Lubumbashi : arrêt des cours dans les écoles primaires publiques

 Un arrêt des cours a été constaté ce lundi 07 novembre dans quelques écoles primaires publiques de Lubumbashi. Aucun enseignant ne s’est présenté à son lieu de service. Il s’agit des établissements scolaires Twendelee et Imara, dans le centre-ville. La cause de cette situation est méconnue jusque-là.  

Comme d’habitude, les élèves se sont rendus à l’école ce lundi matin. Mais aucun enseignant n’était présent pour dispenser les cours. Au sein des établissements, on a ni sonné pour indiquer le début des cours, ni encadré les enfants.

Comme les salles de classe étaient fermées depuis le week-end,  les enfants sont restés dehors. Les parents, dont certains étaient  nerveux, voulaient avoir des explications sur l’attitude des enseignants. Mais ils n’ont pas trouvé d’interlocuteurs, cela était impossible ce lundi matin. Ainsi, l’agitation était grande au sein des établissements scolaires publics primaires.

D’autres parents qui ont conduit les enfants à l’école, étaient surpris de la situation. C’est le cas de Patrick Irung, père de Gradi Irung, élève de  la deuxième année primaire. ”Je suis surpris de voir qu’il n’y a pas d’enseignants ce matin à Imara. Le vendredi, quand j’avais pris mon fils, l’école ne m’avait rien dit. Mais arrivé ce matin, j’ai trouvé que les enseignants sont absents. Nous ne savons pas quel est le problème”.

Nicolas Nyange calme la situation

Vu cette situation, la directrice de l’école primaire Twendelee a renvoyé les enfants à la  maison. C’était aux environs de 9h.

Informé de la situation, l’inspecteur principal provincial s’est rendu au collège Imara. Objectif, se rendre compte de la situation. Accompagné du sous Proved, Nicolas Nyange Bizi s’est entretenu avec le directeur du collège Imara. Ce dernier a déclaré  qu’il n’est au courant de rien, il a aussi constaté que tous les enseignants n’étaient pas sur leur lieu de travail.

De ce fait, Nicolas Nyange a instruit le Directeur de l’école primaire Imara de ne pas renvoyer les enfants à la maison, mais plutôt de les garder jusqu’à 11h. Ainsi, il a demandé à quelques inspecteurs d’occuper les élèves de l’école primaire Imara en leur donnant quelques leçons.

30 % ou 30.000 Fc d’acompte ? 

Mais que revendique le personnel enseignant de ces écoles ? Jusque-là, ni les responsables d’écoles, ni l’inspection de l’enseignement, personne n’a d’explication. Même le président provincial du syndicat national des écoles catholiques (Synecat) se dit aussi surpris de cet arrêt de travail. Toutefois, M. Banza pense que ce mouvement serait dû au non-respect, par le gouvernement, de ses engagements. Au lieu de payer les  30 % d’acompte du deuxième palier  équivalant à 83.000 Fc, le gouvernement leur a plutôt versé 30.000 Fc au mois d’octobre.

Néanmoins, indique l’inspecteur  Nicolas Nyange, les enseignants et leurs délégués syndicaux sont convoqués pour être entendus. Ceci, afin qu’une solution soit trouvée.