Afrique
Le Président de la République et Président de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a appelé les participants à la réunion ministérielle sur les négociations tripartites entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan autour de la question du Grand Barrage de la Renaissance (GERD), à cerner l’importance du Nil en tant que source de vie et source de développement pour ces 3 pays, dans son allocution à l’ouverture de ces assises dimanche, au Fleuve Congo Hôtel.
«On ne peut comprendre la problématique de la construction du GERD sans reconnaître le besoin croissant de l’Egypte, Éthiopie et du Soudan pour leurs ressources en eaux transfrontières, et cerner l’importance du Nil en tant que source de vie et source de développement pour ces 3 pays», a-t-il dit.
Pour Félix Tshisekedi, «le fleuve Nil doit demeurer une source féconde de vie et de prospérité partagée dans un processus gagnant-gagnant, respectueux des intérêts mutuels et réciproques des Etats et peuples concernés».
Tout en qualifiant cette réunion ministérielle tripartite d’une étape importante, d’un événement majeur, un pas décisif, il a souligné qu’elle ne constituera véritablement un tournant capital que par le contenu de la détermination et courage de tous.
Il a rappelé l’agenda 2063, défit de la poursuite de la campagne «Faire Taire les Armes» pour créer des conditions propices au développement de l’Afrique, avant d’exhorter les participants à considérer «La Déclaration des principes de 2015» comme une base constructive pour l’ensemble des développements techniques et juridiques, et même pour une éventuelle mise en place d’un cadre permanent de concertation, ainsi que pour la mise en œuvre d’un faisceau des projets de coopération régionale profitables à toutes les populations.
Pour rappel, en 2015 les trois pays en conflit avaient signé un accord de principe sur la répartition de l’eau et sur le GERD. Ils avaient ainsi décidé de faire appel à un « Groupe national de recherche scientifique indépendante » (NISRG) pour évaluer les incidences environnementales des calendriers de construction proposés par ces pays. Depuis, plusieurs couacs ont été enregistrés.
Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, rappelle-t-on, s’est montré très actif sur la question, déjà quand il était vice-président de l’Union africaine.
Il a en discuté à plusieurs reprises avec les dirigeants égyptiens et éthiopiens.
Le GERD est en construction à Benishangul-Gumuz sur le Nil bleu (en Éthiopie).
Sa puissance espérée est de 6 450 MW.
Une fois terminée, il devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.
Le projet a démarré le 28 mai 2013 et sera livré, selon les projections, en 2022. L’Éthiopie a annoncé avoir atteint le niveau de remplissage du barrage prévu pour la première année d’exploitation.
Parmi les points de désaccords, les modalités concernant la durée du remplissage de ce barrage sans entraver le débit du Nil pour les deux pays en aval.
Cet ouvrage est au coeur des tensions entre les pays de la région dont le Soudan et l’Egypte qui craignent une diminution des débits d’eau. Les eaux venues des plateaux éthiopiens représentent 86 % de l’eau consommée en Égypte et 95 % en période de crue.
Pour sa part, l’Ethiopie tient à ce projet pour notamment accélérer le développement de l’agriculture irriguée.
L’autre intérêt est de combler le déficit en énergie dans ce pays ambitieux.
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