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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Musique

Awilo Longomba : ‘‘J’ai eu une bonne relation avec Barbara Kanam, mais sans fruits’’

2016-11-15
15.11.2016 , Kinshasa
2016-11-15
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Awilo Longomba

A 54 ans d’âge, Awilo Longomba, fils de Vicky Longomba, ancien de l’OK Jazz, est devenu incontestablement une grande star, à la dimension continentale, en ce qu’il fait la fierté de la République démocratique du Congo, grâce à ses prouesses artistiques. Avec 5 albums à succès, l’artiste bouscule les hits parades de musique, avec la sortie de son nouveau tube «Kwangapamba». Toujours engagée pour la solidarité entre artistes, cette bête de scène vient de signer encore une série des featuring foudroyants avec d’autres stars, telles que le nigérian P-Square et son frère congolais Werrason. Lors de son dernier séjour à Kinshasa, Awilo Longomba s’est confié à votre journal, où il a révélé certaines vérités au sujet de sa relation avec la diva Barbara Kanam, une des étoiles de la chanson congolaise.  

Suivez-le.  

Pouvez-vous nous rappeler les grandes lignes de votre parcours ?

Awilo Longomba : Je ne saurai pas tout relater ici. Mais, sache que je suis passé par plusieurs groupes musicaux de Kinshasa, comme batteur. C’est dans Viva-la-Musica de Papa Wemba que j’ai connu l’éclosion de ma carrière avec des voyages à travers le monde. Jusqu’à ce que nous ayons claqué la porte de Viva avec les collègues pour créer le groupe Nouvelle Génération. Pour les plus amples informations, je vous prie de consulter même l’Internet, en ce qui concerne ma biographie. S’il faut retenir quelque chose, j’ai été attiré par la musique dès mon enfance. Il y a eu sûrement aussi l’influence de mon père qui était chanteur.  Donc, je parle de Vicky Longomba, qui fut un des co-fondateurs de l’Ok Jazz, avec Grand maître Franco.  Ne dit-on pas tel père, tel fils ? Toutefois, artistiquement, je ne suis pas dans la même lignée que mon père. Mon style est différent du sien.

Vous êtes trop rare au Congo qui est votre pays d’origine. Appliquez-vous la politique de ce qui est rare est cher ?

J’ai toujours cette envie d’être présent au pays. Parfois, le calendrier me fait défaut. Car, je suis très sollicité ailleurs qu’au Congo. Peut-être, cela est dû au manque des producteurs scéniques. Malgré cela, le Congo est ma racine, ma source d’inspiration. Dernièrement, j’ai été invité à Kinshasa pour agrémenter un festival. C’est formidable avec mes fans. Waouh…toutefois,  je suis en train de développer un projet qui va faire que je sois permanent au moins à travers mes œuvres dans les médias congolais.

Comment s’est passé votre passage de la batterie au micro ?

Tout a commencé en 1995, lorsque j’ai quitté l’orchestre Nouvelle Génération que nous avions créé avec les amis, après notre départ de Viva-la-Musica. Tantôt, je ne supportais pas la manière dont les  chanteurs se comportaient envers nous les instrumentistes. C’était trop révoltant ! C’est ainsi que j’ai eu au départ l’idée de faire « Moto-pamba », mon premier album. Je suis allé en studio pour faire la voix témoin, avant d’inviter les autres chanteurs à Paris pour intervenir. Il est arrivé qu’un jour, j’avais payé l’argent en studio et on m’avait programmé pour l’enregistrement. Le jour prévu, aucun parmi les chanteurs ne s’est présenté. Puisque le studio ne pouvait pas aussi rembourser l’argent, l’arrangeur de sons m’a dit de porter les casques et d’entrer dans la cabine. Et, il me dit que parce que c’est moi-même qui avais déjà posé la voix témoin, je dois maintenant  chanter sur la même lignée et lui va m’orienter. Chose faite. Lorsque le disque est sorti, tout le monde était surpris d’entendre ma voix vibrer. Même chose le jour de tournage de clips vidéo, j’avais pris une équipe de danseurs et danseuses, à qui j’avais montré ma vision de la vidéo. Lors du tournage, le réalisateur insista pour que je puisse apparaitre dans la vidéo, cette fois-ci, non  comme batteur, mais comme chanteur. C’était étrange ! Le succès qu’a connu la chanson, a fait que j’arrache un contrat  d’une production scénique, en Afrique. J’avais accepté. Il a fallu que je puisse envoyer une liste de musiciens  qui allaient  m’accompagner sur scène, et mentionner le rôle de chacun. Sur la liste, j’avais placé comme rôle, batteur. Lorsque la liste est arrivée chez le promoteur du spectacle en question, son équipe a mal digéré que je sois présenté avec cette qualité. Pour eux, je dois y figurer en leader du groupe. Le succès est immédiat. Et, c’était parti pour me concentrer à la chanson, jusqu’à me confirmer comme auteur, compositeur et chanteur. Mais, je n’ai pas abandonné la batterie.

