Election des gouverneurs : le candidat Kévin Bolamba veut sortir Kinshasa de son état chaotique actuel ( Communication)

Né à Kinshasa le 16 mai 1992, Kévin Bolamba, candidat au poste de gouverneur de la ville de Kinshasa, caresse le rêve de sortir Kinshasa de son état chaotique actuel. Ce samedi 27 avril, devant les députés provinciaux, le jeune candidat a présenté son projet de société en 4 piliers.
Le premier pilier est relatif à l'amélioration de la gouvernance et à la mobilisation accrue des revenus de la ville.

Le deuxième pilier est centré sur la promotion des activités économiques favorables à la consolidation des revenus des ménages, tandis que le troisième pilier concerne l'assainissement de l’environnement urbain. Pour sa part, le dernier pilier est basé sur la lutte contre le banditisme urbain dans la ville de Kinshasa.

Ci-dessous, un extrait de la présentation du Candidat gouverneur Kévin Bolamba :

“ Voici donc les principaux piliers qui soutiennent mon programme d’actions pour sortir la ville de son état chaotique actuel.

Le premier pilier concerne l’amélioration de la gouvernance et la mobilisation accrue des revenus de la ville.

L’objectif visé est d’assurer une gestion rationnelle, efficace et efficiente des ressources urbaines, humaines, matérielles et financières, afin de produire 100 USD de recettes par an et par habitant. Notre vision à tous, députés, ministres, couturiers, agents et autres doit viser à atteindre annuellement un budget dynamique d’au moins 1 milliard USD, les deux premières années du mandat, et jusqu’à 5 milliards USD la cinquième année.

C’est très osé, c’est un rêve, mais c’est faisable, car à celui qui croit, rien d’impossible et c’est la condition indispensable pour sortir la ville de son état piteux. Avec la mise en œuvre de mon programme d’actions, le budget de 50 millions de dollars appartient au passé.

Les actions prévues s’articulent autour du capital humain, des recettes propres, de la part des recettes à caractère national et des investissements inscrits à la caisse nationale de péréquation.

S’agissant du capital humain, il sera question de procéder au recrutement des gestionnaires des régies urbaines, au moyen d’un concours rigoureux axé sur la signature d’un contrat de performance technique et financier ; dérouler un programme de formation permanente des agents administratifs urbains avec l’appui des partenaires techniques et financiers nationaux et internationaux ; de respecter l’obligation de rendre compte, en publiant mensuellement les données des actions et des résultats en cours ; de conformer les actes de gestion aux lois et règlements en vigueur ; d’appliquer la sanction positive et négative ; de négocier et de mettre en place un barème de rémunérations équitable du personnel politique et administratif urbain.

S’agissant des recettes propres, il sera question de mettre en place le compte unique du trésor de la ville de Kinshasa, à l’instar du gouvernement central pour l’encaissement de toutes les recettes urbaines ; de catégoriser les impôts et taxes par nature des droits, à grande productivité, à moyenne productivité, à faible productivité et à productivité nulle et définir les stratégies idoines suivant chaque catégorie ; de sécuriser les recettes existantes par la modernisation des modes de perception :

Recourir au mobile money, aux guichets avancés des banques et par l’installation des quartiers fiscaux dans les 24 communes ;d’intéresser les associations et corporations professionnelles des quartiers et marchés urbains et municipaux pour une meilleure sensibilisation des membres à payer les droits urbains ; de lancer une campagne de numérisation parcellaire indicative des matières taxables y existant (forage, nombre de locataires, boutiques et espaces commerciaux) ; de négocier avec les associations des transporteurs un mode de paiement plus efficace de l’impôt sur le véhicule, la taxe routière, la taxe de parking…; de dérouler un programme d’encadrement de la taxe d’hygiène et de la taxe de pollution avec les bourgmestres des communes ; de négocier avec les associations des quartiers et les corporations professionnelles un mécanisme de paiement de la taxe conventionnelle pour la reconstruction de la ville.

S’agissant de la part des recettes à caractère national et des investissements attendus de la caisse nationale de péréquation, il sera question d’initier la mise en place d’un cadre de concertation interprovinciale permanente pour assurer un plaidoyer permanent en vue du versement régulier des recettes attendues du gouvernement central ; de mettre en place un cadre d’échanges permanent avec les sénateurs, députés nationaux et provinciaux, élus de la ville de Kinshasa pour la prise en compte de la dimension particulière de la ville de Kinshasa, siège des institutions, dans la fixation des versements des recettes à caractère national attendues par les provinces.

J’ai trouvé utile de détailler ce pilier 1, car il nous faut une croissance exponentielle des revenus pour réussir le pari du développement socio-économique de la Ville de Kinshasa.

Le deuxième pilier est ancré sur la promotion des activités économiques favorables à la consolidation des revenus des ménages.
L’objectif visé est d’inciter la population kinoise à explorer de nouveaux créneaux de création d’emplois et accroitre ainsi les revenus des ménages.

Les actions prévues consistent à ;
- Créer un Fonds de garantie provincial pour encourager l’entrepreneuriat ;
- Accompagner l’organisation des acteurs des secteurs de l’industrie et de l’artisanat ;
- Encadrer les missions de contrôle des services urbains pour éviter la tracasserie administrative.

Le troisième pilier concerne l’assainissement de l’environnement urbain.
L’objectif visé est de pourvoir au kinois un cadre de vie et de travail commode, sain et paisible.

Les actions prévues consistent ainsi à :

- Mettre à jour le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain ;
- Mettre en place un plan de collecte et de gestion des déchets plus efficace ;
- Dérouler un programme de sensibilisation au respect des normes d’hygiènes et de respect de l’environnement avec l’appui des partenaires ;
- Construire des infrastructures de salubrité dans la ville (latrines publiques, bacs à ordures) ;
- Dérouler un programme de restauration des espaces verts dans chaque Commune ;
- Créer et assurer le fonctionnement d’une cellule provinciale d’écoute et de suivi des personnes vivant avec handicap, personnes âgées et enfants en situation difficile.
-
Le quatrième pilier concerne la lutte contre le banditisme urbain.

L’objectif visé est de restaurer la paix et la sécurité dans les quartiers.

Les actions à mener prévoient de :

- De renforcer les capacités techniques et matérielles de la police communale ;
- Dérouler un programme de réformes des KULUNA avec l’Institut national de Préparation professionnelle pour l’apprentissage des métiers ;
- Négocier avec la SNEL un mécanisme efficace de perception de la taxe d’éclairage pour financer les projets d’éclairage des rues et des espaces publics dans les quartiers ;
- Instituer une campagne de sensibilisation Anti-KULUNA”.

Biographie de Kévin Bolamba

Spécialiste en économie financière, Kévin Bolamba est titulaire d’une licence en économie mathématique et en microfinance. Acteur politique et président de la fondation “Debout Barumbu” qui revendique 20 mille membres, Kévin Bolamba a travaillé, en 2019, comme statisticien principal au ministère provincial des finances sous le leadership du ministre Guy Matondo.

C'est en 2022 que Kévin Bolamba a adhéré au parti politique Anadec. Il était candidat député provincial lors des élections de 2023 dans la circonscription de Barumbu.

Ci - dessous la vidéo de la présentation du projet de société de Kévin Bolamba devant les députés provinciaux ce samedi 27 avril.