Résurgence du phénomène Mobondo au Maï-Ndombe

« C'est depuis l'après-midi que la psychose était généralisée à Kinsele. Les Mobondo avaient attaqué la position des militaires à Au-revoir Maluku. Les militaires de Kinsele ont réagi activement, ils ont repoussé les Mobondo jusqu'à leur dernière demeure et un homme en uniforme s'est gravement blessé », alerte, sur TOP CONGO FM, le député provincial, David Bisaka, au sujet de cette nouvelle apparition des éléments Mobondo sur la Route Nationale N°17.

L'élu de Kwamouth fait savoir que pour l'instant, « il y a ceux qui pleurent, ceux qui veulent quitter le lieu, mais ne sait pas par quelle direction commencer leur voyage ».

Cependant, souligne-t-il, « les FARDC ont mis en déroute les Mobondo. Actuellement, il n'y a aucun milicien à Kinsele. Ils sont tous dans la forêt. Et les militaires continuent à les chasser".

Pourtant, le gouvernement avait réussi à arracher un accord de paix, validé et signé par les chefs des terres et des communautés en conflit devant le chef de l'État. Malheureusement, cet accord n'a pas été respecté puisqu'en avril dernier, les éléments Mobondo se sont fait signaler et ont tué 5 personnes au village Ngawu, dans le secteur de Kimangulu, à 13 km de Kinsele, dans le territoire de Kwamouth.

Le phénomène Mobondo a semé terreur et désolation dans le territoire de Kwamouth, en province du Maï-Ndomb, depuis 2022. Il s’est étendu jusqu'à l'extrême Est de Kinshasa, même jusque dans la province du Kwilu. Il était également à la base des déplacements massifs de population vers le Kwilu et Kinshasa.