Alain Moloto, un an déjà

Comme un coup de tonnerre, la nouvelle tragique du décès du coordonnateur du Groupe adorons l’Éternel (Gaél) avait suscité de l’émoi dans les milieux chrétiens à travers le monde. Plusieurs hommes de Dieu, à défaut de faire le déplacement pour Kinshasa, avaient lui rendu un vibrant hommage. Et, aujourd’hui 2 août, à la date anniversaire de cet événement poignant, Les Dépêches de Brazzaville a choisi de revenir sur le témoignage du pasteur principal de l’Église Impact centre chrétien, située en région parisienne, Yvan Castanou.

Ici en RDC, ébranlé est le mot qui traduisait au mieux l’état dans lequel la disparition du chantre avait plongé la communauté chrétienne du pays et même du monde. En témoigne, entre autres, la publication sur le net, notamment sur Facebook le 13 août, de l’hommage à Alain Moloto signé par le célèbre pasteur Yvan Castanou, membre de la Fédération protestante de France, qui n’est du reste pas inconnu du milieu chrétien kinois. Il avait eu vent de la mort d’Alain Moloto, et à partir de la France, s’était résolu à livrer ses impressions personnelles.

C’est par ouï-dire, comme il le souligne dans son mot introductif, qu’Yvan Castanou avait été informé de l’existence de ce personnage important de l’univers de l’adoration en terre congolaise. Dès lors, pour lui, le « passionné de Dieu appelé Alain Moloto a rejoint le Seigneur dans la gloire ». Et de poursuivre ainsi : « Je ne le connaissais pas personnellement, mais les très nombreux témoignages d’Actions de grâce que j’ai lus et les nombreuses vidéos d’adoration vues sur internet m’inspirent le plus grand respect, car assurément cet homme a marqué son époque et a insufflé à sa génération la passion pour le cœur de Dieu. »

Le pasteur Yvan Castanou avait joint à cet hommage un message de réconfort et de compassion : « Nous prions pour que Dieu fortifie et console sa famille ainsi que ses proches, tout en reconnaissant qu’il est certainement plus heureux là-haut auprès de Jésus qu’il ne l’a jamais été sur Terre. » Et d’ajouter une note d’espoir et d’encouragement : « Un passionné de Dieu s’en est allé, mais il a fait sa part, il s’est reproduit et en a engendré beaucoup d’autres ! La meilleure manière d’honorer la mémoire de telles personnes est d’être de plus en plus nombreux à devenir amoureux de Dieu et déterminés à vivre pour son plaisir et pour l’accomplissement de ses desseins dans notre génération ! » Et de conclure son mot par cette recommandation formelle : « À son sujet, ne dites pas "il est mort", mais dites "il est parti" car il a fait sa part, il se repose désormais auprès du Seigneur, ses œuvres le suivent et il obtiendra sa récompense au jour de Christ ! »