Kwilu : une maladie non encore identifiée décime de petits ruminants dans le territoire de Gungu

Depuis le mois de septembre dernier, le territoire de Gungu à 150 kilomètres de Kikwit, province du Kwilu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) assiste à une maladie non encore identifiée qui décime de petits ruminants, c’est-à-dire, des chèvres, boucs et moutons. Cette situation crée des inquiétudes auprès des autorités politico administratives et auprès de la population paysanne de cette partie du Pays.

«Plus de 300 petits ruminants  sont décimés par cete maladie non encore identifiée dans ce territoire. Les villages les plus touchés sont Mukuku, Kingelema, Kikumo dans le secteur de Gungu. A cela s’ajoutent tous les villages du secteur Kobo», déclare Damien Kuyantika, administrateur du territoire asistant.

Selon lui, la cause de cette situation n’est pas encore connue. Mais, avant de trépasser,  ces bêtes présentent les signes suivants : fièvre, vomissements, diarrhée…  «Cette maladie est en train de progresser vers le secteur Kilamba», dit-il.

«Ce qui est grave est que plusieurs familles consomment des viandes de ces bêtes trépassée. Conséquence : plus de 70 personnes dans des différents  villages touchés dont six morts déjà», affirme-gt-il.

Kuyantika ajoute également qu’une équipe de techniciens en la matière est déjà déployée sur le terrain depuis trois jours pour identifier cette maladie et tenter de trouver des pistes des solutions à cette maladie qui risque d’engendrer une disette dans ce territoire de plus de trois millions d’habitants. Car, selon lui, l’agriculture, la pêche et l’élevage constituent des activités principales de l’économie pour la population de cette contrée.

«Hier, nous avions tenue une réunion autour de cette maladie. Nous attendons des feedback de cette équipe» précise-t-il.

«Face à cette situation, nous lançons donc un SOS pour que le gouvernement central et d’autres partenaires internationaux puissent nous aider à faire face à cette maladie et sauver des vies humaines». Conclut l’administrateur du territoire assistant.