Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Femme

Congo-Kinshasa: Violence sexuelle en RDC - Beaucoup reste à faire

2017-02-27
27.02.2017
Santé / Société
2017-02-27
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2017-actu/02-fevrier/13-19/panzi_hopital_17_003.JPG -

Une étude menée, depuis 2011 sur la réponse à la violence sexuelle en République démocratique du Congo, par des chercheuses, a révélé un certain nombre d'effets négatifs liés à la complexité du problème, au contexte politique, social et culturel en RDC et aux idées fausses et biaisées dans les interventions.

D'après le constat des chercheuses Nynke Douma, Dorothea Hilhorst et Jocelyne Matabaro, depuis ces cinq dernières années, des questions se posent au sujet des répercussions et de l'efficacité des programmes de réponse à la violence sexuelle.

Cette recherche de suivi a aussi été menée en 2014 pour évaluer cette situation. Les chercheuses se sont basées sur quelques questions pour connaître la manière dont les acteurs vont s'engager et aborder la violence sexuelle dans l'Est du pays, les pratiques d'assistance, les conséquences sociales de l'augmentation du nombre d'actions en justice, enfin, l'amélioration des programmes d'assistance en la matière.

 
Les chercheuses sont arrivées à la conclusion selon laquelle la violence sexuelle en RDC est souvent appréhendée comme un phénomène unique, lié à une seule cause « le conflit armé », sans tenir compte de la complexité du contexte. Elles ont également constaté que les programmes ont souvent tendance à traiter les symptômes plutôt que les facteurs contributifs, oubliant d'inclure des thèmes plus vastes et les besoins plus larges.

Par rapport à la réponse à la violence sexuelle, il y a deux volets. Il s'agit de la réponse immédiate au viol dans les situations de conflit, les auteures de l'enquête ont indiqué que, malgré une activité de suivi des cas d'urgence, le problème de manque d'accès à ces cas était généralement admis. Par exemple, le cas de la région de Beni où les forces démocratiques ADF-Nalu perpétraient des agressions au moment de la recherche.

Action contre la violence sexuelle

Cela confirme les conclusions du rapport de 2011 qui mentionnait que les programmes sur la violence sexuelle s'étaient plus concentrés sur les zones accessibles, relativement proches de capitales provinciales, et avaient été davantage axés sur la violence sexuelle communautaire/civile, au point de négliger la violence sexuelle liée au conflit.

La réponse médicale concernant cette question, quatre grandes constatations ont été faites en 2014. Premièrement, certains hôpitaux (surtout les hôpitaux spécialisés comme Panzi et Heal Africa) s'efforcent de mettre en place des centres polyvalents, où tous les services liés à la violence sexuelle sont réunis sous un même toit.

De nombreux répondants craignaient que cela renforce la création des structures parallèles et ignore d'autres problèmes de santé. Deuxièmement, on observe une tendance inverse parmi certains donateurs qui est de renforcer les capacités des services de santé normaux afin d'intégrer la prise en charge de la violence sexuelle.

 Troisièmement, le rapport de 2011 a attiré l'attention sur le fait qu'environ 3% seulement des opérations de fistules effectuées par Panzi et Heal Africa avaient été la conséquence directe de violences sexuelles, alors que les financements et les médias internationaux attribuaient pratiquement tous les cas de fistules à la conséquence de viols.

Les chercheuses ont affirmé que des progrès en matière d'action en justice contre la violence sexuelle ont été observés dans l'étude de 2014. Un plus grand nombre d'affaires sont portées devant la justice et la qualité des procédures s'est améliorée. Le système judiciaire congolais reste caractérisé par de hauts niveaux de corruption et de faibles capacités d'enquête. Aussi, ont-elles fait savoir que dans la majorité des cas, l'assistance juridique se limitait à la fourniture de conseils de base sur les droits légaux. « Il était rare qu'elle concerne également l'accompagnement juridique des victimes », a souligné Nynke Douma.

Lucie Ngusi M..
Le Potentiel
C’est vous qui le dites :
8593 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant "Sans femme, on n'a que la moitié de ce qu'on veut"
left
Article précédent Sarah Solo, la nouvelle soliste de Wenge Maison Mère [Vidéo]

Les plus commentés

Politique Nicolas Kazadi : « Tout marche bien au pays. Aujourd’hui nous avons un budget de 16 milliards de dollars, trois fois plus important qu’il y a 3 ans »

25.04.2024, 17 commentaires

Politique Dossier stations des forages : une lettre de Sele Yalaghuli qui en dit long

26.04.2024, 14 commentaires

Economie Prétendue surfacturation des forages : Nicolas Kazadi renvoie la balle à l’ancien ministre des Finances du gouvernement FCC-CACH

25.04.2024, 8 commentaires

Politique Ituri : “le dialogue intercommunautaire imposé par Bemba ne nous mènera nul part” ( Gratien Iracan)

27.04.2024, 8 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance