Matinée politique de l'UDPS : Augustin Kabuya appelle le Cardinal Ambongo à "s’identifier officiellement comme acteur politique"

Face aux combattants lors de la matinée politique organisée ce mardi 27 juillet 2021, au siège national du parti à Kinshasa, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, a fustigé l’immixtion du Cardinal Ambongo ainsi que son récent discours lors des obsèques du cardinal Monsengwo.

Pour Augustin Kabuya, le cardinal Ambongo n’a qu’à s’identifier officiellement comme acteur politique, au regard de ses differentes déclarations.

« Il faudrait que Ambongo et son ami Nshole puissent s’identifier au ministère de l’Intérieur afin qu’ils fassent la politique comme nous. Je voudrais vous rappeller ici que notre pays, la RDC, est un pays laïc et que personne ne peut jamais nous intimider. Qui ne sait pas que Ambongo roule pour le compte de Katumbi ? Son déplacement à Lubumbashi en témoigne. Tout a commencé depuis Genève.

Regardez comment il avait attaqué publiquement le chef de l’État pendant les obsèques du cardinal Laurent Monsengwo qui était un moment de tristesse pour notre pays. », a-t-il déclaré.

S’agissant de la loi Tshiani, le numéro 2 du parti présidentiel a promis son soutien à cette proposition.

« Toujours les gens de Katumbi, après avoir attaqué le chef de l’État, ils ont fait croire à l’opinion que la proposition de loi de Noël Tshiani est l’oeuvre de l’UDPS. Devant vous, les combattants, je vous promets que moi je vais soutenir la proposition de loi de Noël Tshiani« , a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Augustin Kabuya a dénoncé le « traficotage » de son ancienne vidéo de la matinée qui fait le buzz actuellement sur les réseaux sociaux et qui serait sortie de son contexte. Par la même occasion, le secrétaire général de l’UDPS a promis aussi de répondre à la justice au cas où il reçoit l’invitation de la plainte dont il ferait  l’objet au sujet de la déclaration contenue dans cette vidéo où il appelle les combattants à prendre les armes pour défendre le pouvoir en place.