette population qui, dans la grande majorité, a passé les festivités de fin d’année dans la méditation.
Cette crise socioéconomique s’est accompagnée d’un climat d’insécurité dans la quasi-totalité des provinces de la République Démocratique du Congo, comme en témoignent les massacres perpétrés dans l’espace du Grand Kasaï au centre du territoire national, la persistance de la guerre dans l’Est, les évasions des prisons dans plusieurs centres urbains, les assassinats ciblés, à l’instar de celui opéré en pleine journée au Marché Central de Kinshasa, communément appelé « zando » et tant d’autres violations flagrantes des droits et libertés des citoyens.
Fort malheureusement, aucune lueur d’espoir ne pointe à l’horizon pour présager un avenir meilleur et rassurer que cette crise généralisée pourra être désamorcée et que 2018 sera meilleur que l’année précédente. Cette situation chaotique était prévisible en raison du faible niveau du budget que le Gouvernement étiquette du Premier ministre Bruno Tshibala a présenté au Parlement de la République et que Joseph Kabila a promulgué. Tous les signaux prouvent qu’elle va s’empirer, surtout avec les spéculations notées sur le marché monétaire où la tendance du dollar américain est à la hausse depuis un certain temps.
Donald Trump interpellé
Dans le même ordre d’idées, la grogne sociale enregistrée dès le début de l’année en cours et marquée par deux manifestations pacifiques de grande envergure augure le pourrissement de la situation dans un pays où la montée de la tension présage une explosion imminente. L’implication urgente et sincère de la communauté s’avère ainsi incontournable, afin de sauver ce qui peut encore l’être.
Dans le cas contraire, même les calamités naturelles vont, sans nul doute, s’empirer car, Joseph Kabila et son régime passent tout leur temps à monter des stratégies pour se maintenir au pouvoir par la force, en violation de tous les textes légaux, au lieu de chercher à répondre aux préoccupations profondes du peuple.
Loin d’être des prophètes de malheur, les observateurs sont convaincus que ces faits sont plutôt objectifs et vérifiables, et qu’il est temps que Donald J. Trump et l’Administration Américaine cessent de parler « des pays de la merdre » et s’impliquent dans la mobilisation de la communauté internationale en vue de voler au secours du peuple congolais en danger d’extermination.
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