Politique
Le président rwandais, Paul Kagame, a justifié son intervention militaire en RDC, notamment par l’exclusion ethnique, accusant le gouvernement congolais de mener un processus de marginalisation politique et économique contre les Rwandophones (Tutsi congolais). Des propos « mensongers » qui ont provoqué l’ire de l’administration Tshisekedi, déterminée à anéantir la rouerie utilisée depuis trois décennies par le Rwanda pour piller les ressources naturelles et maintenir le chaos dans l’est de la RDC.
Alors que le commandant en chef des Forces rwandaises de défense (RDF) a présenté, au sommet conjoint SADC-EAC, la « reconnaissance des droits » des Rwandophones par les autorités congolaises comme l’une des solutions à la crise, Kinshasa a rejeté catégoriquement « toute tentative de détourner l’attention des véritables causes du conflit« .
Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a rappelé que « la crise actuelle est, avant tout, une atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la RDC, et non une question ethnique ».
Face aux velléités expansionistes du Rwanda, la RDC peut compter sur l’Afrique du Sud, qui a réaffirmé lundi son soutien au droit du peuple congolais « à vivre libre de toute force qui viole ses droits humains, pille ses ressources naturelles et terrorise ses communautés ».
Vers une solution politique
En réaction aux résolutions du sommet de Tanzanie, l’administration Tshisekedi a réaffirmé le rôle central des processus de Luanda et de Nairobi, insistant sur leur reprise sans délai pour permettre, d’une part, la mise en œuvre du plan harmonisé (CONOPS), incluant la neutralisation des FDLR et la levée des mesures défensives du Rwanda et le désengagement de ses forces du territoire congolais, en accord avec le processus de Luanda; et, d’autre part, la tenue des consultations prévues dans le cadre du processus de Nairobi, impliquant les acteurs non étatiques.
« Le gouvernement accueille favorablement la discussion des chefs d’État et de gouvernement sur la possibilité de renforcer la coordination entre les processus de Luanda et de Nairobi, sous l’égide de l’Union africaine, et d’envisager, après consultation avec les facilitateurs actuels, la nomination éventuelle de facilitateurs supplémentaires », a déclaré Patrick Muyaya, soulignant que son pays a pris des décisions adoptées à l’unanimité par les chefs d’État et de gouvernement, qui ont réaffirmé leur attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la RDC.
Pour Kinshasa, la décision relative à l’élaboration et la mise en œuvre des modalités de retrait des forces étrangères non invitées du territoire congolais marque une avancée décisive vers la fin de toute présence militaire non autorisée, notamment celle des troupes rwandaises (RDF) et de leurs supplétifs (M23).
Le gouvernement congolais a également pris acte des résolutions sur le cessez-le-feu immédiat et la cessation des hostilités sans conditions, l’acheminement urgent d’une assistance humanitaire, y compris le rapatriement des dépouilles et l’évacuation des blessés, l’ouverture et la sécurisation des principaux axes logistiques, y compris les voies routières et lacustres, la réouverture immédiate de l’aéroport international de Goma et la sécurisation de la ville de Goma et de ses environs.
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