En termes de styles, la musique congolaise est subdivisée en trois grandes écoles, à savoir : Odemba de Franco Luambo, Fiesta de TabuLey et Soukous de Zaiko. Où peut-on situer votre musique ?

Je suis le fruit pur de toutes ces écoles. Car, je suis sorti des entrailles de l’un de précurseurs de la musique congolaise moderne. Puisqu’il fallait me démarquer, je pensais créer un style propre à moi. Ainsi, je fais de la techno-soukouss, autrement dit une nouvelle technologie du soukous, dans laquelle on retrouve la vibration techno-ndombolo, parfois déclinés en électro, en dance music ou en afro zouk. J’y mélange beaucoup de musiques africaines notamment, au niveau des percussions et des guitares. J’adore la musique traditionnelle que j’exploite également dans certaines de mes chansons. Le constitue Afrobeat. 

La musique est aussi un vecteur d’éducation de masse.  Quel type de message véhiculez-vous  à travers l’art ?

D’abord, je fais la musique d’animation, qui  apporte la bonne humeur, qui  partage l’ambiance. Mais, à travers cet art, je suis engagé à passer le message d’espoir à la jeunesse africaine. De ne jamais perdre espoir, d’aller à l’école, de ne pas compter sur les efforts des autres. D’être toujours courageux parce que l’avenir leur appartient. Aux filles, de ne pas se laisser conduire la   beauté qui est passagère et surtout de ne pas trop se  compliquer la vie. Mon combat est aussi orienté dans la lutte contre la pauvreté en Afrique.

Actuellement, la musique congolaise est en perte de vitesse par rapport à celles des Ivoiriens, nigérians. Comment réagissez-vous ?

A tort ou à raison ! Je ne pense pas. Vous avez vu combien le monde a pleuré Papa Wemba. Aujourd’hui, nous avons Koffi qui frappe avec « Selfie ». De l’autre côté, il y a nos jeunes frères de la génération montante  comme Fally, Fabregas, Ferré…qui se défendent pas mal. Les gens le prétendent parce qu’actuellement tous les ténors de notre musique ne se produisent pas en Europe. Mais, ce qui est vrai, c’est que notre musique  n’est pas soutenue en interne. Or, nos collègues  nigérians ou ivoiriens sont souvent accompagnés  au niveau national par leurs dirigeants. Parce qu’ils sont considérés chez eux comme des vrais ambassadeurs de leur culture. Peut-être ce qu’il faut, c’est de recadrer l’industrie musicale congolaise.  Nous avons de talents, mais nous manquons de moyens pour l’exploiter. Nous avons un public qui aime notre musique, mais qui n’a malheureusement pas de gros pouvoir d’achat. La musique congolaise  est la seule qui soit propre, qui soit restée pure.

Vous êtes très discret sur votre vie privée. Combien d’enfants avez-vous fait avec la belle chanteuse Barbara Kanam ?

Aucun enfant… retenez simplement qu’on avait eu une bonne relation, à l’époque. Mais, je suis marié, père de 6 enfants. Aujourd’hui, je vis à Londres, où je suis installé avec ma famille.

Pourquoi êtes-vous alors séparé d’avec elle ?

Je n’aime pas trop parler de ma vie. Cette histoire date de plus de 10 ans… Exceptionnellement, je vous dis : c’est moi qui ai décidé de mettre fin à cette relation. Je n’en voulais plus. Et j’ai mes raisons. Je ne veux pas entrer dans les détails.D’ailleurs, je profite de l’occasion pour féliciter la nouvelle génération des chanteuses congolaises qui assurent la relève de la scène féminine. Entre autres, Cyndi, MJ 30, Barbara, Nathalie…elles font toutes la fierté de notre musique.

Vous êtes un ancien commando de Viva-la-Musica.  Croyez-vous à son avenir après Papa Wemba ?  

S’il faut être clair, je dirai non ! Parce que c’est un groupe qui sera confronté au problème de leadership. Viva est un esprit que lui-même Papa Wemba dirigeait et respectait avec sa vision. Il est difficile que ceux qui sont restés, puissent la comprendre. Mais, dans l’unité et humilité, ils peuvent évoluer. Par expérience, je vous dis que ce n’est pas facile.  Toutefois, le nom de Papa Wemba est tellement grand dans le monde qu’il sera impossible d’être oublié demain ou après-demain. Parce que non seulement, il  a laissé des grandes œuvres, mais aussi il a formé des leaders qui continueront à le défendre.

Avez-vous un message particulier à adresser à votre public ?

Je le remercie pour la confiance. C’est grâce à lui, que l’Entertainment Awards 2016, qui est initié par la communauté Sierra Léonaise de Londres, m’a honoré avec un Award pour ma petite et modeste contribution dans la musique Africaine.  J’invite les mélomanes à consommer mon single «Kwanga Pamba », qui est à  télécharger également sur Internet.  Je vous aime tous !

Jordache Diala
La Prospérité
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