COP26 : Félix Tshisekedi rappelle aux pays développés leurs engagements de Paris en faveur de l’Afrique

La 26ème Conférence des Nations unies sur le climat (COP 26) qui s’ouvre à partir de ce dimanche 31 octobre jusqu’au 12 novembre dans la ville de Glasgow, en Ecosse, offre une occasion au Président de la République du Congo et Président en exercice de l’Union africaine de porter haute, la voix du continent africain pour le respect de principaux engagements pris en sa faveur durant la Conférence internationale de Paris sur le climat, indique la cellule de communication de la présidence de la République reçu ce vendredi 29 octobre à l’ACP.

Cette conférence de Paris, souligne la source, avait débouché sur un accord visant à limiter la hausse des températures et impulser la marche vers une économie verte. Tel est notamment le cas de l’engagement de 10 milliards de dollars d’ici 2020 des pays développés au bénéfice des énergies vertes en Afrique.

Placée sous la présidence britannique en partenariat avec l’Italie, la COP26 est l’un des premiers grands rendez-vous depuis la crise liée au Covid-19 dont les attentes énormes sont placées sur ce sommet mondial du fait qu’il intervient une année après la signature historique de l’Accord de Paris sur le climat.

Il s’agit de la relance de la bataille contre le dérèglement climatique et le rappel du rôle que doit jouer le continent africain dans les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius.

A cet effet, le Président Félix Tshisekedi évoquerait du positionnement de l’Afrique au cœur de l’agenda climatique mondial et des partenariats efficaces en matière d’adaptation et de financement.

L’Afrique attend des pays développés des signaux clairs censés montrer la voie avec des objectifs précis visant à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050, étant donné qu’elle produit le moins d’émissions mais subit le plus gros des conséquences. A Glasgow, le Président Félix Tshiskedi fera le plaidoyer d’une Afrique en quête de nouvelles sources d’énergies et de nouveaux modes de production compatibles avec la préservation de l’environnement.

Il sied de rappeler que la République démocratique du Congo (RDC) est dépositaire de 47% des forets du continent. A cet effet, elle a manifestement une responsabilité majeure face aux enjeux de survie de la planète à faire valoir. Cependant ses efforts dans la protection des forêts, la production d’énergie propre et renouvelable, la promotion de l’agroforesterie méritent d’être intégrée dans l’architecture financière internationale de sorte à capter des financements disponibles proportionnels à l’apport du pays dans la survie de l’humanité.