Félix Tshisekedi demande à la Cenco de s'occuper plutôt de l'Eglise que des élections
2021-03-02
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02.03.2021
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Dans un document intitulé "Élections 2023: ne confondons pas les rôles", la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) demande à la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) de s’occuper des affaires de l’église et non des élections qui sont l’apanage de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Voici l'intégralité de ce document :
Après un mutisme longtemps observé sur la scène politique, les évêques catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) font à nouveau parler d’eux. Pour peu, on croirait à un désir de buzz ou à une polémique tendancieuse. Ils ont, comme qui dirait, rajouté une couche aux hallucinations d’un journaliste en mal de sensation, Gauthier Rybisnki, d’une chaîne française tout aussi critique à l’endroit du régime actuel, étalant ainsi à la face du monde des accointances mal dissimulées. Alors que la République déplore encore l’assassinat récente de l’ambassadeur italien et ses compagnons d’infortune, victimes du terrorisme, ils ont voulu attirer l’attention du monde en tenant un discours de la peur, rejoignant ainsi, dans leurs déclarations, certains acteurs politiques qui avaient, en leur temps, juré de décourager tout investisseur étranger à venir s’installer en RDC.
En relançant le débat sur la tenue des prochaines élections constitutionnellement fixées en 2023, il y a lieu de s’interroger sur la raison de leur scepticisme dans la mesure où le moindre soupçon de « glissement du mandat » n’a jamais effleuré l’esprit de celui à qui les Congolais ont confié leur destinée par la voie des urnes en décembre 2018.
D’où vient alors la peur des princes de l‘église ? Une peur dont ils ont du mal à se départir au point d’imputer gratuitement à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo les relents autrefois accrocheurs décelés dans le chef de son prédécesseur, jouant la montre sur fond de reports incessants du scrutin présidentiel. Nous disons: ayez vos apaisements et ne confondez pas les rôles ni non plus vitesse et précipitation!
Par ailleurs, cet intérêt toujours soutenu des prélats catholiques, bien que compréhensible dans un environnement où les langues se sont définitivement déliées grâce au nouveau leadership incarné par le Président de la République, traduit néanmoins un engagement excessif qui les place paradoxalement loin de leur sacerdoce et des lieux de culte. Des discours aux senteurs politiques, des accointances avec des officines obscures; tout ça est digne d’un activisme insurrectionnel et, cerise sur le gâteau, atteste des attitudes partisanes, contraires à leur statut social.
La question de l’organisation des élections est du domaine exclusif de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). L’immixtion de la Cenco dans ce qui ne relève pas de sa compétence est simplement ahurissante, voire provocante pour des pères spirituels mués, pour le besoin de la cause, en politiques engagés au détriment de leurs brebis livrés à eux-mêmes. On se souvient tous de ces pics lancés au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle de décembre 2018 qui donnaient Félix-Antoine Tshisekedi vainqueur, lesquels traduisaient manifestement leur sentiment de dépit face à la tournure des évènements.
Des résultats entérinés par la Cour constitutionnelle mais pour lesquels la Cenco avait trouvé à redire, prétextant qu’ils ne correspondaient pas à ceux collectés par sa propre mission d’observation. Entretemps, les preuves attendues pour confirmer la victoire de son protégé, le héros de Genève, n’ont jamais été présentées à la Haute Cour.
Rappelons à ce sujet que la Cenco avait poussé l’outrecuidance jusqu’à devancer la Ceni – pourtant le seul organe habilité – dans la diffusion des résultats par ses propres canaux, violant ainsi gravement autant la Constitution, la loi électorale que la Charte de bonne conduite en la matière. Avait-elle les moyens de projeter des résultats alors qu’elle ne maîtrisait que près de 25.000 bureaux de vote? Difficile dans ces cas de figure de s’ériger en donneur de leçons.
Qu’à cela ne tienne! Après une facilitation laborieuse ayant accouché d’un accord de Saint Sylvestre dont l’application a toujours été sujette à caution, la Cenco a cru bon d’embarquer le nouveau pouvoir dans une nouvelle aventure sans issue au nom d’un énième compromis politique.
