Cenco : les discussions sur l’accord politique reprendront après les funérailles de Tshisekedi
2017-02-03
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03.02.2017 , Kinshasa
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Les discussions entre le pouvoir et l’opposition autour des modalités pratiques de mise en œuvre de l’accord politique signé le 31 décembre reprendront après les funérailles d’Etienne Tshisekedi, a annoncé l’abbé André Masinganda, deuxième secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui assure les bons offices dans ces pourparlers.
« Pour le moment, ce que nous recommandons, ce que nous puissions honorer la mémoire de cet illustre disparu. Nous allons célébrer dignement les funérailles et le moment venu, je crois que les travaux pourront reprendre et continuer », a affirmé l’abbé André Masinganda.
La CENCO invite les parties prenantes au dialogue à considérer le décès d’Etienne Tshisekedi comme « un leitmotiv » pour faire aboutir le compromis politique du 31 décembre 2016.
« Le président Tshisekedi a soutenu les travaux des négociations directes. Il a également marqué son accord au compromis politique qui a été trouvé le 31 décembre 2016. Maintenant qu’il nous quitte, je pense que les parties prenantes vont trouver un leitmotiv pour aller de l’avant. Elles vont chercher à faire aboutir cet accord. Et c’est d’ailleurs notre souhait à tous », affirme le deuxième secrétaire général adjoint de la CENCO.
« Sentiment de douleur »
La CENCO se dit attristée par le décès du président de l’UDPS dont la plateforme, Rassemblement de l’opposition, prend part aux discussions politiques face à la majorité au pouvoir.
« La CENCO partage le sentiment de douleur, de chagrin de tout le peuple congolais suite au décès du président Etienne Tshisekedi. Elle présente ses condoléances à sa famille biologique, aux membres de son parti politique et aux membres du Rassemblement », mentionne l’abbé André Masinganda.
Etienne Tshisekedi a été désigné pour diriger le conseil de suivi de l’application de l’accord du 31 décembre qui doit permettre la gestion du pays jusqu’à l’organisation des prochaines élections.
MediaCongo
Okapi / MCN
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CENCO, d'abord terminer le dialogue et ensuite installer le nouveau gouvernement puis le peuple accueille avec honneur le corps du SPHINX.
Apparemment même la CENCO ne tient pas compte du temps qui reste pour l'organisation des élections. Pourquoi ce dialogue ne peut pas prendre fin et installer un gouvernement qui va nous amener aux élections? Ici ils disent que les concertations entre MP & Opposition vont reprendre après les funérailles du président Étienne Tshisekedi et continuer jusqu'à quand ? Et après vous allez nous faire comprendre que faute de temps, on doit pousser les élections. Frank Diongo avait raison de boycotter ce dialogue. Plus d'un mois déjà sans compromis! On allait avoir un gouvernement qui va enterrer papa Tshisekedi avant même l'arrivée de son corps car c'était son combat. Quand vous traînez les choses c'est Kabila qui a toujours l'avantage du glissement.
Nous allons vous demander de respecter les accords et de les appliquer pour honorer la mémoire de ce vaillant combattant de la démocratie qui vient de s'éteindre. Vous autres de la majorité arrêtez immédiatement avec votre aveugle exigence de la présentation de trois candidats premier ministre,car celui que vous craignez est parti. Vous avez remarqué que la tension est montée encore dans population n'est ce pas? Faites gaffe et vous verrez de quelle manière le peuple burkinabé avait chassé campaore du pouvoir.
NE FAUDRA -T-IL PAS FINIR CES CONCERTATIONS CENCO TOUT DE MÊME, INSTALLER LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ET PUIS RAPATRIER L'ILLUSTRE DISPARU POUR LUI FAIRE GOÛTER LE FRUIT DE SON COMBAT AVEC DES OBSÈQUES CONSÉQUENTS?
Si je peux ajouter un mot, que la CNCO, quitte le role de simple moderateur pour presider le comite permanent de suivi de l'application des accords du 31/12. C'est a elle et seulement elle que le people fera confiance, car non corruptibles, chemin faisant. LE PEUPLE D'ABORD.
L'histoire se redit. Mzee meurt bresquement, on place son fils, non prepare, a la tete du pays. Qu'en est il de Tshisekedi dont le fils etait prepare a etre premier minister? Je pense pour honorer le Sphinx, la MP ne doit plus tergiverser sur ce point. Du cote Rassemblement, que la liste des ministers soutenue parlui, ne connaisse plus de modification. C'est pas le temps de division, mais plusque jamais de resserrer les coudes. LE PEUPLE D'ABORD.
Rendez grâces pour toutes choses, car c'est la volonté de Dieu par Jésus-Christ(1Thessalonociens 5:18).
Nos sincères condoléances à la famille biologique de Mr Tshisekedi la mémoire de chaque être humain est précieuse et mérite dignité et respect
De tout ce qui a été écrit 48 heures après la mort de Mr Etienne Tshisekedi, j'ai surtout retenu l'interrogation de Colette Brackmann, journaliste belge, qui s'interrogeait si jamais TShisekedi a un jour voulu vraiment exercer le pouvoir. C'est le principal grief qu'a contre lui tous les congolais qui ont connu l'occcupation rwandaise et la guerre de l'AFDL en 1996. Si Etienne avait bien voulu exercer le pouvoir lui donné par le peuple lors de la CNS, en ne buffant pas l'acte de nomination par lequel il devenait premier ministre, et s'il avait su prendre patience avec réalisme, Mobutu qui était déjà bien malade serait mort et lui aurait laissé le pays entre les mains. Hélas, pour des raisons que l'histoire finira un jour par débusquer. Finalement, c'est un conglomérat d'aventuriers à la solde de l'étranger qui a pris sa place et avec qui il a, ironie du sort, pensé maintenant négocier ce qu'il a refusé d'avec Mobutu, qui lui au moins avait un sang nationaliste. TShisekedi a su juste embrigader des miliers des...
La cenco, en tant qu'organe apolitique issu de la société civile devrait assumer le rôle de "président du comité de suivi" en remplacement du défunt et ainsi garder un droit de regard sur le comportement des politiciens. Ils disposent de leur plan B qu'ils pourront brandir à chaque fois que les politiciens seront tentés de s'écarter des dispositions de l'accord. Ils ont la confiance de tous les congolais même dans les milieux qui étaient hostiles à Tshitshi.
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