Politique
L’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, à son tour, a annoncé son soutien et appelé à la mobiliation en faveur de la marche des laïcs congolais pour le 31 décembre.
Dans sa déclaration de ce mercredi 27 décembre 2017 depuis la Belgique où il se trouve en exil, l’opposant congolais et l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga, Moise Katumbi Chapwe appelle les congolais de la République démocratique du Congo à réclamer haut et fort de vraies élections en répondant massivement à l’appel du Comité Laïc de Coordination de l’Église catholique ce 31 décembre 2017.
« Ce 31 décembre 2017, il nous appartient de prendre notre destin en main ! Partout en RDC, réclamons haut et fort de vraies élections en répondant massivement à l’appel du Comité Laïc de Coordination de l’Eglise catholique », écrit Moïse Katumbisur son compte twitter.
La marche de ce dimanche 31 décembre, date anniversaire de l’Accord de la Saint-Sylvestre, devrait donc réunir, à travers toute la République démocratique du Congo, tous ceux qui s’opposent au « glissement » orchestré par Joseph Kabila, président hors mandat, et les siens pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte et au mépris de la constitution et des accords qu’ils ont eux-mêmes signés.
Dans sa déclaration, Moïse Katumbi revient aussi sur son éventuel retour au pays. Moïse Katumbi, par ailleurs président du club de football du TPMazembe, a été condamné à 3 ans de prison dans un procès surréaliste dans un improbable dossier immobilier.
Depuis, le « gouv » vit en exil en Europe. Il explique sa position dans ce communiqué : « A différentes reprises, j’ai annoncé mon retour car j’en ai la volonté au plus profond de moi et les institutions les plus respectables et les plus influentes le réclament. Les évêques, dans leur rapport sur la décrispation, exigent mon retour en homme libre et disposant de ses pleins droits, y compris celui d’être candidat à l’élection présidentielle. Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a aussi sommé le gouvernement congolais de permettre mon retour en citoyen libre et protégé.
L’Union Africaine, le Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union européenne, les Etats-Unis et bien d’autres partenaires internationaux ont demandé que soient appliquées les mesures de décrispation au plus vite. Il n’y a qu’un régime comme celui de Joseph Kabila, sans parole, sans respect, pour ne pas répondre à ces exigences. Au-delà de moi, de nombreux opposants politiques et défenseur des droits de l’Homme sont encore en prison au mépris du droit et de la justice.
Ils doivent être libérés sans délais. Face à un régime sanguinaire, qui n’hésite pas à éliminer ceux qui menaceraient leur dictature, à manipuler les forces de sécurité et instrumentaliser la justice, il faut s’organiser, planifier et parfois s’armer de patience. C’est la raison pour laquelle ce retour peut sembler long à certains.
Mais, à eux et à tous, je réponds que mon retour est pour très bientôt et que ma lutte n’est pas destinée à mon seul intérêt personnel, mais à celui de tous ceux qui sont privés de liberté pour leur opinion politique. Mon retour en homme libre marquera non seulement ma libération, mais aussi celle de tous les Congolais qui, comme moi, sont victimes d’un régime qui gouverne par défi. »
Retrouvez ci-dessous la déclaration de Moïse Katumbi :
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