Mines : le gouvernement pense dejà sur la transformation locale de cuivre sulfure

A quelques jours de l’expiration du moratoire sur l’exportation des concentrés de cuivre sulfure, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pense déjà aux capacités du pays de transformer localement ce minerais.

Dans un communiqué publié le 23 mars 2021, le ministre des Mines, Willy Kitobo annonce l’organisation d’un atelier à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, en vue de « discuter sur les difficultés de transformer localement les concentrés de cuivre sulfure produits dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba ».

A en croire le ministre des Mines, il sera également question d’ « échanger sur l’évolution en termes d’efforts entrepris par toutes les parties prenantes afin de dégager une solution idéale pour l’économie nationale dont le soubassement principal repose sur le secteur minier ».

Le communiqué indique également qu’à cette occasion, il sera également question de débattre de l’élaboration du cahier de charges et de la disposition de la Loi minière sur le « paiement de la quotité de 0,3% du chiffre d’affaires annuel affecté au développement communautaire ».

Pour rappel, en date du 12 octobre 2020, le ministre des Mines avait signé une lettre adressée à tous les opérateurs miniers. A travers cette correspondance, il a été accordé un moratoire de six mois à l’issue des analyses, considérations et recommandations faites lors d’une réunion tenue le 22 août 2020 à Kinshasa. Réunion à laquelle toutes les parties prenantes avaient pris part, en rapport avec les exportations des concentrés de cuivre sulfure.

Soulignons par ailleurs qu’à ce jour, le cuivre figure parmi les minerais le plus prisés par les spécialistes de l’industrie minière à travers le monde. Un minerais que le sous-sol de la RDC regorge en quantité importante.