Avec un engagement politique extrême, on l’a de nouveau retrouvée dans le processus de désignation du successeur de Corneille Naanga à la tête de la Céni. Là encore, elle s’est faite grillée par des structures religieuses concurrentes qui ne supportaient pas son diktat. À y regarder de près, il en est résulté un brin de confiance et un discrédit patent dans la mesure où la population s’en était offusquée!
Plutôt que de céder à cette distraction, le peuple congolais a d’autres préoccupations liées à l’amélioration de ses conditions de vie. La Cenco veut certes porter la croix des sans voix en parlant insécurité, santé, autosuffisance alimentaire, bonne gouvernance, éducation, lutte contre la corruption etc.
Mais il s’agit-là d’autant des chantiers prioritaires pour lesquels le Chef de l’État s’investit corps et âme et ne ménage aucun effort. La gratuité scolaire qui ne semble pas plaire aux écoles conventionnées catholiques vient en première ligne puisqu’elle concerne nos enfants, l’avenir de la RDC.
À cela s’ajoutent des réformes au niveau institutionnel qui touchent notamment le système électoral, la Céni, la loi électorale, la fiscalité… dont les projets de loi y relatifs sont en attente d’être examinées au Parlement, cette institution dont la majorité a basculé, laquelle donnera les coudées franches au Président de la République dans la matérialisation de sa vision au profit de ses concitoyens. Nous sommes en présence d’un processus qui avance et qui aboutira avec le concours de tous les patriotes. Il n’y aura pas de place à la magie!
A présent qu’un brin d’éclairci commence à poindre à l’horizon, la sortie de la Cenco apparait comme un coup de pied gratuit dans une fourmilière, sans savoir exactement ce qui en résulterait.
MediaCongo LM
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Quand nous lisons certains commentaires nous comprenons pourquoi ce pays est à la merci des politiciens. IL ETAIT NORMAL QUE LES EVEQUES AVEC L'UDPS ET LAMUKA, EN SOUTIEN, EXIGENT L'ORGANISATION DES ELECTIONS DANS LE DELAI CONSTITUTIONNEL A KABILA. maintenant; puisque c'est Tshisekedi qui est au pouvoir, ce n'est plus normal AVEC UN TEL PEUPLE, croyez-vous que les politiciens vont s'occuper de l'interet public? Un peuple qui n'exige rien de ses dirigeants, Pour lui le fait que le dirigent soit de sa province ou de sa tribu suffit, Même s'il ne fait rien. S'il vole c'est bon, s'il viole la constitution, c'est bon, pourvue qu'il soit de ma tribu ou de mon parti ou encore de ma région. C'est vraiment triste pour nous Il faut qu'on arrête avec ça.
les eveques de l'enfer, laisser LE PRESIDENT TRAVAILLER ET FINIR SON MADAT. Meme si on partait aux elections vous pensez que madidi aura encore la chance d'avoir meme 5%? seulement sur les reseaux sociaux, peuple aza na sima ya FATSHI BETON
La Cenco est la salle d' attente et restera la salle d'attente pour aller en Enfer avec leurs Magies( Spiritisme)
n'importe quoi donc vous reconnaissez a ce meme CENCO vilipender le monopole des élections maintenant ? quand ils ont élu Ronsard malonda tous vous étiez prêts a faire sacrifiés les vies humaines pour rien y compris la CENCO son candidat ayant été battu par Ronsard malonda, la meme CENCO qui avait donner la victoire à Tshilombo et non à Shadari malgré tout insulter y compris par ceux qui ont profiter de leur travail ,finie le parlement factice parceque les memes députés font maintenant vos majorités, maintenant l'UDPS demande à l'église catho de s'occuper de l'église et non de la politique quelle ironie ?
