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Politique

Ceni - Opposition : l’heure de vérité

2014-07-17
17.07.2014 , Kinshasa
Politique
2014-07-17
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Les partis de l’opposition regroupés au sein de la plateforme « Forces Politiques et Sociales pour l’Unité d’Actions » étaient face à la presse hier à la paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe. C’était pour annoncer des actions à mener dans un proche avenir en vue de la « lutter pour la résolution de la crise de légitimité née des élections chaotiques du 28 novembre 2011 ; contrer tout changement ou révision de la Constitution avant les élections de 2016 ; Obtenir la convocation d’un Dialogue inclusif conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ; restructurer la Ceni et arrêter par consensus un calendrier électoral ; arracher la libération sans conditions de tous les détenus politiques et d’opinions».

Dans le lot de ces pressions, ils parlent de la « saisine de la justice contre monsieur l’abbé Malumalu pour atteinte aux droits garantis aux particuliers, violation de la Constitution et des lois de la République ; retrait des délégués des Forces Politiques et Sociales de l’opposition siégeant à la Ceni ; tenue des meetings populaires, l’organisation des marches pacifiques et d’autres actions jugées salutaires pour mobiliser notre peuple conformément à l’article 64 de la Constitution ».

Ainsi qu’on le voit, les hostilités restent ouvertes entre l’opposition et la Ceni. Et pour confirmer la rupture avec cette institution d’appui à la démocratie, Bruno Mavungu (UDPS), Martin Fayulu (Fac/Ecide) et Jean-Bertrand Ewanga (UNC/CVD) ont fait savoir, à travers un document signé de commun accord, avoir écrit aux partis de leur plate-forme ayant des délégués à la Ceni de « prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin d’obtenir de leurs groupes parlementaires respectifs le retrait des membres de l’opposition qu’ils ont mandatés à la Ceni ».

L’heure de vérité vient par conséquent de sonner entre la Ceni et l’opposition, à charge pour cette dernière de démontrer à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle est capable de s’assumer dans son bras de fer avec la première citée. L’attention de la majorité silencieuse va se porter particulièrement sur ce qui apparaît, jusque-là, comme une simple menace de retrait de ses délégués du Bureau de la Ceni. La grande interrogation reste de savoir si, cette fois, les représentants de cette famille politique au sein du bureau que pilote l’abbé Apollinaire Malumalu vont accepter de renoncer à leurs plantureux émoluments et à leurs honneurs.

La « rébellion » de certains députés de l’UDPS, qui étaient passés outre la décision de leur hiérarchie leur interdisant de siéger à l’Assemblée nationale pour le compte de la législature en cours, est si fraîche dans les mémoires que l’on doute fort de voir Gustave Omba (UNC), Kalamba (UDPS) et Micheline Ilemba (MLC) rendre leurs tabliers.

Le boycott des activités du bureau souhaité

Une certaine opinion pense qu’au lieu d’aller au-devant d’un échec, en forçant un retrait incertain, l’opposition ferait mieux de maintenir ses délégués au bureau de la Ceni mais de leur donner plutôt la consigne de boycotter toute possibilité de réalisation d’un consensus autour des décisions à adopter. L’absence de consensus devrait en principe bloquer l’abbé Malumalu et les autres membres du Bureau soupçonnés de vouloir faire charcuter la Constitution en vue de tripatouiller le cycle électoral de 2014 à 2016.

En cas de violation du principe du consensus consigné dans le Règlement intérieur de la Ceni, les délégués de l’opposition devraient à chaque fois donner l’alerte afin que l’opinion tant nationale qu’internationale soit largement informée des passages en force des tenants de la révision constitutionnelle, du suffrage indirect pour les scrutins des députés provinciaux et de la modification du nombre des mandats du Chef de l’Etat.

Leur refus de cautionner les actes contraires à la Constitution et à la loi électorale devrait être exprimé à visages découverts et non en circuit fermé, comme cela aurait été le cas lors de la publication du calendrier électoral. En effet, après trois mois de silence, des langues commencent à se délier pour soutenir que les délégués de l’opposition au bureau de la Ceni n’auraient pas signé le procès-verbal de l’Assemblée plénière ayant avalisé un calendrier électoral partiel. Comment croire pareille chose dès lors que les intéressés avaient préféré se taire, pour des raisons inavouées ?

S’agissant des actions de rue et autres pétitions, leur réussite va dépendre de la capacité de l’UDPS, des FAC, de l’Ecide, de l’UNC et de la CVD d’assurer la cohésion de leur front commun et à résister aux entreprises de débauchage, très courante sur la scène politique congolaise, où la politique du ventre fait des ravages dans le cercle de faux « chauves ».


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