Provinces
La police a étouffé la marche du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi prévue pour ce jeudi à Lubumbashi. Les militants parlent des blessés et des arrestations.
L’objectif de cette marche de colère était de soutenir la personne de Moïse Katumbi et de protester contre les injustices que subit le président du parti Ensemble, notamment les propos du ministre des hydrocarbures Didier Budimbu lors de sa dernière sortie à Lubumbashi.
C’est vers 8 heures que les membres de ce parti politique de l’opposition se sont rassemblés devant le siège de leur organisation politique situé sur l’avenue Kamanyola, entre le ministère de l’intérieur et le gouvernorat. Les militants du parti Ensemble n’ont même pas fait 200 mètres de marche, ni à gauche, ni à droite. La police y a avait déjà déployé un dispositif important pour empêcher cette manifestation.
Les militants déplorent l’étouffement de la marche
Lorsqu’ils ont tenté d’avancer, la police les a dispersés à l’aide des lacrymogènes, explique Orphèse Kuza, chargé de communication de la coordonnatrice du parti Clotilde Mutita. Selon Orphèse Kuza, il y a eu des blessés parmi les manifestants. Ils ont été acheminés à l’hôpital et d’autres ont été interpellés.
”Nous n’avons pas pu déposer notre mémorandum. On ne nous a pas reçus au gouvernorat. La police a barricadé la route. Et pourtant, nous sommes dans un pays de droit. L’Etat de droit doit être respecté. Malheureusement, cela n’est pas le cas. On nous a malmenés, en utilisant des lacrymogènes. Pendant que je vous parle, il y a des blessés et des arrestations dans nos rangs. Or, nous avons demandé l’autorisation à la mairie, et cela nous a été accordée”.
Malgré cela, le parti Ensemble pour la République ne compte pas désarmer, déclare Orphèse Kuza. ”Nous continuons le combat. Nous sommes déterminés. Ceci, jusqu’au mois de décembre 2023”.
La CNDH dénonce
Pour sa part, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) dénonce l’étouffement de la marche du parti politique Ensemble pour la République. Selon Maitre Joseph Kongolo, le coordonnateur de la CNDH, la partie avait pourtant annoncé la marche il y a longtemps, et la mairie était informée. Mais la CNDH ne comprend pas pourquoi la police l’a étouffée et même réprimée. ”Nous sommes en démocratie. De ce fait, la liberté de manifestation publique est garantie par la constitution. La CNDH n’est pas d’accord avec la décision des autorités. C’est une violation des principes et des valeurs démocratiques”.
Ainsi, la CNDH recommande à la mairie de respecter le droit de manifestation publique et d’autres droits garantis par la constitution.
S’agissant du bilan de cette manifestation, le parti politique Ensemble pour la République parle des blessés sans donner des chiffres. Toutefois, cette information n’est pas encore confirmée par d’autres sources.
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