Politique
Attendu cet après-midi à Lubumbashi dans le cadre de la campagne électorale, Martin Fayulu, candidat président numéro 21, n’a pas pu atterrir à l’aéroport de Loano, faute de carburant. D’après Devos Kitoko, son directeur de campagne, “l'équipage s’est renseigné ici à Lubumbashi et à la Loano, on leur a dit que le gouvernement a réquisitionné tout ce qu’il y a comme stock de carburant et que tout avion, avant de se ravitailler en carburant, doit avoir une autorisation préalable de la présidence de la République”.
“Nous sommes en campagne électorale, dans un pays à dimension continentale, sans route. Il n’y a pas de voies ferrées, pas de voies fluviales. L’avion reste le seul moyen pour parcourir les 26 provinces ainsi que les villes importantes de notre pays, mais on se réveille un matin, le gouvernement d’un pays qui se dit République démocratique bloque le ravitaillement en carburant des avions de tous les candidats de l’opposition”, dénonce-t-il.
Et de s’interroger : “comment pouvez-vous expliquer qu’en cette période où tous les candidats ont le droit, le devoir et la liberté de circuler à travers tout le pays pour présenter leurs projets de société et solliciter le suffrage des Congolais, Tshilombo et son gouvernement décident de réquisitionner le carburant qui doit ravitailler les avions que nous avons loués, les avions privés qui n’appartiennent pas à l’État congolais ?”.
Il dénonce et condamne fermement ce “comportement qui n’honore pas le peuple congolais et qui ne nous permet pas d’appliquer l’article 5 de notre Constitution qui stipule que la souveraineté appartient au peuple. Nous dénonçons ces pratiques honteuses et anti-démocratiques”.
Il présente par ailleurs des excuses à la population “de Lubumbashi, Likasi, Kipushi, Kasumbalesa, qui s'est déplacée. Nous avons des compatriotes qui viennent de passer 2 jours ici dans la ville de Lubumbashi en train d’attendre l’arrivée de Martin Fayulu. C'est un désagrément total pour eux d'apprendre que Martin Fayulu ne sera pas de notre ici à Lubumbashi”.
Le secrétaire général de l’Ecide précise, par ailleurs, qu’à cause de ce désagrément, “nous, la délégation d’avance, sommes obligés de regagner Kinshasa dès demain, en attendant que nous puissions mener des pressions démocratiques, des pressions politiques sur le gouvernement des jouisseurs de Tshilombo qui veut se maintenir par des voies anti démocratiques, pour qu'on libère le carburant afin que nous puissions faire voler les avions privés que nous avons loués au prix des contributions de nos membres, au prix des contributions des congolais qui veulent voir le commandant du peuple diriger le pays”.
“Ils doivent libérer le carburant qu'on achète avec notre argent parce que nous, on n’utilise pas l'argent de la République comme eux, on n’utilise pas le personnel de l’État de force pour nous accueillir”, conclut-il.
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