Politique
Ils ont évoqué, à cet effet, l’absence des dispositions constitutionnelles ou réglementaires permettant à l’Assemblée nationale de contrôler la Ceni, une institution indépendante d’appui à la démocratie. Il a notamment été relevé, au cours du débat d’hier, que l’interpellation suppose une sanction, dans l’hypothèse où les réponses attendues de l’interpellé ne seraient pas convaincantes. Or, pour le cas d’espèce, l’Assemblée nationale n’est pas compétente pour sanctionner le président du Bureau de la Ceni. Par conséquent, toute démarche allant dans le sens de son interpellation est inopportune. Voilà pourquoi la plénière a estimé que Malumalu était inattaquable au niveau de la Représentation nationale.
A la rigueur, si l’Assemblée nationale pense que la gestion administrative et financière de la Ceni poserait problème, elle devrait s’adresser à la Cour des Comptes.
On rappelle que selon le texte leur distribué depuis le milieu de la semaine dernière, les députés nationaux devaient se prononcer sur l’opportunité d’entendre ou non l’intéressé au sujet de l’état du fichier électoral, audit du Serveur central, localisation du Serveur de Sauvegarde, gestion des doublons, cartographie des bureaux de vote, etc.
Dans sa démarche, Emery Okundji voulait savoir si le fichier électoral actuel pouvait garantir la transparence des élections transparentes et crédibles, de manière à éviter de ne pas retomber dans les erreurs de 2006 et 2011.
Bloqué par la plénière, il n’a pas digéré le rejet de son initiative. S’appuyant sur un cas de jurisprudence, il a rappelé qu’en son temps, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, alors président de la Ceni, avait été interpellé par la même Assemblée nationale, afin de s’expliquer sur sa gestion administrative et financière. Pourquoi avait-on accepté de marcher sur les prescrits de la Constitution ? A son avis, le refus de la plénière d’auditionner l’abbé Malumalu au sujet du fichier électoral peut ouvrir la voie à des dérapages incontrôlables dans le déroulement du processus électoral 2013-2014.
Emery Okundji a déploré le gaspillage, par la plénière de l’Assemblée nationale, d’une occasion toute faite de permettre au peuple congolais et à la classe politique d’avoir un éclairage suffisant sur la tenue du fichier électoral.
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