je me demande pourquoi l'udps a peut des élections ? ou bien l'udps veux prendre la RDC en otage ? on entend le jour j inutile de crié mais qui vivra verra , et je tiens déjà a informé la communauté internationale monsieur Félix tshisekedi sera le responsable de tout les massacres de 2023, et surtout le responsable de la guerre civile vu son refus d'organiser les dans le délais constitutionnel,
Les Eveques ont raison. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Les memes qui demontraient (avec ces memes Eveques) contre Kabila pour son non-respect des limites de son mandat cherchent a tirer les choses en longeur pour continuer au-dela de 2023. A quoi ont servi ces consultations des groupuscules et individus par FATshi, Bahati et Sama depuis des mois, gaspillant du temps precieux? Et malgre une "majorite USN" connue, toujours pas de Gouvernement pour donner des resultats et non plus des promesses. Peut-on alors justifier un Glissement et violation de la Constitution en tirant soi-meme les choses en longeur? Les Congolais ne sont plus dupes apres sacrifices et batailles contre le Glissement durant la tyrannie kabiliste. La realite et le temps sont en train de rattraper les discours de FATshi
J’ai l’impression que l’Eglise Catholique d’où je viens n’a plus grand avenir depuis tous les scandales qui l’ont frappé et ce que nous vivons sont des signes qui ne trompent pas : C’est du chacun pour soi maintenant chacun dans son petit coin et évidement au Congo, la voie la plus facile c’est se positionner politiquement surtout qu’avec le COV-19, les mabonza se font rares ; mais ça ce serait sans trop payer attention à l’objet social enregistrée auprès de l’Etat et auxquels les membres Catholiques ont adhéré. Lorsqu’on commence à perdre de l’estime, on est prêt a tout au point de de ne pas avoir honte se ridiculiser devant des intérêts financiers.
Franchement quand la CENCO faisait pression a KABILA c’était normal et aujourd'hui ça pose problème?
La communication de la présidence est lamentable. Pour s'accrocher sur des considérations de basse- cour. Je renvoie ces messieurs à la sagesse d'un jeune, le responsable des jeunes UDPS Te Baleshay qui conseille de répondre à l'église par des actes et (j'ajoute) et non pas par une phraséologie creuse, de convenance. Dites nous simplement NON, il y aura élections en 2023. La CENCO a tenu presque le même discours sous Kabila et à l'époque il était intégralement approuvé par ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui. Je donne raison, en passant, à Me Odia qui parle de l'apologie de la pensée unique et du culte de personnalité. Des analyses différentes du genre CENCO sont absolument nécessaires pour faire vivre le débat public dans une démocratie. Messieurs de la Présidence, vous venez de rater une saine occasion de vous faire
Nos évêques s'étaient trompés croyant qu'au milieu de l'ivraie, sortirait du bon fruit. Les faits nous donnent raison. L'ivraie reste nuisible. Kanambe s'était fait remplacer par un plus médiocre que lui. C'est pathétique surtout lorsque certains parmi nous, aveuglés par un fanatisme destructeur, refusent de voir les dérives en face. Il faut encore des martyrs pour avoir des élections en 2023. Il faut de nouveaux Rossy Mukendi, Therese Kapangala, etc.
Nos évêques s'étaient trompés croyant qu'au milieu de l'ivraie, sortirait du bon fruit. Les faits nous donnenet raison. L'ivraie reste nuisible. Kanambe s'était fait remplacé par un plus médiocre que lui. C'est pathétique surtout lorsque certains parmi nous, aveuglés par un fanatisme destructeur refusent de voir les dérives en face. Il haut encore des martyrs pour avoir des élections en 2023. Il faut de nouveaux Rossy Mukendi, Therese Kapangala, etc.
Je pense comme AFDC vient de prendre la présidence du sénat ainsi que le 2ème vice président de l'assemblée nationale, il ne sera pas encore trop exigent dans la formation de l'équipe qui va animer le gouvernement Sama. Si ça se fait, il sera qualifié d'un gourmand car il ya beaucoup d'autres partis qui ne sont pas présentés dans ces deux institutions importantes du pays.
La Cenco comme tout autre groupe social, économique, religieux, philosophique, en tant que congolais a bien le droit de faire des commentaires, suggestions ou accusations jusqu'à preuve du contraire ce sont des citoyens libres à moins que le pouvoir ne s'aventure sur la pente glissante d'un pouvoir fort pour ne pas dire dictatorial et veuille faire taire tous ceux qui ne pensent pas comme lui
Dans quel pays où un homme parvenu au pouvoir par la tricherie a déjà cédé le pouvoir? Nous sommes le seul pays au monde où un ambassadeur peut insulter les politiciens dans leur propre pays sans être inquiété. Sur quoi repose le pouvoir de Félix? Sur la tricherie, le mensonge, le détournement de fonds. Combien de morts avons-nous enregistrés à l'EST de notre pays? L'avez-vous entendu présenter des condoléances? Nous soutenons une personne qui a été nommé sans être élu et nous le savons tous. De quel trou sommes-nous sortis? C'est une entorse grave et qui nous poursuivra jusqu'à la fin des temps.
