Le ministre de la Défense se rend compte de la spoliation du Camp CETA
2017-05-04
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04.05.2017 , Kinshasa
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Le ministre de la Défense Nationale, anciens combattants et réinsertion, Crispin Atama Tabe Mogodi, s'est indigné mardi 2 mai 2017 de la spoliation de la zone des sauts et de celle consacrée au dégagement des parachutistes pendant leur entraînement du Camp CETA (Centre d'Entraînement des Troupes Aéroportées), au cours d'une visite de travail qu'il a effectuée sur place.
Le ministre de la Défense, accompagné du Chef d'Etat-major général adjoint chargé de l'administration et logistique, le Lieutenant-général Mbala Munsense, du Général Salumu, Commandant du Génie militaire et des Officiers supérieurs des FARDC, a souligné la nécessité de remettre l'Etat dans ses droits par la récupération de ce patrimoine militaire. Toutefois, a-t-il ajouté, une commission sera mise sur pied, dans un bref délai, pour examiner les différents dossiers en vue de trouver d'autres lotissements en faveur des victimes.
La délégation conduite par le ministre Crispin Atama a profité de cette occasion pour visiter à Mikondo, l'ancien Centre d'entraînement où se déroulent les travaux d'emménagement du site où seront casernés les 10.000 hommes sélectionnés pour le défilé du 30 juin 2017. Un puits de 130 mètres est déjà foré sur place.
MediaCongo
ACP / MCN
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Botala bino moko esika mboka ekomi! Je ne cesse de me poser la question si nos autorités comprennent ce que signifie avoir des camps militaires au standard international pour une armée digne d'un pays comme le nôtre. Tous nos déboires avec les voisins sont dus à ce manque d'une armée républicaine! J'ai bien écrit "armée républicaine". Il faut que cette armée puisse avoir des camps militaires pour y loger et entraîner ces hommes, faute de quoi, nous vivons ce que nous vivons. L'actuel pouvoir est arrivé aux affaires à la faveur d'une armée mal équipée et mal logée, je pense qu'il partira pour la même raison. L'avenir nous le dira!
Puisse le Dieu de nos ancêtres bénir la RD Congo!
Triste réalité. Aujourd'hui, dans presque tous les camps militaires, il y a des civils qui louent les maisons de militaires. Au camp kokolo par exemple, une ambience d'une foire s'y règne. Lors que vous y entrer vous êtes accueilli par une musique tonitruante prête à vous percer le tympans, chose inimaginable sou la 2e république. Lorsque on entrait au camp tshiatshi on se pressait pour y ressortir, aujourd'hui des familles entières homme, femme et enfants louent dans les camps militaire. Ceci montre que le pays n'est pas géré, un grand vide se trouve à la tête de notre pays. Où étaient les commandants de ces camps lorsqu'on a commencé à y construire des maisons.
Mais, parlons bas, es ce que le Ministre connait où se trouve le camp Kokolo, qu'il y fasse un tour, il comprendra que le camp n'existe que de nom, la spoliation est déjà à 80%. Comment aura -t- on une grande armée, si ce corps de la défense est dans la rue. C'est ici l'occasion de le dire, les familles de militaires morts au combat touchent presque 50 000 CDF, dans cette condition comment les militaires encore vivant iront défendre le pays ?????
Des aventuriers ! Où était-il ce "mini-stre" de la "défonce" pendant qu'on était en train de spolier le camp CETA qui jadis faisait la fierté des camps militaires des FAZ. Chaque mardi et vendredi, nous qui habitons les parages (N'djili, Kingasani, Masina, Kimbanseke on allait voir comment nos vaillants parachutistes, qui avaient défait les lybiens à Fayalarjo, effectuaient leurs sauts de parachtutistes dont certains en sauts-libres. Ah, nos pauvres FAZ=Lokumu ya Zaïre.
@
Gardien du Monastèr @NIFLBHF 
