Agression de la RDC : Paul Kagame se dévoile

Dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC), l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 peinent à avancer. Ils subissent d’énormes pertes en hommes et en matériels. Entre temps, le président du Rwanda, agresseur en chef, ne cesse de gesticuler, croyant ainsi faire peur à la République démocratique du Congo. Se trompant d’époque, le sanguinaire Kagame rêve de conquérir des terres en RDC. L’éternel président vit certainement ses derniers instants.

Le président du Rwanda, le dictateur-sanguinaire et expansionniste Paul Kagame, est lassé de se voiler la face et opte désormais de tuer les Congolais à visage découvert. Sans vergogne, le Rwandais Paul Kagame se dit prêt à faire la guerre à la République démocratique du Congo (RDC) en cas de nécessité.

Dans un entretien exclusif accordé à France 24 (un média français), le président du Rwanda le président du Rwanda, Paul Kagame, affirme que son pays est « prêt » à entrer en guerre avec la République démocratique du Congo (RD Congo). « Nous sommes prêtes à nous battre» , déclare-t-il. « Nous n’avons peur de rien ».

En réponse aux accusations récentes de son homologue congolais, Félix Tshisekedi, selon qui le Rwanda organise « un génocide » dans l’Est de la RDC, Paul Kagame accuse, au contraire, Félix Tshisekedi d’orchestrer le retour d’une « idéologie génocidaire » dans l’Est de la RDC, visant les Tutsis congolais. Un fonds de commerce utilisé par Paul Kagame pour s’attirer la sympathie de la communauté internationale.

« Si vous accusez d’autres personnes de ce dont vous êtes coupable, c’est que quelque chose ne va pas dans votre tête », affirme le président du Rwanda.

Tous ceux qui connaissent le président Kagame savent pertinemment bien que toute déclaration faite par Paul Kagame au sujet de la République démocratique du Congo (RDC) n’est que mensonge. Rien, alors rien de véridique ne peut sortir du sanguinaire Paul Kagame lorsqu’il s’agit des questions liées à l’agression de la RDC par le Rwanda.

En clair, les déclarations de Paul Kagame sont un aveu d’échec. Vomi par la moitié de ses soutiens et se voyant en danger face une République démocratique du Congo prête à en découdre avec un voisin qui n’a jamais été sincère, Paul Kagame perd ainsi les pédales. Dans son fond intérieur, le président rwandais est conscient du fait que 85 % des militaires qu’il a dépêchés dans l’Est de la RDC sont en train d’être exterminés suite à la puissance de feu des militaires des Forces armées de la RDC (FARDC). Et pour brouiller les pistes, le belliqueux Kagame sort son vrai visage comme pour dire que le Rwanda n’a plus d’hommes à envoyer au front, flouant la nation toute entière.

Le réveil du géant

Ce qui est évident, c’est que cette fois-ci, les FARDC sont déterminés à aller jusqu’au bout, fouler dehors toutes les forces étrangères non invitées dans l’Est de la RDC. Pour l’instant, Kinshasa n’a jamais déclaré la guerre de manière officielle avec le Rwanda voisin.

Seulement, le discours propagandiste de Paul Kagame à quelques jours de la présidentielle se justifie par le souci de s’attirer des fanatiques parmi ses compatriotes, chercher vainement à aligner des nouveaux militants, même si l’on sait qu’au stade actuel, le semblant du vote qui sera organisé n’est que théâtre dont l’acteur principal est bien connu. Les gesticulations de Paul Kagame sont comparables à lion blessé dans un enclos bien fermé qui tente de pousser son dernier souffle.

Paul Kagame refuse, par ailleurs, de confirmer la présence de soldats rwandais sur le sol de son voisin congolais, pourtant dénoncée de plus en plus directement par les pays occidentaux, affirmant qu’il faut s’interroger sur les causes profondes du problème.

Enfin, le président rwandais, candidat à sa réélection pour un quatrième mandat, nie que l’élection présidentielle prévue le 15 juillet soit verrouillée et jouée d’avance. Il réagit pour la première fois aux accusations d’un consortium de médias, selon qui il mène une campagne de répression et d’assassinats contre ses opposants au Rwanda et à l’étranger.

En ce qui concerne le soutien du Rwanda aux terroristes du M23 qui tuent, violent et pillent dans l’Est de la RDC, Paul Kagame est toujours agacé. « Ceux qui nous accusent, je leur demanderai : pourquoi ne soutiennent-ils pas le M23 eux-mêmes ? », se défend Kagame.

« Qui sont les M23 ? » demande le président rwandais. Selon lui, qui, entre les lignes, avalise les revendications des rebelles, ces derniers sont issus d’une communauté tutsi congolaise qui ne s’est jamais sentie en sécurité lors des dernières décennies. Un prétexte que Kagame a toujours brandi.

« Nous avons une centaine de milliers de personnes issues de cette communauté, je dis bien une centaine de milliers, qui vivent ici au Rwanda dans des camps de réfugiés. Pourquoi ? Parce qu’ils ont été déracinés des maisons de leurs ancêtres et persécutés. »

Selon le Haut-commissariat pour les réfugiés, 135.000 réfugiés se trouvaient au Rwanda en octobre 2023.

Ce que doit retenir en définitive le président Kagame, c’est que le peuple congolais reste déterminé, derrière un Félix Tshisekedi décisif. Le rwandais Paul Kagame peut envoyer dans l’Est de la RDC tous les bataillons dont dispose son armée, aucun centimètre du territoire congolais ne sera annexé au Rwanda.

Si les ennemis de la RDC pensent qu’ils peuvent dupliquer ce qu’ils ont fait au Soudan et ailleurs, ils n’ont qu’à se rassurer qu’ils se trompent de cible et d’époque. Une guerre, on sait quand elle commence, mais l’on ignore toujours le jour où elle prend fin, surtout on ne sait jamais à l’avance si on va réellement la gagner.