Le tout premier pas vers la limite de mandat présidentiel est acquis en RDC par effusion de sang. Dans les autres pays d'Afrique, on s'étonne du courage des congolais. Cette acquisition restera et personne n'osera renverser C'est trop tard pour ceux qui pensent retourner le peuple congolais au rang de ses voisins qui ont peur et croupissent encore sous le joug de la dictature.
Tshilombo T'as mal Choisi l'adversaire.
Kiekiekie, Fatshi à la trace de JKK, de Mzee et de Mobutu a l'endroit du clergé. Et pourtant, pendant 36 ans, le discours des évêques arrangeait bien l'UDPS. Après deux années d'exercice du pouvoir, l'obnubilation de l'esprit s'installe. Mawa trop!
Le glissement est inévitable
Et personne ne fera rien. Surtout au premier mandat de Béton
Pendant que certains rêvent avec leur machin de plan de sortie de crise chimérique et d'autres font de la résistance kashamataise, nous on peaufine des stratégies
2025 élections et 2ieme mandat jusqu'à 2030
Oboyi sala milices (bo pesa nga ba "OUI")
L'éveil patriotique est une question de patriotisme. La redevabilité est un exercice auquel tout dirigeant doit se soumettre. Hier ils ont exigé à Kabila le respect de la Constitution; la même exigence s'adresse aujourd'hui à eux. On ne peut pas utiliser l'Eglise catholique pour assouvir ses desseins, recourir à elle quand ils se sentent coincés et désabusés et lui jeter l'opprobre quand ça dérange leur pouvoir. Les évêques sont des personnalités plus érudites que la plupart de ces politiciens crieurs et vagabonds. Attention à ce que vous dites, car l'histoire va vous rattraper.
Ayez vos apaisements. Lambert Mende est dans
l'Union Sacree. Il passera dans les medias
pour vous expliquer l'article 70 de la
constitution.
Je sent la plume de KITENGE YEZU, un mobutiste de première heure qui oublie l'apport inestimable des pères Evêques et l'eglise catholique de la RDC dans la lutte contre blocage de l'alternance
Nous conseillons au Président Felix TSHISEKEDI de ne pas suivre ces evengelisateurs des antivaleurs. Cette alternance nous l'avons eu au prix du sang si il veut recopier les erreurs du passé rescent, il trouvera les combattant de la démocratie et du changement sur son chemain. Le peuple ne pas naif.
Kabila qui était militaire n'a pas su faire taire la voix des princes de l'église que dire Tshilombo qui est un simple civile! Un président à qui le peuple a donné mandat de 5ans et son travail débute avec 2ans de retard,le seul président au monde qui a su déplacer le budget de la présidence à 14 000%, un président pigeon voyageur,un président qui s'est caché derrière le Covid pour justifier le manque de moyens pour soutenir la gratuité de l'enseignement, un président qui n'a pas su déplacer l'État major vers l'Est comme promis pdt sa campagne! une personne pareille n'as pas qualité à faire taire les évêques, s'il pense copier Kabila c'est pas mal mais on verra la finalité
Le temps est le meilleur allié de la vérité tshilombo comme quiconque personne n'a le pouvoir d'arrêter ce temps. 2023 c'est apres demain. Le journaliste auteur de cet article doit plutôt conseiller son president de tshilombo de commencer à préparer son bilan des jours qui lui restent au lieu de s'agiter. Les prélats disent VRAI
Pour qui roule la CENCO? C'est a la rentree
parlementaire que les elus eliront un
nouveau president de la CENI, et celui ci
avec son equipe traceront la marche a suivre,
du recensement aux elections; en passant par
la distribution de la carte d'identite'
La CENI n'est meme pas encore votee; alors
avec quoi rime la demarche de la CENCO?
Ce n'est pas le gouvernement qui organise les
elections. Que cherche la CENCO?